Maxilly-sur-Saône
Maxilly-sur-Saône | |||||
Mairie de Maxilly-sur-Saône. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône | ||||
Maire Mandat |
Alain Dunet 2020-2026 |
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Code postal | 21270 | ||||
Code commune | 21398 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
366 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 20′ 05″ nord, 5° 25′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 183 m Max. 236 m |
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Superficie | 7,87 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Auxonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | https://maxilly-sur-saone.fr/ | ||||
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Maxilly-sur-Saône est une commune française située dans le canton de Pontailler-sur-Saône du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Située à quelques kilomètres de la Haute-Saône, Maxilly-sur-Saône est traversée par le canal de la Marne à la Saône.
Les habitants sont appelés Maximilliens et Maximilliennes.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Sauveur | Talmay | |||
Drambon | N | Heuilley-sur-Saône | ||
O Maxilly-sur-Saône E | ||||
S | ||||
Pontailler-sur-Saône | Perrigny-sur-l'Ognon |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poyans », sur la commune de Poyans à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Maxilly-sur-Saône est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,7 %), prairies (29 %), terres arables (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (7,1 %), eaux continentales[Note 2] (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[11]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Village créé à l'époque gallo-romaine (au Ier ou IIe siècle apr. J.-C.) dont le nom latin Maxilliacus signifie « appartenant à Maxillien ou Maximin ».
En 1125, il fut rattaché au duché de Bourgogne alors qu'il faisait partie auparavant de la Comté.
Son église, mère église d'Heuilley-sur-Saône[12], au vocable de Saint Martin, dépendait alors du prieuré de Saint Léger, lui-même dépendant de Saint Germain d'Auxerre. À partir du XVIe siècle, tout en restant de jure l'èglise mère d'Heuilley, elle en devint de facto l'église annexe, le nombre d'habitants à Heuilley y étant très supérieur, ce qui fit que le curé résidant à Heuilley finit par desservir Maxilly.
En 1375, la population de Maxilly était de trente-trois feux (dont sept francs (abonnés), dix-neuf serfs et neuf misérables) lors du premier recensement de la paroisse, réalisé pour des raisons fiscales. Ces trente-trois feux (c'est-à-dire familles) représentaient environ cent-cinquante personnes.
En 1431, on comptait quarante feux (deux cents personnes environ). Cette année-là, le finage de Maxilly, comme celui d'Heuilley-sur-Saône, fut tellement affecté par des tempêtes violentes que les habitants perdirent toutes leurs récoltes et durent acheter du blé pour survivre. Vers 1775, le village comptait soixante-dix feux (deux cent cinquante personnes).
Le , Maxilly fut complètement brûlé, y compris sa maison-fort, par les armées de Gallas[13], sous la conduite de François de Mercy (Franz von Mercy) et la plupart des habitants passés au fil de l'épée[14]. Il faudra deux générations pour que, vers 1700, le village retrouve une vie normale.
En 1850, le village comptait quatre cent vingt cinq habitants et en 1897 seulement deux cent soixante six.
À près de deux kilomètres au sud du centre du village, sur le bras de la Vieille Saône, fut établi un port, sous Henri IV, appelé Port La Pierre. En 1752, il fut transféré à 200-300 mètres plus amont, sous la dénomination de Port Fleury. (nom de l'intendant sous ordre duquel il fut construit).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2021, la commune comptait 366 habitants[Note 3], en évolution de 6,09 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : 0,44 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Écluse dite d'Heuilley-sur-Saône lieu ou se termine (ou commence) le canal de la Marne à la Saône.
- Église paroissiale Saint-Martin.
-
Écluse à Maxilly-sur-Saône.
-
Église paroissiale Saint-Martin.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Gironné de gueules et de sinople[19]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Maxilly-sur-Saône et Poyans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dijon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Histoire d'Heuilley-sur-Saône de l'An 100 avant J.C à l'an 2000 Jean-Pierre Bonnin (2007)
- Désastres causés par l'armée de Gallas au duché de Bourgogne en 1636 Cl. X. Girault (1820)
- Abbé Jacques Denizot - Encyclopédie du département de la Côte-d'Or (1866-18856)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « 21398 Maxilly-sur-Saône (Côte-d'Or) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Maxilly-sur-Saône sur le site de l'Institut géographique national
- « Maxilly-sur-Saône sur le site de l'Insee »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)