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Mohammad Gharazi

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Mohammad Gharazi
Illustration.
Mohammad Gharazi au Hosseiniyeh Ershad, le 13 avril 2017
Fonctions
Conseiller municipal (en) de Téhéran

(8 mois et 5 jours)
Ministre de la Poste, du Télégraphe et du Téléphone (en)

(11 ans, 9 mois et 15 jours)
Président Ali Khamenei
Hachemi Rafsandjani
Mohammad Khatami
Premier ministre Mir Hossein Moussavi
Prédécesseur Morteza Nabavi (fa)
Successeur Mohammad-Reza Aref
Ministre du Pétrole

(4 ans, 2 mois et 16 jours)
Président Mohammad Ali Radjaï
Ali Khamenei
Premier ministre Mohammad Javad Bahonar
Mohammad Reza Mahdavi-Kani
Mir Hossein Moussavi
Prédécesseur Mohammad Javad Tondgouyan (en)
Successeur Gholam Reza Aghazadeh
Membre du Madjes

(3 jours)
Circonscription Ispahan (en)
Prédécesseur Ahmad Salamatian
Successeur Ahmad Salek (en)
Gouverneur du Khouzistan

(~ 1 an et 6 mois)
Prédécesseur Ahmad Madani (en)
Biographie
Date de naissance ou
Lieu de naissance Ispahan ou Chahreza (Iran)
Nationalité Iranienne
Parti politique Parti des cadres de la construction (années 1990)
Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (années 1970)[1]
Conjoint Razia Salimi
Diplômé de Université de Téhéran
Profession Ingénieur en électrotechnique
Religion Chiisme duodécimain

Seyyed Mohammad Gharazi, né le ou le à Ispahan ou à Chahreza[2],[3], est un homme politique iranien.

Il effectue une partie de ses études d'ingénierie électronique en France, et obtient un master à l'université de Téhéran[4]. Décrit comme proche de Rouhollah Khomeini durant l'exil de ce dernier en France, il devient membre de l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien[4]. Opposant au chah Mohammad Reza Pahlavi, il est emprisonné en 1971, puis contraint d'émigrer en 1976[5],[6].

Après la Révolution iranienne de 1979 qui instaure une république islamique, il entre en politique, et devient député en 1980[2]. Il est ministre du Pétrole sous le premier ministre Mir Hossein Moussavi de 1981 à 1985, puis ministre de la Poste et des Télécommunications sous plusieurs gouvernements successifs de 1985 à 1997[2].

Il se porte candidat à l'élection présidentielle de juin 2013, après avoir été longtemps absent de la scène politique. Alors qu'il est inconnu du grand public[4], n'appartient à aucun parti politique et avoue ne pas avoir les fonds nécessaires pour mener campagne[5], il crée la surprise lorsque le Conseil des gardiens de la Constitution autorise sa candidature. Perçu comme plutôt modéré, il axe sa campagne sur la promesse d'une lutte contre l'inflation[5] ; les analystes estiment toutefois qu'il aura peu d'impact sur une élection qui « va en réalité se jouer entre conservateurs »[7].

Références

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  1. (en) Ervand Abrahamian, Radical Islam: the Iranian Mojahedin, I.B. Tauris, coll. « Society and culture in the modern Middle East », (ISBN 9781850430773), p. 131
  2. a b et c (en) "Iran presidential elections: who are the eight candidates?", Euronews, 22 mai 2013
  3. (en) « Candidate Profile: Mohammad Qarazi », Asharq al-Awsat, (consulté le )
  4. a b et c (en) "Everything About Mohammad Gharazi, Unknown Qualified Presidential Candidate", Iran's View, 22 mai 2013
  5. a b et c (en) "Profiles: Iran election candidates", BBC News, 22 mai 2013
  6. « Seyed Mohammad Gharazi : la surprise », Le Monde, 23 mai 2013
  7. « Présidentielle iranienne : "Vers un pouvoir sans partage du Guide suprême" », France 24, 22 mai 2013