Marie Bartette
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Marie Bartette Écouter, née le à Albi (Tarn) et morte le à Saint-Séverin (Charente), est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marie Bartette est la fille d'un officier, alors en poste à Albi. Après la mort de son père, elle rejoint sa mère et son petit frère à Saint-André-de-Cubzac (Gironde), obtient son brevet supérieur puis travaille pour la Lloyds and National Provincial Foreign Bank (en) à Paris et enfin à Bordeaux. Elle finit par démissionner pour soutenir sa mère malade et déménage à Arcachon, où elle devient la propriétaire de la mercerie Au Bonheur des dames sur la place de la mairie[2].
Elle est très intéressée par la politique et sa boutique devient bientôt un lieu de réunion pour ses amis engagés dans le combat électoral. Les deux issues de la boutique seront utiles lorsqu'elle s'investira dans la Résistance arcachonnaise à partir de 1940, servant de boîte aux lettres sous le nom de code « L'Hirondelle »[2].
Elle est à l'origine du premier groupe OCM (Organisation civile et militaire) et a des responsabilités dans le réseau de résistance Jove.
Marie Bartette est arrêtée le 30 juin 1944. Elle est enfermée au fort du Hâ à Bordeaux, puis au Bouscat, siège de la Gestapo. Elle est ensuite déportée à Ravensbrück et finalement transférée à Dachau, où elle est affectée au Kommando Agfa. À la fin de la guerre, elle subit une marche forcée avant d'être libérée par l'avance américaine au village de Wolfratshausen, le [3]. Elle revient à Arcachon fin et reprend la gestion de son magasin[2].
Elle meurt en 1961 à Saint-Séverin (Charente). Une stèle réalisée par Claude Bouscau lui rend hommage au cimetière d'Arcachon ; elle figure une hirondelle libérée d'une chaîne[2].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur par décret du [2].
- Croix de guerre –[2].
Lieux portant son nom
[modifier | modifier le code]- Arcachon : Collège Marie-Bartette
Références
[modifier | modifier le code]- « https://archives.gironde.fr/archive/egf/FRAD033_EFG/view:4752 »,
- « 150 ans d’histoire au cimetière d’Arcachon », sur Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, (consulté le ).
- Laurent Lutaud et Patricia Di ScalaHarmattan, Les naufragés et les rescapés du "Train fantôme", , 249 p. (lire en ligne )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Boyé, Arcachon raconté par ses rues et ses lieux-dits, Société historique et archéologique d'Arcachon et du pays de Buch, 2001.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Biographie de Marie Bartette
- « Marie Bartette – Les étapes d’une déportée », Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, Journal d’Arcachon à partir du n°45 du 16 juin 1945 au 30 mars 1946 : 1, 2
- « Mémoires posthumes de Marie Bartette », Société historique et archéologique d'Arcachon et du Pays de Buch, Journal d’Arcachon à partir du n°1162 du 3 décembre 1966 : 1, 2, 3, 4, 5.
- Résistante française
- Déporté résistant
- Survivant du camp de concentration de Dachau
- Survivant de Ravensbrück
- Personnalité liée à Arcachon
- Naissance à Albi
- Naissance en septembre 1893
- Décès en novembre 1961
- Décès à 68 ans
- Décès en Charente
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1954
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Organisation civile et militaire