Maria Teresa Parpagliolo
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Père |
Luigi Parpagliolo (d) |
Maria Teresa Parpagliolo, née à Rome en 1903 et morte en 1974 dans la même ville, est une architecte paysagiste italienne qui a travaillé sur des projets privés et publics en Italie et en Grande-Bretagne de 1920 jusqu'à sa mort[1].
Elle était membre du Landscape Institute (en) britannique et considérée comme l'une des pionnières de l'aménagement paysager européen[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Maria Teresa Parpagliolo a étudié avec le paysagiste Percy Stephen Cane (en) de 1931 à 1932[3], et a travaillé sur le projet de cimetière militaire français à Rome en 1944, qui ne voit pas le jour, avec Elena Luzzatto Valentini[3]. Elle a également contribué à la fondation de la International Federation of Landscape Architects (en) en 1948[1]. Elle a travaillé sur le jardin du restaurant Regatta lors du Festival de Grande-Bretagne en 1951[2]. En 1963, Maria Teresa Parpagliolo a conçu le jardin de l'hôtel Cavalieri de Rome[4].
Projets réalisés
[modifier | modifier le code]- 1930-1932 : jardins publics à la Triennale de Monza et à Littoria.
- 1939 : projet pour l'exposition de jardins italiens au E42 (avec l'architecte Giuseppe Meccoli).
- 1940-1942 : directrice de l'Office des parcs et jardins de la municipalité de Rome.
- 1945-1946 : cimetière militaire français de Monte Mario à Rome (avec l'architecte Elena Luzzatto (en)).
- 1946 : jardins des dunes à Mablethorpe et à Sutton-on-Sea (avec l'architecte Sylvia Crowe).
- 1949-1951 : jardin du restaurant Regatta et du pavillon de l'histoire humaine au Festival de Grande-Bretagne.
- 1952-1970 : espaces verts et jardins des quartiers résidentiels romains de Vigna Clara, Due Pini, Villa Lontana, Valle Aurelia, Via Nomentana, Balduina, Horti Flaviani, Prato della Signora, Olgiata et Casal Palocco.
- 1963 : conception du parc de l'hôtel Hilton Cavalieri de Rome.
- 1968 : atrium et jardin intérieur du siège de la RAI à Viale Mazzini.
- 1970 : jardins de la Fondation Agnelli à Turin.
- 1970-1971 : projet pour le jardin Bagh-e Babur à Kaboul (commandé par l'IsMEO[5].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maria Teresa Parpagliolo » (voir la liste des auteurs).
- (en) Dümpelmann, « Parpagliolo Shephard, Maria Teresa », Oxford University Press, (DOI 10.1093/acref/9780198662556.001.0001/acref-9780198662556-e-1273, consulté le )
- (en-US) Says, « Discovering the Landscape: From London traffic to an Italian Prisoner of War camp », The MERL, (consulté le )
- Pier Paola Penzo, « Maria Teresa Parpagliolo Shephard », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber (éd.), Dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions des femmes, (lire en ligne).
- (en) « Meet the Women Behind Some of the World’s Most Beautiful Gardens », Architectural Digest (consulté le )
- (it) Sonja Dümpelmann, Maria Teresa Parpagliolo Shephard (1903–1974): pioniera di una nuova cultura del giardino tra tradizione e modernità (lire en ligne), p. 24-25
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :