Milhaud (Gard)
Milhaud | |||||
Gare de Milhaud. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Nîmes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Descloux 2020-2026 |
||||
Code postal | 30540 | ||||
Code commune | 30169 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Milhaudois | ||||
Population municipale |
5 987 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 328 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 27″ nord, 4° 18′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 122 m |
||||
Superficie | 18,25 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Nîmes (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gilles | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
| |||||
Liens | |||||
Site web | milhaud.fr | ||||
modifier |
Milhaud [mijo] est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vieux Vistre, la Pondre, le Grand Campagnolle et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Milhaud est une commune urbaine qui compte 5 987 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Nîmes et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Milhaudois ou Milhaudoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située à 7 km du centre-ville de Nîmes, à proximité des Costières.
Outre Nîmes, les grandes villes proches desservies par les grands axes sont Montpellier (48 km), Orange (63 km), Avignon (55 km) et Marseille (126 km).
Les communes limitrophes sont Générac, Aubord, Bernis, Caveirac, Langlade et Nîmes.
Hydrographie et relief
[modifier | modifier le code]C'est le premier village au sud-ouest de Nîmes, sur la route Nîmes-Montpellier (RN113), bordé au nord par la garrigue, au sud par la plaine agricole de la Vistrenque longeant elle-même le Vistre, et à l'ouest par un affluent du Vistre appelé lou valla de l'arrière.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec 6 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nîmes à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 15,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Axes ferroviaires
[modifier | modifier le code]- Gare de Milhaud (halte SNCF).
Axes routiers
[modifier | modifier le code]Milhaud est implantée à 5 km de la sortie de l'autoroute A9, située à la sortie immédiate de Nîmes, en bordure de la RN 113 en direction de Montpellier.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Le village est desservi par la ligne 11 du réseau TANGO (Transport de l'Agglomération Nîmoise)
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Espaces protégés
[modifier | modifier le code]La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].
La commune fait partie de la zone de transition des gorges du Gardon, un territoire d'une superficie de 23 800 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[9],[10].
Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[11].
Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[13], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[14].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[15] : les « plaines de Caissargues et Aubord » (1 603 ha), couvrant 4 communes du département[16].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Milhaud est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nîmes[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,8 %), forêts (30,3 %), cultures permanentes (23 %), zones urbanisées (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Milhaud est une ville de 5987 habitants à caractère pavillonnaire.
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Milhaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[20]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21],[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1984, 1987, 1988, 1994, 1998, 2002, 2004, 2005 et 2021[23],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 090 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2058 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En provençal : Mihau ; en languedocien : Milhau. Du roman Milhau, Milau, Melhau, Amilhau, du bas latin Amilianum, du latin Æmilianum[27].
Ses habitants sont les Milhaudois et Milhaudoises.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]La commune de Milhaud est située sur le tracé de la voie Domitienne.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Le village est la possession des comtes de Toulouse, de Simon de Montfort, puis des évêques de Nîmes[28]. Ceux-ci possèdent à Milhaud un vaste château entouré de fossés et flanqué de tours élevées. L'évêque Jean IV de Blauzac y fait réaliser de grandes réparations de 1348 à 1361. L'un des successeurs de Jean IV, Jean de Gasc, continue les travaux pendant tout son épiscopat de 1367 à 1372. Il exhausse les tours et creuse les fossés[29].
Époque moderne
[modifier | modifier le code]Le château est détruit par les huguenots en 1622.
Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Conseil municipal
[modifier | modifier le code]Groupe | Président | Effectif | Statut |
---|---|---|---|
« Un nouveau départ pour Milhaud » DVD |
Jean-Luc Descloux | 23 | Majorité |
« Milhaud Bleu marine » FN |
Isabelle Durand-Martin | 3 | Opposition |
« Milhaud Génération nouvelle » UMP |
José Garcia | 3 | Opposition |
Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2021, la commune comptait 5 987 habitants[Note 6], en évolution de 5,09 % par rapport à 2015 (Gard : 2,49 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Lycée
[modifier | modifier le code]Fondation |
---|
Type | |
---|---|
Pays | |
Coordonnées |
Directeur |
Pierre Wachowiak (d) (depuis ) |
---|---|
Sites web |
SIRET | |
---|---|
UAI |
0301654K |
La ville bénéficie d'un établissement d'enseignement secondaire : le lycée Geneviève Anthonioz-de Gaulle. Il a ouvert ses portes en [36],[37].
Il est dirigé successivement par Gérard Clamens (2001-2012)[38], Christian Hugon-Jeannin (2012-2017), Pascal Lorblanchet (2017-2021) et Pierre Wachowiak (depuis 2021)[39].
Il a subi plusieurs blocus, en 2008 (contre la réforme proposée par Xavier Darcos)[40], puis en 2014 (autour de Tristan Guarinos et contre l'« élitisme » et l'« autoritarisme » allégués du proviseur Hugon-Jeannin)[41],[42],[43],[44],[45],[46],[47],[48].
Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]La paroisse du culte catholique dépend du diocèse de Nîmes[49]. Il y a une mosquée à Milhaud qui est gérée par une association. Elle est ouverte 30 minutes avant et après chaque prière[50].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 396 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 5 749 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 990 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (43,9 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 9,2 % | 11,4 % | 10,9 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 355 personnes, parmi lesquelles on compte 71,4 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 28,6 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 1 405 emplois en 2018, contre 1 414 en 2013 et 1 411 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 046, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,1 %[I 12].
Sur ces 2 046 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 442 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]453 établissements[Note 10] sont implantés à Milhaud au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 453 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
34 | 7,5 % | (7,9 %) |
Construction | 82 | 18,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
137 | 30,2 % | (30 %) |
Information et communication | 9 | 2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 15 | 3,3 % | (3 %) |
Activités immobilières | 16 | 3,5 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
50 | 11 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
54 | 11,9 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 56 | 12,4 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,2 % du nombre total d'établissements de la commune (137 sur les 453 entreprises implantées à Milhaud), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
- Exavision, fabrication de matériels optique et photographique (6 005 k€)
- Sols Méditerranée, construction d'autres ouvrages de génie civil n.c.a. (5 308 k€)
- Spécial Menuiseries 30, travaux de menuiserie bois et PVC (3 838 k€)
- Creavie, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (3 270 k€)
- Milhaud, hébergement médicalisé pour personnes âgées (3 163 k€)
Zone d'activités
[modifier | modifier le code]La commune compte une zone d'activité (ZAC Trajectoire) qui regroupe de nombreuses sociétés et qui se situe à proximité de la RN 113. Les infrastructures routières et ferroviaires du secteur contribuent à l'essor de la commune.
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 84 | 66 | 32 | 11 |
SAU[Note 13] (ha) | 768 | 631 | 437 | 325 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 84 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 66 en 2000 puis à 32 en 2010[54] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 87 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[55],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 768 ha en 1988 à 325 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 30 ha[54].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Ancien moulin à vent.
- Ancienne gare.
- Demeures bourgeoises (1850-1900), dont d'anciennes et nombreuses maisons vigneronnes.
- Capitelles, cabanes en pierre sèche dans la garrigue.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Saturnin de Milhaud (rebâtie dans la seconde moitié du XIXe), dans le style néo-roman. Son clocher est surmonté d'une flèche couverte d'ardoises.
- Temple protestant néoclassique : bâti sous le Premier Empire entre 1808 et 1809, il pourrait être le premier temple de l'Église Réformée du Gard (d'une longue série durant la première moitié du XIXe siècle) construit après les « lois concordataires ».
- Mosquée: il y a une mosquée à Milhaud qui se trouve à côté de la salle des fêtes.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Pierre-François Villaret (1830-1896), ténor de l'opéra de 1863 à 1882, officier de l'Académie de musique.
- André-Numa Bertrand (1876-1946), pasteur.
- André Costabel (1924-2016), maire de la commune durant 18 ans, ancien Directeur Général de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel du Gard, et membre de l'Académie de Nîmes.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or aux quatre pals de gueules, à la bande brochant d'azur, au chef du même chargé de trois fleurs de lys aussi d'or[28]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Nîmes, il y a une ville-centre et huit communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nîmes », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Milhaud ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nîmes », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Milhaud » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Milhaud » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Milhaud » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Milhaud » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Milhaud et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nîmes-Courbessac » (commune de Nîmes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nîmes-Courbessac » (commune de Nîmes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Réserve de biosphère des gorges du Gardon », sur mab-france.org (consulté le ).
- « Gorges du Gardon - zone centrale - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « les « Costières de Nimes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Milhaud », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112015 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Milhaud », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « plaines de Caissargues et Aubord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Milhaud », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
- « cartographie des risques d'inondations du TRI de Nîmes », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
- « 0 », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Milhaud », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gard », sur gard.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- (oc fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne..., Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 1179 p., 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238), p. 339, t. 2
- Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934), p. 136-137
- Comité de l'art chrétien de Nîmes, Bulletin du Comité de l'art chrétien N°7-1880 (Diocèse de Nîmes) sur Gallica.
- Avis de décès de André COSTABEL
- E. L., « Décès de l’ancien maire de Milhaud, Jean-Michel Avellaneda », Midi Libre, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Le projet d'établissement », lyc-anthoniozdegaulle-milhaud.ac-montpellier.fr.
- Jean-Yves Albergoni, De l’animation du service de vie scolaire à l’initialisation d’une démarche de projet (mémoire), Nîmes, Institut universitaire de formation des maîtres de Montpellier, (lire en ligne) — mémoire au sujet du management du lycée..
- Milhaud, « Lycée Geneviève De Gaulle-Antonioz, les adieux du proviseur Gérard Clamens », Midi libre, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.midilibre.fr/2021/08/30/colleges-et-lycees-les-changements-de-direction-de-la-rentree-9758073.php
- « Les lycéens en grève », Midi Libre, no 23 049, , p. 12.
- « Fabrice Dubault, « Blocage du lycée gardois de Milhaud par les élèves et les professeurs », sur languedoc-roussillon.france3.fr », sur languedoc-roussillon.france3.fr (consulté le ).
- « Stéphane Barbier, « À Milhaud, un lycée sous pression qui craque », sur midilibre.fr », sur midilibre.fr (consulté le ).
- « Jean-Marie Cornuaille, « Fronde des élèves et des professeurs du lycée contre leur proviseur », sur objectifgard.com », sur objectifgard.com (consulté le ).
- « Jérôme Curato, « Lycée de Milhaud dans le Gard : poursuite du blocus », sur languedoc-roussillon.france3.fr », sur languedoc-roussillon.france3.fr (consulté le ).
- Stéphane Barbier, « Gard : le blocus dure au lycée de Milhaud », midilibre.fr.
- « Richard Boudes, « Lycée de Milhaud : élèves et enseignants ne désarment pas », sur midilibre.fr », sur midilibre.fr (consulté le ).
- « Fabrice Dubault, « Levée du blocus du lycée de Milhaud dans le Gard », sur languedoc-roussillon.france3.fr », sur languedoc-roussillon.france3.fr (consulté le ).
- « François Charcellay, « Milhaud : les lycéens lèvent leur blocus », sur midilibre.fr », sur midilibre.fr (consulté le ).
- Patoisse catholique
- |mosquée de Milhaud
- « Entreprises à Milhaud », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Milhaud - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Gard » (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Guérin :
- André Nadal, Une académie de province au XVIIIe siècle : le Tripot de Milhaud, Chastanier, 1966 (BNF 33112212).
- André Costabel, « Quelques réflexions tirées du comportement des paysans de Milhaud face à l'histoire », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. LXXIV, 1999, p. 29-48 (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- « Communauté d'agglomération de Nîmes Métropole », sur nimes-metropole.fr (consulté le )
- « Milhaud sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ], sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Milhaud », sur insee.fr (consulté le )