Mercure (M765/P765)
Mercure (M765/P765) | |
Type | dragueur de mines/patrouilleur |
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Classe | Classe Mercure (d) |
Histoire | |
Chantier naval | Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | fin de carrière en 1991 |
Équipage | |
Équipage | 37 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 44,35 m |
Maître-bau | 8,27 m |
Tirant d'eau | 4,04 m |
Déplacement | 365 t |
Propulsion | 2 moteurs diesel MGO (Patrouilleur) 2 hélices (pas variable) |
Puissance | 2 x 1 000 cv |
Vitesse | 15 nœuds 8 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | Patrouilleur :
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Électronique | 1 radar de navigation DECCA |
Rayon d'action | 6 000 milles à 10 nœuds |
Carrière | |
Port d'attache | Arsenal de Brest |
Indicatif | M765/P765 |
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Le Mercure (M765/P765) est, à l'origine, un dragueur de mines français de type DB1 construit à Cherbourg aux CMN (Constructions Mécaniques de Normandie). Il fut reconverti en patrouilleur pour l'assistance aux pêches.
Histoire
[modifier | modifier le code]Il est considéré comme le plus abouti des dragueurs de mines construits en France, bénéficiant du retour d'expérience du Capricorne, dernier dragueur construit de la classe Sirius
Il est construit à 7 exemplaires dont 6 sont destinés à la marine fédérale allemande (Bundesmarine). Cette série a fait l'objet des nettes améliorations, tenant compte de l'expérience acquise, au niveau de l'amagnétisme et de la sécurité des équipages quant au maniement du matériel de dragage. Les mécaniciens ne font plus le quart dans la machine mais dans un local insonorisé dans la cheminée.
Service
[modifier | modifier le code]Dragueur de mines
[modifier | modifier le code]le M765 Mercure [1] a été mis en service au sein de la 23e DIDRA (DIvision de DRAgueurs) de Brest comprenant aussi 4 unités de Classe Sirius (dragueurs type D ) dont il devient le chef de division.
Equipements de dragage :
- 2 dragues mécaniques contre mines à orin.
- 1 drague magnétique à boucle flottante.
- 1 drague acoustique à marteau électrique.
- 1 drague acoustique basse fréquence.
- 1 drague explosive.
Au bout de quelques années, il est mis en réserve sous cocon.
Patrouilleur
[modifier | modifier le code]Entre 1979 et 1980, le Mercure est refondu en patrouilleur d'assistance aux pêches avec pour indicatif visuel P765. Les moteurs d'origine Mercedes-Benz sont remplacés et les installations de dragage sont débarquées. La plage arrière bénéfice de la construction de locaux adaptés et les équipements électroniques sont améliorées.
La drome comprend deux embarcations pneumatiques (6 places) avec moteur hors-bord de 20 cv.
La recrudescence de conflits sur les zones de pêche conduit l'État-Major de la Marine à lui affecter un second équipage pour augmenter son nombre de jours à la mer.
Il termine sa carrière basé au port de La Pallice et retourne à Lorient le pour y être désarmé. Il est remplacé par le patrouilleur P679 Grèbe .
Les 6 unités allemandes
[modifier | modifier le code]Ils prennent le nom de Vegesack-Klasse (Classe Vegesack) Marine allemande :
- M-1250 Vegesack (21/05/1959) - transfert Turquie en : M524 Kusadasi
- M-1251 Hameln (20/08/1959) - transfert Turquie en : M523 Kozlu
- M-1252 Detmold (21/05/1959) - transfert Turquie en : M521 Kerempe
- M-1253 Worms (30/01/1960) - transfert Turquie en : M520 Karamursel
- M-1254 Siegen (29/03/1960) - transfert Turquie en : M522 Kilimli
- M-1255 Passau (26/06/1960) - transfert Turquie en : M525 Kemer
En 1975, ils intègrent la Marine turque .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des anciens navires de la marine nationale depuis 1945
- Liste des patrouilleurs français
- Dragueurs D de type Sirius
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Dragueur (puis Patrouilleur) Mercure - site netmarine.net
- dragueur côtier Mercure - site Alabordache