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Martin Carter

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Martin Carter
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Phyllis Carter

Martin Wylde Carter, né le à Georgetown en Guyane britannique et mort dans la même ville le , est un poète guyanien.

Martin Carter naît le [1],[2]. Sa famille, d'ascendance africaine, indienne et européenne, fait partie de la classe moyenne créole du Guyana. Martin Carter fréquente le Queen's College de Georgetown entre 1939 et 1945. Puis il obtient un emploi dans la fonction publique, d'abord dans la poste, puis comme secrétaire du directeur des prisons. Toujours en 1945, il semble probable qu'il entre en contact avec les idées marxistes diffusées par Cheddi et Janet Jagan.

Martin Carter refuse de régler l’amende de 100 $ pour avoir participé à une manifestation illégale en et est incarcéré de ce fait 2 mois à compter du de la même année[3].

Martin Carter officie en 1966 et 1967 en tant que membre de la délégation du Guyana auprès des Nations Unies. Il est ensuite ministre de l'Information du Guyana jusqu’à sa démission en 1971[2],[4].

En , il fait partie de l’équipe de direction qui lance le journal Stabroek News[5].

Martin Carter a pour épouse Phyllis Carter[1],[6].

Martin Carter meurt le [1], à son domicile, rue Lamaha[7]. La présidente du Guyana Janet Jagan qui ne peut se rendre aux funérailles de Martin en l’église du Sacré-Cœur de Georgetown, craignant pour sa sécurité, rédige l’éloge funèbre de Martin Carter[8]. Elle prend aussi la décision de faire enterrer le corps de l’artiste aux Seven Ponds du Guyana Botanical Gardens (en)[9],[10].

Œuvres publiées

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  • The Hill of Fire Glows Red, Miniature Poets, 1951
  • Poems of Resistance from British Guiana, Lawrence and Wishart, 1954
  • Poems of Succession, Londres, New Beacon, 1977.
  • Poems of Affinity, Release, 1980.
  • Selected Poems, Demerara, 1989.
  • University of Hunger: Collected Poems and Selected Prose, éd. Gemma Robinson, Bloodaxe, 2006.

Bibliographie

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  • (en) Lloyd W. Brown, « Martin Wylde Carter », dans : In Daryl Cumber Dance (dir.), Fifty Caribbean Writers: A Bio-Bibliographical Sourcebook, New York, Greenwood, 1986, p. 108–114 (ISBN 0-313-23939-8).
  • (en) Al Creighton, Al, « The Mob at the Door: A 'Biography' of Martin Carter », dans Guyana Under Siege, décembre 2001.
  • (en) Ameena Gafoor, « In Memory of Martin Carter », dans Kaieteur News, 14 décembre 2008.
  • (en) Rupert Roopnaraine, « Martin Carter and Politics », dans : Stewart Brown (dir.), All are Involved: The Art of Martin Carter, Leeds, Peepal Tree, 2000, p. 48–55 (ISBN 978-1-900715-26-3).
  • (en) Clem Seecharan, Clem(2000). "« The Shape of the Passion: The Historical Context of Martin Carter's Poetry of Protest », 1951–1964", dans : Stewart Brown (dir.), All are Involved: The Art of Martin Carter, Leeds, Peepal Tree, 2000, p. 24-47 (ISBN 978-1-900715-26-3).

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b et c (en-US) « Students in tribute to Martin Carter », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le ).
  2. a et b (es) « Reigniting the life & work of Guyana’s most significant poet, Martin Carter –composed his most important collection of poetry in prison », sur guyanachronicle.com, Georgetown, (consulté le ).
  3. (en) « More Leftist Leaders Imprisoned In Guiana », The Windsor Daily Star, Windsor, vol. 73, no 28,‎ , p. 12.
  4. (en) Francis Quamina Farrier, « Guyanese Poetry; like a growing tree », sur guyanachronicle.com, Georgetown, (consulté le ).
  5. (en) « Complementary issue », Stabroek News, vol. 1, no 1,‎ , p. 1-2 (lire en ligne).
  6. « ‘From lip to lip’: How Martin Carter teaches us to talk », sur stabroeknews.com, Georgetown, (consulté le ).
  7. (en) « A timely assurance », Sunday Stabroek, Georgetown, vol. 11, no 339,‎ , p. 1 et 11.
  8. (en-US) Ian McDonald, « Extraordinary People – Martin Carter », sur stabroeknews.com, Stabroek News, Georgetown, (consulté le )
  9. (en) Freddie Kissoon, « Martin Carter: The MI-5 files on Guyana », sur guyanachronicle.com, Guyana Chronicle, Georgetown, (consulté le ).
  10. (en) « Proposal made to rename Botanical Gardens after Burnham », sur stabroeknews.com, (consulté le ).