Montmirey-le-Château
Montmirey-le-Château | |||||
Mairie et monument aux morts de Montmirey-le-Château | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Dole | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jura Nord | ||||
Maire Mandat |
Martin Daune 2020-2026 |
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Code postal | 39290 | ||||
Code commune | 39361 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mireymontois | ||||
Population municipale |
196 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 28″ nord, 5° 32′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 204 m Max. 293 m |
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Superficie | 8,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Authume | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Montmirey-le-Château est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Champagney Pointre |
Dammartin-Marpain | |||
Montmirey-la-Ville | N | Brans Offlanges | ||
O Montmirey-le-Château E | ||||
S | ||||
Moissey |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 937 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dole », sur la commune de Dole à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montmirey-le-Château est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,8 %), terres arables (40 %), prairies (11,6 %), zones urbanisées (3,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]La seigneurie de Montmirey et son château se trouvaient dans le bailliage de Dole et étaient souvent le lieu de résidence des comtes de Bourgogne comme le prouvent plusieurs de leurs chartes souvent datées de cet endroit. Le comte-duc Philippe Ier de Bourgogne (1346-1361), dit Philippe de Rouvre(s), donnait cette terre à Amédée IV de Genève ; Hugues II de Chalon-Arlay en devenait propriétaire par son mariage avec Blanche, fille d'Amédée III de Genève et sœur d'Amédée IV. En 1398 le comte-duc Philippe II de Bourgogne, dit Philippe le Hardi, la réunissait à son domaine[13].
Cette terre comprenait un fief qui avait donné son nom à la maison dont étaient issus les seigneurs de Montmirey, le premier connu étant Guillaume de Montmirey qui était témoin, vers l'an 1092, de la donation faite à l'église de Besançon par Étiennette, comtesse de Bourgogne, épouse de Guillaume Ier, comte de Bourgogne. En 1136 Hugues de Montmirey contribuait à la fondation de l'abbaye d'Acey avec Renaud III de Bourgogne ; et Simonin de Montmirey, écuyer se déclarait homme lige de Jean Ier de Chalon-Arlay (fils cadet du comte-régent de Bourgogne Jean le Sage) en novembre 1293[13].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Montmirey-les-Charmes[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 196 habitants[Note 3], en évolution de 3,16 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ruine d'un château médiéval datant de Mahaut d'Artois, ennemie jurée du seigneur de Rochefort (début du XIVe siècle).
- Croix pattées (3)
- Croix, à la sortie dir. Montmirey-la-Ville, Rue de l'Église et Route de Brans
- Église de la Nativité-de-la-Vierge, Rue de l'Église
- Fontaines, Rue de Champagney et à La Ruelle (sur la route de Brans)
- Lavoir-fontaine, Grande Rue
- Mairie, Rue de l'Église
- Monument aux morts, Rue de l'Église
- Statue mariale, Rue de l'Église
-
Croix (route de Brans)
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Croix (près église)
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Croix (entrée dir. Montmirey-la-V.)
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Église de la Nativité-de-la-Vierge
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Fontaine de La Ruelle
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Fontaine
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Lavoir
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Statue mariale
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- André Poncet, général de division, né le à Pesmes, mort le à Montmirey-le-Château
- Zoé Julliot, photographe dite Zozo
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Montmirey-le-Château sur le site de l'Institut géographique national
- Montmirey-le-Château sur Géoportail
Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Baptiste Guillaume, Histoire généalogique des sires de Salins au comté de Bourgogne, édition Jean-Antoine Vieille, 1757, p. 280 à 282 books.google.fr
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montmirey-le-Château et Dole », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montmirey-le-Château ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dole », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- histoire généalogique des sires de Salins
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean Bourge, « Robert Roy salué à son départ de la mairie », La Voix du Jura, 13 janvier 2005, p. 40
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.