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Mia Riddez

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Mia Riddez
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
JolietteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Miarka Vanna RiddezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Jean Riddez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Sita Riddez
Lygie Riddez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint

Mia Riddez (née Miarka Vanna Riddez le à Lyon (France) et morte le (à 81 ans)[1] à Joliette est une actrice et une scénariste québécoise d'origine française.

Mia Riddez est la fille du chanteur d'opéra Jean Riddez.

Elle commence sa carrière très jeune dans les radiofeuilletons de Robert Choquette, La Pension Velder (1938-1942) et Métropole dès 1943.

Elle est présidente de l'Union des artistes de 1955 à 1957 et la première femme à tenir ce rôle.

À la suite de la maladie et de la mort en 1968 de son mari, Louis Morisset, elle poursuit durant quelque douze ans l'écriture du populaire feuilleton télévisé Rue des Pignons, qu'il avait entrepris, et elle en écrit plusieurs autres consécutifs.

Elle est la sœur de la comédienne Sita Riddez et de la danseuse Lygie Riddez.

Sa petite-fille Dominique Drouin est une scénariste et une femme de lettres.

Mia Riddez (Morisset) est fille d'artistes. Sa mère était pianiste, (premier prix du conservatoire de Lyon, France, son père, qui fut professeur de chant et d'art dramatique au Québec jusqu'à sa mort en 1939, avait eu en France une carrière retentissante dont dix ans à l'opéra de Paris comme premier baryton. Très jeune, Mia Riddez prépare à la fois les beaux-arts à Montréal et des études d'art dramatique avec son père. A dix-sept ans, elle fait un séjour à Paris pour compléter sa formation dramatique. Elle fut, l'élève d'André Bruno et de Berthe Dussane de La Comédie Française. Dans le même temps, elle fit partie de l'école de cinéma dirigée par Roger Lyon. Elle parut dans quelques films français dont La tête d'un homme et Le roi Pausol De retour au Québec, elle est lauréate d'un concours de cinéma de la Metro-Goldwing-Meyer, et obtient un premier prix au festival dramatique de 1934. En 1935, elle séjourne à New York. De retour à Montréal, elle joue au Stella, au Magestic, au Théatre National, à l'Arcade, à l'Impérial, aux Variété lyrique ainsi qu'au cabaret Allo Paris avec Gratien Gélinas dans des revues d'Henri Letondal. Mia Riddez épouse en 1938 Louis Morisset, à l'époque journaliste, publiciste à CKAC et écrivain dramatique jusqu'à sa mort en 1968. Le travail d'écrivain pour la radio fut, dès cette année 1938, si abondant au bureau de Louis Morisset, que Mia Riddez-Morisset se mit à collaborer avec lui. Elle écrivait depuis sa prime jeunesse, des contes, des histoires. Mais de sa propre initiative, jusqu'à la mort de son époux, elle tint secrète sa collaboration avec Louis Morisset alors très malade. Elle abandonne temporairement le théâtre pour la radio, nouveau médium du temps. A la radio, elle jouera tous les plus grands rôles, passant des classiques à La voix humaine de Cocteau à Madame X, Les Hauts de Hurlevent, L'Atlantide, etc. Dans les continuités radiophoniques, elle fut la femme d'Alexis Velder dans La pension Velder de Robert Choquette et Irphigénie des Pays d'en Haut de Claude Henri Grignon, sans oublier sa composition de Parigote dans Les Bergers de Laurette Auger et de la malade dans Pique atout d'Hélène Leduc et enfin le rôle de Dominique Néhandili dans Grande Sœurs de Louis Morisset.

Lors de l'apparition de la télévision, on la vit dans bien des télé-théatres et des continuités où elle créa, entre autres, de quatuors de Robert Choquette et de Marcel Dubé.

Autre facette de la personnalité de Mia Riddez-Morisset, elle fut animatrice durant des années sur des programmes féminins tant à la radio qu'à la télévision: quatre ans à Radio-Canada et deux ans avec le psychologue Théo Chantrier, à la radio de Radio-Canada, qui lui inspira la création des «Filles d'Ève», mouvement d'éducation populaire pour les femmes dans les quartiers Hochelaga-Maisonneuve et Saint-Henri, mouvement qui dura plus de neuf ans. Au théatre, elle jouera dans Jeanne d'Arc de Jean Anouilh et Quand la moisson sera courbée de Roger Saint-Clair à la Comédie Canadienne; puis Pygmalion de Bernard Shaw, Le Rhinocéros et Jeux de massacre de Ionesco au Théatre du Nouveau-Monde et L'oiseau bleu de Maeterlinck pendant trois saisons avec le Théâtre du Rideau Vert.

Après être devenue présidente de l'Union des Artistes, c'est sous sa présidence que L'UDA entreprend des démarches afin de se désaffilier du syndicat américain qui chapeautait l'Union à l'époque. Lors de sa présidence elle souhaitait également doter L'UDA d'une maison qui permettrait aux artistes de se retrouver, d'abriter des aînés, d'accueillir des artistes en provenance de l'étranger de passage au Québec. Sous sa présidence, elle avait conclu un accord avec la Société Radio-Canada pour la diffusion annuelle d'un gala des artistes au cours duquel une trentaine d'artistes s'exécuteraient bénévolement au profit de la caisse de secours de L'UDA. Il y en eut deux tout de même, mais la grève des réalisateurs ayant mis fin à cette initiative.

En 1968, Louis Morisset, au sommet de sa carrière, meurt brutalement d'une crise cardiaque. Mia Riddez-Morisset avoue alors que depuis son mariage elle est la collaboratrice de Louis Morisset et reprend à pied levé, l'écriture du téléroman Rue des Pignons alors présenté sur les ondes de Radio-Canada. Il dura onze ans. Après quoi, elle écrira Terre Humaine qui obtint pendant six ans, dont les trois dernières années avec la collaboration de sa petite fille Dominque Drouin, avec un égal succès qui, selon le réalisateur du téléroman, Yves Trudel, v. En 1987, elle écrit en collaboration avec Dominique Drouin Le Grand remous.

Mia Riddez -Morisset a deux enfants. Violaine Morisset, qui fit des études à la Sorbonne ainsi qu'a l'École du Louvre et Richard Morisset médecin infectiologue et microbiologiste. À sa mort en 1995, elle laissait ses deux enfants ainsi que neuf petits enfants.

Filmographie

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  • 1966-1977 : Rue des Pignons : Pauline Lafeuille
  • 1963-1966 : De 9 à 5
  • 1960-1962 : La Côte de sable : Pauline Villeneuve
  • 1960 : L'Été de la dernière enfance
  • Quatuor
    • 1955 : Née pour un petit pain
    • 1957 : Brigitte et Un homme à la fenêtre
    • 1959 : La Cellule

Scénariste

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « RIDDEZ, Mia – ARTUS » (consulté le )