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Michelle O'Bonsawin

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Michelle O’Bonsawin
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Laurentienne (licence (en)) ()
Osgoode Hall Law School (maîtrise (en)) ()
Faculté de droit de l'Université d'Ottawa (en) (doctorat) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Cour suprême du Canada (depuis le )
Cour supérieure de justice de l'Ontario ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Joao Velloso (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Michelle O'Bonsawin (né le 2 mai 1974) est une juriste canadienne, juge de la Cour suprême du Canada depuis le . Elle est également juge de la Cour supérieure de justice de l'Ontario de 2017 à 2022. Le , le premier ministre Justin Trudeau propose sa nomination à la Cour suprême du Canada pour remplacer le juge sortant Michael Moldaver. O'Bonsawin devient ainsi la première juge canadienne autochtone à siéger au plus haut tribunal du pays. Depuis 2023, une école secondaire du conseil francophone Viamonde dans l’Est de Toronto porte son nom[1].

Michelle O'Bonsawin naît à Hanmer, près de Sudbury[2],[3]. Elle est Franco-Ontarienne et membre abénaquise de la Première Nation d'Odanak[4],[5]. Elle s'inscrit en 1992 à l'Université Laurentienne, dont elle est diplômée (BA) en 1995[6], puis elle suit un programme français de Common law à l'Université d'Ottawa et obtient un diplôme (LLB) en 1998[6]. Elle se forme comme avocate au barreau du Haut-Canada dont elle devient membre en 2000[6]. Elle obtient une maîtrise en droit de la Osgoode Hall Law School en 2014[2], puis un doctorat en droit de l'Université d'Ottawa en [2] avec une thèse intitulée A Principled Approach: The Mandatory Application of the Gladue Principles at Review Board Hearings[7],[8]. Elle obtient également un certificat d'abénaqui au Middlebury College en 2000[6].

Activités professionnelles

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Michelle O'Bonsawin commence sa carrière professionnelle dans les services juridiques de la Gendarmerie royale du Canada[3]. Elle travaille comme juriste pour le service postal pendant neuf ans, puis elle est avocate au centre de santé d'Ottawa à partir de 2009[9].

Son activité professionnelle porte sur des questions liées à la santé mentale, au travail et à l'emploi, aux droits de la personne et à la vie privée. Elle donne un cours sur les peuples autochtones et le droit à la faculté de droit de l'Université d'Ottawa[10].

Juge à la Cour supérieure de justice de l'Ontario

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En 2017, O'Bonsawin est nommée juge à la Cour supérieure de justice de l'Ontario à Ottawa, où elle est la première Canadienne autochtone[10]. Elle prend ses fonctions le [11],[2].

Nomination comme juge à la Cour suprême du Canada

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Le , le premier ministre Justin Trudeau propose la nomination de Michelle O'Bonsawin à la Cour suprême du Canada pour remplacer le juge sortant Michael Moldaver[12]. Nommée le [13], O'Bonsawin est la première Canadienne autochtone à siéger à la haute cour[14],[4]. Son parfait bilinguisme anglais-français est souligné lors de sa candidature[10]. Les Autochtones saluent cette nomination qui marque « une pierre de plus sur le chemin de la réconciliation »[15].

Références

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  1. l-express.ca, « La nouvelle école secondaire de l'Est de Toronto portera le nom de Michelle O’Bonsawin », sur l-express.ca, (consulté le )
  2. a b c et d « Who will Trudeau choose for next Supreme Court appointment? A look at the contenders », The Globe and Mail,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Trudeau nominates Ontario judge Michelle O'Bonsawin to Supreme Court », CTV News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Le Monde avec AFP, « Canada : Michelle O’Bonsawin va devenir la première juge autochtone à siéger à la Cour suprême du pays », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Michelle O'Bonsawin of Odanak First Nation nominated to Supreme Court of Canada », CBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a b c et d « Questionnaire de l’honorable Michelle O’Bonsawin », , site du Ministère de la Justice Canada, consulté en ligne le 20 août 2022.
  7. « Congratulations to Michelle O’Bonsawin for successfully defending her PhD thesis », University of Ottawa Faculty of Law, (consulté le )
  8. (en) Michelle O'Bonsawin, « A Principled Approach: The Mandatory Application of the Gladue Principles at Review Board Hearings », sur Recherche uO - Université d'Ottawa, (consulté le ).
  9. « Rising Stars », LexPert Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. a b et c Cristin Schmitz, « Ontario has many Supreme Court-worthy jurists but top-notch bilingual woman may have inside track », The Lawyer's Daily, (consulté le )
  11. « Office of the Commissioner for Federal Judicial Affairs Canada - The Honourable Michelle O’Bonsawin's questionnaire », fja-cmf.gc.ca, (consulté le )
  12. « Le premier ministre propose la nomination de l’honorable Michelle O’Bonsawin à la Cour suprême du Canada », sur pm.gc.ca, (consulté le ).
  13. Cour suprême du Canada, « Cour suprême du Canada - Biographie - Michelle O'Bonsawin », sur www.scc-csc.ca, (consulté le )
  14. « CP NewsAlert: Trudeau appoints Ontario judge Michelle O'Bonsawin to Supreme Court », Collingwood Today,‎
  15. Boris Proulx et Étienne Lajoie, « Les Autochtones fiers de voir l’une des leurs à la Cour suprême », Le Devoir, , lire en ligne.

Liens externes

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