Aller au contenu

Mary Jo Bang

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mary Jo Bang
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Columbia
Université Northwestern
School of the Arts de l'université Columbia (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions
Bourse Guggenheim ()
Berlin Prize (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Mary Jo Bang, née le à Waynesville, dans l'État du Missouri, est une poète, traductrice et une professeure de l'université Washington de Saint Louis de nationalité américaine.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation

[modifier | modifier le code]

Mary Jo Bang, née à Waynesville, aux États-Unis, est la fille d'Eugene D. Ward et d'Helen Sergeant, une famille issue d'un milieu humble, sa mère était femme de ménage et son père chauffeur routier. Elle a grandi dans les villes de Ferguson, dans la banlieue de Saint Louis, et de Cool Valley (Missouri)[1],[2],[3],[4],[5].

Carrière professionnelle

[modifier | modifier le code]

Elle a collaboré et collabore à diverses revues : New American Writing[6], Paris Review[7],[8], The New Yorker[9], The New Republic[10], Denver Quarterly[11], Boston Review[12], Harvard Review[13], Yale Review[14], Best American Poetry[15], [16], Jacket2[17] etc.

Elle a été la co-rédactrice en chef de la prestigieuse Boston Review (en)[18] de 1995 à 2005[19].

La poésie de Mary Jo Bang allie richesse de vocabulaire, imagerie subtile et technique avant-gardiste.

Ses thèmes sont divers : philosophiques, formalisme linguistique, postmodernisme, la culture populaire, la mort.

Vie privée

[modifier | modifier le code]

Durant ses études de sociologie elle se marie et aura un fils en 1967[20],[21]. Elle divorcera rapidement après. Elle se remarie en 1978 avec Gary Bang[22].

Le [23], son fils Michael Van Hook décède à l'âge de 37 ans[21], à la suite d'une mauvaise prescription pharmaceutique, cette épreuve lui fera envisager l'écriture comme la continuité d'un dialogue avec son fils[20], son livre Elegy lui est dédié[21].

Parcours académique

[modifier | modifier le code]

Parcours d'enseignante universitaire

[modifier | modifier le code]

Œuvres

[modifier | modifier le code]

Poèmes

[modifier | modifier le code]
  • co-écrit avec Calvin Bedient, Susan Briante, Lucie Brock-Broido, Jericho Brown, Stephen Burt , Joshua Clover & Carolyn Forché, Poems for Political Disaster, Boston Review, , 62 p. (ISBN 978-1-946511-01-0),

Traduction

[modifier | modifier le code]

Prix et distinctions (sélection)

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ (en-US) Hana Schuster, « Faculty Profile: Mary Jo Bang » Accès libre, sur The Independant Newspaper of Washington University in Saint Louis, .
  2. ↑ (en-US) « Bang, Mary Jo 1946- | Encyclopedia.com », sur encyclopedia.com (consulté le ).
  3. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang », sur enotes, .
  4. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang », sur Academy of American Poets.
  5. ↑ (en-US) Arts & Sciences, « Mary Jo Bang », sur Arts & Sciences, (consulté le ).
  6. ↑ « Issue 18 », sur New American Writing (consulté le ).
  7. ↑ (en) Mary Jo Bang, « Two Poems », The Paris Review,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang Archives – The Paris Review », sur The Paris Review (consulté le ).
  9. ↑ « “The Head of a Dancer” », sur The New Yorker (consulté le ).
  10. ↑ (en-US) « An Individual Equinox Suitable for Framing », New Republic,‎ 25, septembre 2013 (lire en ligne, consulté le ).
  11. ↑ (en) University of Denver, « Home | Denver Quarterly | University of Denver », sur du.edu (consulté le ).
  12. ↑ Intern, « Mary Jo Bang », sur Boston Review, (consulté le ).
  13. ↑ (en) « Mary Jo Bang | Harvard Review Online », sur harvardreview.org (consulté le ).
  14. ↑ (en) « The Yale Review », sur yalereview.yale.edu (consulté le ).
  15. ↑ « The Best American Poetry Series | Home Page », sur bestamericanpoetry.com (consulté le ).
  16. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang - American Academy », American Academy,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. ↑ (en) « Jacket 12 - Mary Jo Bang - six poems », sur jacketmagazine.com (consulté le ).
  18. ↑ « Boston Review », sur Boston Review (consulté le ).
  19. ↑ « An Evening of Poetry with Boston Review at Harvard Book Store », Harvard Square,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. ↑ a et b « Faculty Profile: Mary Jo Bang », Student Life,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. ↑ a b et c « Mary Jo Bang — Elegy », sur greatamericanpinup.blogspot.fr (consulté le ).
  22. ↑ (en) « Mary Jo Bang Biography - eNotes.com », sur eNotes (consulté le ).
  23. ↑ (en-US) « Paid Notice: Deaths VAN HOOK, MICHAEL DONNER », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
  24. ↑ (en) Gale, Cengage Learning, A Study Guide for Mary Jo Bang's "Allegory", Gale, Cengage Learning, (ISBN 978-1-4103-3963-8, lire en ligne).
  25. ↑ (en) « Mary Jo Bang », Penny's poetry pages Wiki,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. ↑ a et b (en) « Mary Jo Bang | Department of English »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur english.artsci.wustl.edu (consulté le ).
  27. ↑ (en) « Mary Jo Bang | Columbia - School of the Arts », sur arts.columbia.edu (consulté le ).
  28. ↑ (en) « Columbia University School of the Arts | Poets & Writers », sur pw.org (consulté le ).
  29. ↑ a b c d et e « MARY JO BANG »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur english.artsci.wustl.edu, .
  30. ↑ « Columbia College Chicago », sur colum.edu (consulté le ).
  31. ↑ (en-US) « Fiction Book Review: Apology for Want by Mary Jo Bang, Author University Press of New England $13.95 (80p) ISBN 978-0-87451-822-1 », sur PublishersWeekly.com (consulté le ).
  32. ↑ (en-US) Bonnie Blader, « Louise in Love | The Downstream Extremity of the Isle of Swans | Rain Taxi » (consulté le ).
  33. ↑ (en-US) David Kirby, « Louise in Love », sur archive.nytimes.com, (consulté le ).
  34. ↑ (en-US) Rachel Barenblat, « 'The Downstream Extremity of the Isle of Swans' reviewed by Rachel Barenblat », sur Pif Magazine (consulté le ).
  35. ↑ (en-US) David Orr, « In Memoriam », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  36. ↑ (en-US) Jerry Adler, « Poetry: Mary Jo Bang's Dark, Inspirational 'Elegy' », Newsweek,‎ (lire en ligne)
  37. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang Examines Grief's Poetic Form, the Elegy », sur PBS NewsHour, (consulté le ).
  38. ↑ (en-US) Karla Kesley, « The Bride of E – Constant Critic » (consulté le ).
  39. ↑ (en-US) « ‘The Last Two Seconds’ by Mary Jo Bang »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Coldfront (consulté le ).
  40. ↑ (en-US) « Issue Thirteen: Meriwether Clarke | The Adroit Journal », sur The Adroit Journal (consulté le ).
  41. ↑ (en-US) David Orr, « The Best Poetry Books of 2015 », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  42. ↑ (en-US) Jeremy McGuire, « a book review : Inferno: A New Translation », sur nyjournalofbooks.com (consulté le ).
  43. ↑ (en-US) Donna Baier Stein, « Mary Jo Bang Translates Dante's Poetry with Pop Culture Twist », sur Tiferet Journal, (consulté le ).
  44. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang Discusses Purgatorio », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
  45. ↑ (en-US) « Mary Jo Bang »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Washington University in Saint Louis Arts & Sciences.
  46. ↑ a b et c « Bang, Mary Jo 1946- | Encyclopedia.com », sur encyclopedia.com (consulté le ).
  47. ↑ (en-US) « The Hodder Fellowship », sur Lewis Center for the Arts (consulté le ).
  48. ↑ (en-US) Poetry Foundation, « Mary Jo Bang », sur Poetry Foundation, (consulté le ).
  49. ↑ (en-US) « John Simon Guggenheim Foundation | Mary Jo Bang » (consulté le ).
  50. ↑ (en-US) « Award Winners », sur Poetry Society of America (consulté le ).
  51. ↑ (en-US) « Poet Mary Jo Bang wins National Book Critics Circle Award in poetry | The Source | Washington University in St. Louis », sur The Source, (consulté le ).
  52. ↑ (en) « 2009 Winners », sur Poetry Society of America (consulté le ).
  53. ↑ (en-US) « Poet Mary Jo Bang receives Berlin Prize Fellowship | The Source | Washington University in St. Louis », sur The Source, (consulté le ).

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Notices dans des encyclopédies et manuels de références

[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Michael Collier (dir.), The New American Poets: A Bread Loaf Anthology, Hanover, New Hampshire, University Press of New England, , 280 p. (ISBN 9780874519648, lire en ligne), p. 13-16,
  • (en-US) Jeffrey H. Gray, James McCorkle & Mary Balkun (dir.), The Greenwood Encyclopedia Of American Poets And Poetry, volume 1 :A -- C, Westport, Connecticut, Greenwood Press, , 357 p. (ISBN 9780313330094, lire en ligne), p. 84-85,
  • (en-US) Heather McHugh & David Lehman, The Best American Poetry 2007, New York, Scribner Book Company, , 169 p. (ISBN 9780743299732, lire en ligne), p. 4-7,

Articles

[modifier | modifier le code]
  • (en-US) Mary Ellen Benson, « Turning Life and Death into Poetry », Washington University in Saint Louis Magazine,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Jennifer Kronovet, « A Talk with Mary Jo Bang », Stop Smiling,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) David Orr, « In Memoriam », The New York Times,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Susan Killenberg McGinn, « Poet’s perfect profession », The Source / Washington University in Saint Louis,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Susie DeFord, « Mary Jo Bang: The Bride of Alliteration by Susie DeFord », Bomb Magazine,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Karla Kelsey, « The Bride of E », Constant Critic,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Astri von Arbin Ahlander, « Mary Jo Bang: On Learning, Self-Discipline, and Taking the Road Less Traveled », 99U,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) « Six Poets, Six Questions: Mary Jo Bang in Conversation », Academy of American Poets,‎ (lire en ligne)
  • (en-US) Mike Melia, « Q&A: Mary Jo Bang’s Translation of ‘Inferno’ Offers a Fresh Taste of Hell », PBS News Hour,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Jennifer K. Dick, « The World Anew: Mary Jo Bang and Jennifer K. Dick in Conversation », Academy of American Poets,‎ (lire en ligne)
  • (en-US) Katrine Øgaard Jensen, « How the Hell: Mary Jo Bang on Inferno and the Craft of Translation », Columbia: A Journal of Literature and Art, No. 53,‎ , p. 160-166 (7 pages) (lire en ligne)
  • (en-US) « In love with language: An interview with U.S. poet Mary Jo Bang », The Tico Times,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Kevin Young, « Mary Jo Bang Discusses Purgatorio », The New Yorker,‎ (lire en ligne),

Liens externes

[modifier | modifier le code]


Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mary_Jo_Bang&oldid=211709630 ».