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Michel Amiel

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Michel Amiel
Illustration.
Fonctions
Maire des Pennes-Mirabeau
En fonction depuis le
(4 ans, 4 mois et 28 jours)
Élection 5 juillet 2020
Prédécesseur Monique Slissa

(16 ans, 6 mois et 10 jours)
Élection 11 mars 2001
Réélection 9 mars 2008
23 mars 2014
Prédécesseur Victor Mellan
Successeur Monique Slissa
Sénateur français

(5 ans, 10 mois et 1 jour)
Élection 28 septembre 2014
Circonscription Bouches-du-Rhône
Groupe politique RASNAG (2014-2015)
RDSE (2015-2017)
LREM (2017-2020)
LIRT (2020)
Prédécesseur Isabelle Pasquet
Successeur Danièle Garcia
Conseiller général des Bouches-du-Rhône

(17 ans et 7 jours)
Élection 22 mars 1998
Réélection 28 mars 2004
16 mars 2008
Circonscription Canton des Pennes-Mirabeau
Prédécesseur Victor Mellan
Successeur Canton supprimé
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Cannes (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (jusqu'en 2014)
LFD13 (2014-2017)
LREM (2017-2020)
Profession Médecin généraliste[1]

Michel Amiel, né le à Cannes, est un homme politique français.

D'abord membre du Parti socialiste, il rejoint par la suite la Force du 13 de Jean-Noël Guérini, puis La République en marche d’Emmanuel Macron. Il est maire des Pennes-Mirabeau de 2001 à 2017 et depuis 2020, ainsi que sénateur des Bouches-du-Rhône de 2014 à 2020. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en janvier 2022[2].

Situation personnelle

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Il est médecin de formation. Il a notamment exercé dans la ville des Pennes-Mirabeau, en tant que médecin libéral. Il est marié à une médecin, Agnès Amiel, qui est son adjointe à la mairie des Pennes-Mirabeau chargée des questions de santé depuis 2020, ainsi que conseillère départementale des Bouches-du-Rhône (LR) sur le canton de Gardanne depuis 2021[3].

Sénateur des Bouches-du-Rhône

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Lors des élections sénatoriales de 2014 dans les Bouches-du-Rhône, il figure en troisième position sur la liste menée par Jean-Noël Guérini intitulée Faire gagner les Bouches-du-Rhône et classée liste divers gauche par la préfecture[4]. La liste obtenant trois sièges, il est élu sénateur.

Il parraine Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5], puis s'engage aux côtés du mouvement d'Emmanuel Macron[6], qu'il parraine pour l'élection présidentielle de 2017[7]. Il adhère ensuite au groupe La République en marche du Sénat[8].

En , il quitte le groupe et le parti La République en marche, à la suite de l'utilisation par le gouvernement de l'article 49 alinéa 3 sur le sujet de la réforme des retraites. Il rejoint le groupe Les Indépendants – République et territoires, ne souhaitant pas siéger avec les élus du Rassemblement national sur le banc des non-inscrits[9].

Maire des Pennes-Mirabeau

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De 2001 à 2017, il est maire des Pennes-Mirabeau. En 2008, sa liste l’emporte au premier tour avec 65,4 % des suffrages exprimés[10]. En 2014, il gagne à nouveau avec 59,8 % des voix exprimées dès le premier tour[11].

Michel Amiel accueille dans sa commune le premier meeting de campagne d'Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle en 2017[12].

Il quitte son mandat de maire en 2017 pour rester sénateur, en vertu de la loi sur le non-cumul des mandats. Il se présente une nouvelle fois aux élections municipales de 2020 aux Pennes-Mirabeau[13]. Sa liste, classée divers centre, obtient 40 % au premier tour et 44 % au second, arrivant à chaque fois en tête[14]. Réélu maire au début du mois de juillet[15], il démissionne de son mandat de sénateur le [16].

Conseiller général des Bouches-du-Rhône

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Michel Amiel est également conseiller général des Bouches-du-Rhône pour le canton des Pennes-Mirabeau de 1998 à 2015. Il est élu pour la première fois en 1998, succédant à l'ancien maire des Pennes-Mirabeau Victor Mellan. En 2004, il est réélu dans ce canton incluant Les Pennes-Mirabeau (ville dont il est maire), Cabriès et Septèmes-les-Vallons, avec 56,9 % des suffrages exprimés au second tour[17]. En 2011, candidat à un troisième mandat, il l’emporte au second tour avec 61,5 % des voix[18]. En 2015, il ne se présente pas à sa réélection dans un canton remodelé, qui a fusionné avec le canton de Gardanne.

Notes et références

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  1. Déclaration d'intérêt de Michel Amiel sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
  2. « Légion d’honneur : surprises et révélations du contingent 2021 (1/4) - Gomet' », sur Gomet, (consulté le ).
  3. « [Elections 2021] Départementales : ces cantons qui basculent », sur gomet.net, (consulté le ).
  4. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections sénatoriales 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Primaire à droite : Nathalie Kosciusko-Morizet a réuni assez de parrainages », lemonde.fr, 8 septembre 2016.
  6. « L’étonnant soutien de deux sénateurs guérinistes à NKM », Marsactu,
  7. « Tous les parrainages validés - Conseil constitutionnel présidentielle 2017 », sur presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr (consulté le ).
  8. Sa fiche sur le site du Sénat
  9. Arthur Berdah, « Retraites : « déçu » par le 49-3, un sénateur quitte LREM », sur Le Figaro, (consulté le ).
  10. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  11. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Retour sur le 1er meeting du candidat : Emmanuel Macron aux Pennes-Mirabeau veut "changer le pays" - Gomet' », sur Gomet, (consulté le ).
  13. http, « Pennes-Mirabeau : la maire sortante renonce et Michel Amiel (LREM) repart en campagne », sur Marsactu (consulté le ).
  14. « Élections municipales et communautaires 2020 : Bouches-du-Rhône (13) - Les Pennes-Mirabeau », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  15. Nadia Tighidet, « Les Pennes-Mirabeau : l'écharpe de maire retrouve les épaules de Michel Amiel », sur La Provence, (consulté le ).
  16. Groupes politiques.
  17. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections cantonales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  18. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections cantonales 2011 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes

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