Meira Delmar
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Olga Isabel Chams Eljach |
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Meira Delmar |
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Académie colombienne de la langue (en) () |
Olga Isabel Chams Eljach, née le à Barranquilla et morte le dans la même ville, connue sous le pseudonyme Meira Delmar, est une poétesse colombienne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Olga Isabel Chams Eljach naît le à Barranquilla, en Colombie[1],[2]. Fille d'émigrants libanais, elle a pour père, Julián Élias Chams, né à Almaira, dans le district du Akkar. Il émigre à la fin du XIXe siècle à Haïti puis en Colombie. De son union avec Isabel Eljach, outre Olga qui est la benjamine de la famille[2], il aura deux autres enfants, William et Alice[3].
Carrière littéraire
[modifier | modifier le code]La jeune Olga Isabel doit son goût pour la lecture, d'abord par imitation puis par ferveur, à son père qui était un lecteur passionné. Elle se souvient de lui, lisant jusque tard dans la nuit, assis sur un fauteuil à bascule[2]. Néanmoins, c'est sa mère qui lui fait découvrir l'univers de la poésie, notamment par le biais du poète libanais Gibran Khalil Gibran à travers son recueil intitulé Le Prophète[2]. Olga voue une admiration, qui perdurera dans le temps, à Juana de Ibarbourou, Gabriela Mistral et Alfonsina Storni, considérant que ces trois femmes ont constitué « une période miraculeuse » de la poésie latino-américaine[4]. Elle écrit ses premiers poèmes d'amour durant son adolescence alors, qu'à cette époque, l'amour est un sujet tabou dans sa famille d'éducation libanaise traditionnelle[3]. En 1937, alors qu'elle a tout juste quinze ans, elle envoie ses premiers poèmes à la revue cubaine Vanidades de La Habana. Quatre de ses créations, Tú me crees de piedra, Cadena, Promesa et El regalo de la lluvia, sont alors publiées dans la rubrique « Poetisas de América » (Poétesses d'Amérique)[2].
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Alba de olvido (1942)
- Sitio del amor (1944)
- Verdad del sueño (1946)
- Secreta isla (1951)
- Huésped sin sombra, Antología (1971)
- Reencuentro (1981)
- Laúd memorioso (1995)
- Alguien pasa (1998)
- Pasa El Viento: Antología Poética 1942-1998 (2000)
- Viaje al Ayer (2003)
Commémorations
[modifier | modifier le code]Le , le gouverneur du département de l'Atlántico, Rodolfo Espinosa Meola, annonce via le décret 000924 de 1998, que la bibliothèque départementale, située à Barranquilla, portera désormais le nom de Meira Delmar. À cette occasion, il déclare que cela « constitue un acte de reconnaissance élémentaire à une femme singulière qui, au-delà de ses vertus poétiques incontestables, incarne un véritable exemple de décence, de finesse et d'exquise sensualité humaine »[5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- María Mercedes Jaramillo, Betty Osorio et Ariel Castillo Mier, Meira Delmar: Poesía y prosa, Barranquilla, Ediciones Uninorte, , 789 p. (ISBN 958-8133-76-9, lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Iván Guzmán López, « Adiós a Meira Delmar », El Mundo, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Fausto Pérez Villarreal, « Meira Delmar recuerda sus primera publicaciones, hace 70 años », El Tiempo, (lire en ligne, consulté le )
- Roberto Khatlab, « Les poètes ne meurent jamais : l'histoire de Meira Delmar (Olga Chams Eljach)... », L'Orient-Le Jour, (lire en ligne [PDF], consulté le )
- Jaramillo, Osorio et Mier 2003, p. 15
- (es) « Meira encarna la poesía », El Tiempo, (lire en ligne, consulté le )