Marie Alizon
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Marie Alizon (née le à Rennes et morte le à Auschwitz) est une résistante française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Résistance
[modifier | modifier le code]Fille d'hôteliers, Aimée Marie Françoise Alizon prend la direction de l'entreprise familiale lorsque sa mère tombe gravement malade.
Marie Alizon et sa sœur Simone entrent en contact avec le réseau Johnny en . Ce réseau opère en Bretagne depuis et s’occupe principalement des bateaux de guerre allemands stationnés à Brest, lorsqu’à la suite d’arrestations, le réseau doit abandonner ses points d’émission du Finistère. C’est à Rennes que le réseau s’installe et Marie et Simone Alizon reçoivent les renseignements « codés » qu’elles transmettent par la suite aux radios du réseau qui radiotélégraphient à Londres. Deux opérateurs radios seront hébergés dans l’hôtel, où les membres du réseau sont accueillis lors de leurs déplacements à Rennes.
Arrestation
[modifier | modifier le code]Marie et Simone Alizon sont arrêtées par la Feldgendarmerie les 13 et . Incarcérées quelques jours à Rennes, elles sont ensuite transférées à la prison de la Santé à Paris, puis à la maison d’arrêt de Fresnes et finalement, le , au fort de Romainville. Elles n'apprennent qu'en la mort de leur mère intervenue le .
Déportation
[modifier | modifier le code]Elles sont déportées ensemble au camp d’Auschwitz le (par le convoi des 31000). Marie meurt, épuisée, des suites d'une otite non soignée après avoir été transférée au revier le [1].
Simone Alizon survit aux camps, conservant d'importantes séquelles. Elle se marie avec l’un des fondateurs du réseau Johnny, Jean Le Roux.
Distinctions et hommage
[modifier | modifier le code]Distinctions
[modifier | modifier le code]- Médaille de la Résistance française à titre posthume (décret du 26 juin 1956)[2],[3]
- Morte pour la France[2]
Odonymie
[modifier | modifier le code]Les deux sœurs Marie et Simone Alizon ont une rue à Rennes à leurs noms[2].
Exposition
[modifier | modifier le code]Elle fait partie des 16 femmes dont le parcours est présenté dans le cadre de l'exposition temporaire « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 » organisée par les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) du au [4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Caroline Moorehead (trad. de l'anglais), Un train en hiver, Paris, Cherche Midi, , 592 p. (ISBN 978-2-266-25872-2), p. 344
- Paulina Brault, « Nom de rue donné à la mémoire de Marie et Simone Alizon, résistantes-dèportées, membres du réseau Johnny », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
- « Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
- Archives nationales, « Expositions » (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Résistance intérieure française
- Femmes dans la Résistance intérieure française
- Réseau Johnny
- Convoi des 31000
- Auschwitz
Lien externe
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- Biographie de Marie et Simone Alizon, sur memoirevive.org
- Résistante française
- Femmes pendant la Seconde Guerre mondiale
- Prisonnier à la prison de la Santé
- Prisonnier au centre pénitentiaire de Fresnes
- Déporté au camp d'Auschwitz
- Titulaire de la médaille de la Résistance française
- Naissance à Rennes
- Naissance en mai 1921
- Décès en juin 1943
- Décès à 22 ans
- Décès à Auschwitz
- Mort en déportation
- Mort en camp de concentration
- Mort pour la France