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Montmerle-sur-Saône

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Montmerle-sur-Saône
Montmerle-sur-Saône
Mairie et monument aux morts.
Image illustrative de l’article Montmerle-sur-Saône
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes Val de Saône Centre
Maire
Mandat
Philippe Prost
2020-2026
Code postal 01090
Code commune 01263
Démographie
Gentilé Montmerlois, Montmerloises
Population
municipale
3 792 hab. (2021 en évolution de −0,05 % par rapport à 2015)
Densité 912 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 58″ nord, 4° 45′ 27″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 227 m
Superficie 4,16 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Belleville-en-Beaujolais
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Montmerle-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
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Montmerle-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : Ain
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Montmerle-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Montmerle-sur-Saône
Liens
Site web mairie-montmerle.fr

Montmerle-sur-Saône est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes et bordée par la Saône. Elle appartient à l'unité urbaine de Belleville, au nord de l'aire urbaine de Lyon.

Les habitants de Montmerle-sur-Saône s'appellent les Montmerlois et les Montmerloises[1].

Géographie

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Localisation

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Entourée par les communes de Lurcy, Francheleins, Belleville, Guéreins, Montceaux et Saint-Georges-de-Reneins, Montmerle-sur-Saône est située à 11 km au nord-est de Villefranche-sur-Saône, la plus grande ville à proximité. La ville longe la Saône sur 3,5 kilomètres.


Communes Limitrophes

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Communes limitrophes de Montmerle-sur-Saône
Belleville (Rhône) Guéreins Montceaux
Montmerle-sur-Saône Francheleins
Saint-Georges-de-Reneins (Rhône) Lurcy

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 786 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 723,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ST-GEORGES-REN (69) - alt : 190m, lat : 46°03'29"N, lon : 4°42'38"E
Records établis sur la période du 01-05-2002 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,2 −0,1 2,4 5,6 9,4 13,5 14,8 14 10,6 7,6 4 1 6,9
Température moyenne (°C) 3,5 4,3 7,9 11,8 15,4 19,8 21,4 20,7 17 12,7 7,8 4,2 12,2
Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,6 13,5 17,9 21,4 26,1 27,9 27,3 23,3 17,8 11,6 7,4 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−14
13.01.03
−14,1
05.02.12
−11,8
01.03.05
−6,3
08.04.21
−0,6
17.05.12
4,3
08.06.19
6,9
05.07.02
5,6
26.08.18
1,4
29.09.02
−5,4
26.10.03
−6,8
28.11.13
−12,6
30.12.05
−14,1
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
10.01.15
21,9
25.02.21
25,5
31.03.21
28,4
25.04.07
33,8
25.05.09
37,7
22.06.03
39,7
25.07.19
40,6
24.08.23
34,6
10.09.23
30,9
02.10.23
22,8
03.11.05
19,4
31.12.22
40,6
2023
Précipitations (mm) 46,4 36,9 40,1 58,1 64 68,3 70,5 72,5 46,3 82,3 85,5 52,3 723,2
Source : « Fiche 69206001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Montmerle-sur-Saône est dans une zone d'aléa sismique faible, selon le programme national de prévention du risque sismique, le Plan Séisme, datant du .

Voies de communication et transports

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  • RD 933 Pt de Veyle au nord et Trévoux au sud.
  • RD D27 vers Saint-Trivier.
  • RD 20 vers le département du Rhône.

La gare SNCF de Belleville-sur-Saône est à 7 km. La gare de Villefranche-sur-Saône est à 14 km. La gare de Mâcon-Loché-TGV à 27 km.

La ligne de bus Mâcon - Lyon via Villefranche-sur-Saône dessert la commune. L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se situe à 65 km soit environ 45 min.

La ligne de bus A13 des Cars de l'Ain dessert également la commune (Belleville-sur-Saône → Saint Germain au Mont d'Or).

Au , Montmerle-sur-Saône est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belleville-en-Beaujolais, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de la banlieue[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (64,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (64,3 %), eaux continentales[Note 1] (14,5 %), forêts (7,7 %), terres arables (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Montmerle fut de longue date un lieu habité comme en témoignent les très nombreux objets des périodes du néolithique, de l'âge du bronze et de l'époque gallo-romaine trouvés sur la commune ; notamment au Thiollet.

Les vestiges de l'époque gallo-romaine laissent penser que Muntunulum, ainsi nommée par Vercingétorix lui-même, fut l'un des derniers villages gaulois à résister à l'envahisseur romain. D'où le surnom « d'hérétiques gaulois des Alpes » donné aux habitants de Montmerle-sur-Saône.

La cité n'apparaît réellement dans l'histoire qu'au XIe siècle. Elle est alors la possession de la famille des Enchaîné. Vers 1101[14], la seigneurie est acquise de Robert l'Enchaîné par Guichard III de Beaujeu.

Le [14], Édouard II, sire de Beaujeu, donne la seigneurie à Louis II, duc de Bourbon.

Les écrits relatent que Charlemagne aimait se détendre au bords de Saône pour y faire s'abreuver ses chevaux. Pour remercier les locaux, l'empereur les remerciait en offrant un spectacle de ses plus beaux destriers à la crinière de braise. La foire aux chevaux de Montmerle était née.

Les foires de Montmerle étaient très réputées au Moyen Âge : elles duraient un mois complet de réjouissance et de transactions commerciales. Leur essor s'accrut encore sous Henri IV par des privilèges accordés par François de Bourbon, prince souverain de Dombes.

Montmerle devient chef-lieu d'une châtellenie. Laurent de Gorrevod, à qui elle avait été vendue par le connétable de Bourbon, ne peut en prendre possession. Après saisie, don et aliénation successifs, elle est définitivement réunie à la souveraineté de Dombes au XVIe siècle.

Le Montmerle devient Montmerle-sur-Saône[15] .

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Montmerle-sur-Saône est membre de la communauté de communes Val de Saône Centre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montceaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[17].

Administration municipale

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de la commune :

Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
1944[19] 1946
(décès)
Henri Berger UDSR Médecin
Conseiller général du canton de Thoissey (1945 → 1946)
1946 1947 Jean Pautet    
1947 1957 Louis Labbé    
1957 1971 Claudius Durand   Pâtissier
mars 1971 mars 1989 Louis Meunier   Arboriculteur
mars 1989 mars 2008 François Chavent UDF Opticien, maire honoraire
mars 2008 avril 2014 Jean-Christian Forestier DVD Gérant de société, maire honoraire
avril 2014 mai 2020 Raphaël Lamure DVD Directeur adjoint d'agence bancaire
mai 2020 En cours Philippe Prost DVD Ancien premier adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 3 792 habitants[Note 2], en évolution de −0,05 % par rapport à 2015 (Ain : 4,96 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2081 1821 6291 6761 8011 9001 7401 8881 965
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7831 8171 9811 7941 8721 7901 7601 6871 668
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6411 6331 5061 2121 1971 1481 1241 0601 170
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 1781 2731 5052 0232 5962 8303 5843 6973 823
2015 2020 2021 - - - - - -
3 7943 7613 792------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune dépend de l'académie de Lyon et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de l'Ain. Pour le calendrier des vacances scolaires, Montmerle-sur-Saône est en zone A.

Les écoles de Montmerle-sur-Saône sont :

Les associations sportives de la ville :

  • Amicales Boules ;
  • La Compagnie des Archers Montmerle 3 Rivières ;
  • Foot 3 Rivières;
  • Canoë-Kayak ;
  • Club Nautique ;
  • Tennis Club.

Associations diverses

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Amicales des retraités de Montmerle et environs.

Loisirs et Créativité.

La ville n'a pas de jumelage à ce jour.

Les commerçants de Montmerle-sur-Saône sont représentés par l'association "l'Union des Commerçants et Artisans de Montmerle" (l'UCAM)

Culture et patrimoine

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Culture populaire

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Montmerle est une ville qui conserve ses traditions populaires :

  • Tout comme les villes avoisinantes, Montmerle célèbre à chaque début d'année ses conscrits, véritable institution fêtée par tous les âges provenant du Beaujolais.
  • En septembre, Montmerle organise sa foire, également appelée foire de Montmerle. Cette foire existe depuis 1606 et sa réputation fait l'unanimité au niveau international. Les touristes chinois s'émerveillent devant le subtil et succulent spectacle des chevaux qui tournent sur la piste. Cette longévité inspira l'expression populaire "vieux comme la Foire de Montmerle"[réf. nécessaire].
  • Dans les années 1970, Montmerle était considérée comme « le petit Saint-Tropez de l'Ain » pour sa convivialité, ses espaces d'accueil et ses aménagements[réf. nécessaire]. Des personnes venaient de tous les alentours pour passer un petit moment de joie et de détente.

Festivités et événements

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De nombreux événements ponctuent la vie des habitants montmerlois :

  • Le week-end des Conscrits en février
  • Le Salon Artistique en avril
  • La Vogue pour la fête de l'Ascension
  • La Fête des quartiers fin mai
  • La Fête de la musique en juin
  • Le Festival musical "5 à 7" de fin juin à fin août. À cette occasion, Montmerle accueille des animations musicales gratuites en plein air, tous les samedis soir au parc de la Batellerie de 17 h à 19 h
  • La Foire de Montmerle début septembre
  • Le Salon du Livre fin novembre
  • Le marché les jeudis et dimanches tout au long de l'année

Monuments religieux

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Église Saint-Nicolas.

La chapelle des Minimes : cette chapelle (une église de la Contre-Réforme) est dite des Minimes. Elle est tout ce qui reste de l'ancien château qui fut entièrement démoli de 1823 à 1828. La chapelle date de l'époque de Guichard l'Enchaîné, premier seigneur de Montmerle (XIe siècle). Le , Henri de Bourbon, Duc de Montpensier, y installa des religieux de l'ordre de Saint François de Paule dit Minimes et la chapelle a été reconstruite sur l'ancienne.

Le site des Minimes domine la ville et offre un panorama sur les monts du Beaujolais. La chapelle abrite également une statue romane polychrome des XIe et XIIe siècles, et des peintures murales.

La sauvegarde et l'entretien sont à la base de l'Association Les Amis des Minimes, qui poursuit avec la commune la réhabilitation du site. On peut actuellement y découvrir une peinture à fresque du début du XVIIe siècle représentant le Purgatoire. Ce lieu a également été rendu célèbre par le séjour qu'y fit le saint curé d'Ars, venu faire retraite dans l'ermitage qui jouxte la chapelle et a souhaité y résider.

L'église Saint-Nicolas, construite en 1836 et considérée alors comme « la plus belle église du canton »[24]. Elle est ainsi citée par Philippe Boutry comme ayant inspiré la construction en 1844 de l'église Saint-Martin de Francheleins[25].

Patrimoine naturel

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Tour des Minimes.
  • Le parc des Minimes et la Tour : ce parc, qui surplombe la Saône et le château des Minimes, est un théâtre de verdure merveilleux. C'est aussi une belle promenade, un peu sportive, depuis les quais de la Saône, car on s'élève rapidement de plusieurs dizaines de mètres. On atteint ainsi la tour des Minimes, très beau belvédère qui sera prochainement aménagé dans le cadre du Contrat de Pays. Sur ce site de nombreuses légendes se sont construites, on parle de souterrains qui traverseraient la rivière, permettant à un châtelain de faire sa cour à sa belle qui demeurait sur la colline de Brouilly en Beaujolais.
  • Le parc de la Batellerie : cet espace aménagé au nord de la commune en bordure de Saône, est un attrait touristique dans un panorama prestigieux. C'est un lieu de détente et d'amusement pour les plus petits avec des jeux et un bassin pour faire naviguer les maquettes de bateaux en toute sécurité. Des jeux pour la boule lyonnaise parfaitement arrangés avec un espace destiné aux joueurs de pétanque. Ce parc est particulièrement bien adapté pour l'organisation de concerts de plein air. Des bordures en galets de la Saône soulignent la topologie des lieux.
  • L’île de Montmerle : Cet îlot dont les seuls habitants sont les ragondins, séparant momentanément la Saône en deux n'a jamais été aménagé par les habitants. Véritable petit trésor de verdure intouchable, l'île de Montmerle offre une belle vue pour les passants des quais de Saône.

Espaces verts et fleurissement

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En 2014, la commune de Montmerle-sur-Saône bénéficie du label « ville fleurie » avec « trois fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[26].

Patrimoine culturel

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Dans son patrimoine, Montmerle compte également de jolies demeures, comme notamment le château des Minimes, ou encore le château de la Zeille ("la belle" en patois bressan). Ces propriétés sont liées à l'histoire de la commune.

Personnalités liées à la commune

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  • Jean-Baptiste Tournassoud est né à Montmerle en 1866. Il est officier responsable du service photographique des armées pendant la Première Guerre mondiale, grand-père de Mick Micheyl, célèbre chanteuse qui devient par la suite un sculpteur sur acier de renom.
  • Mick Micheyl, petite-fille du précédent et véritable figure locale, qui a vécu une grande partie de sa vie, est décédée et est inhumée à Montmerle. Chanteuse et meneuse de revue de renom, notamment connue pour son "Gamin de Paris", puis fameuse sculptrice sur acier qui a laissé de nombreuses œuvres.
  • Jean-Baptiste Noro né à Montmerle, le . Peintre anarchiste et communard, élève de Gustave Courbet, il a laissé quelques toiles dont Mère et deux enfants pendant la Commune[27] (exposée au musée Carnavalet) et La cueillette des Olives à Sfax.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé de la commune, sur habitants.fr
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Montmerle-sur-Saône et Saint-Georges-de-Reneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « St-Georges-Reneins », sur la commune de Saint-Georges-de-Reneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 de Belleville-en-Beaujolais », sur insee.fr (consulté le ).
  10. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. XXXVIII.
  15. « historique-commune », sur insee.fr.
  16. « communauté de communes Val de Saône Centre - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  18. [PDF] « Inventaire des archives 1629-2015 : Liste des maires », sur archives-communales-ain.fr (consulté le ).
  19. Président du Comité local de libération de 1944 à 1945.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Louis Labbé et Jean-Poncet, Histoire de Montmerle-sur-Saône, éditions du Cuvier, 1952.
  25. Philippe Boutry, Prêtres et paroisses au pays du Curé d'Ars, Les éditions du Cerf, 1986, p. 126.
  26. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  27. « 22e vente aux enchères de Cheverny - Lot 21 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur rouillac.com.

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Bibliographie

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  • Cahiers de l'abbé Guyou, Archives de l'Ain et Bibliothèque Municipale.
  • Louis Labbé et Jean Poncet, Histoire de Montmerle-sur-Saône, éditions du Cuvier, Villefranche-sur-Saône, 1952.
  • Philippe Boutry, Prêtres et paroisses au pays du Curé d'Ars, Les éditions du Cerf, 1986.

Article connexe

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Liens externes

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