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Maria Caterina Negri

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Maria Caterina Negri
Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Fratrie
Rosa Negri (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture

Maria Caterina Negri (Bologne, - après 1744) est une cantatrice (contralto) italienne qui a créé de nombreux rôles dans des opéras (particulièrement de Haendel) au XVIIIe siècle. Elle a principalement interprété des rôles travestis (de personnages masculins) ou de femme guerrière telles que Bradamante.

Maria Caterina Negri est née à Bologne et a fait ses débuts de chanteuse à l'âge de 15 ans. Sa dernière prestation a été en 1744. La date et le lieu de sa mort sont inconnus. Dans sa jeunesse, sa voix était réputée pour son agilité et sa tessiture étendue[1].

La vie et la carrière

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Maria Caterina Negri est née à Bologne fille d'Antonio Negri et de son épouse Teresa Maranelli. On sait peu de choses sur ses années de jeunesse et sa formation. Cependant, d'après François-Joseph Fétis, elle aurait étudié à Bologne auprès du castrat Antonio Pasi. Elle a à peine 15 ans lorsqu'elle fait ses débuts au Teatro Formagliari à Bologne pendant la saison de carnaval de 1719 dans les opéras Il trionfo di Camilla de Giovanni Bononcini et La Partenope de Luca Antonio Predieri (1668–1767). Elle chante ensuite pour plusieurs théâtres d'opéra en Italie jusqu'en 1724, quand elle rejoint la compagnie d'Antonio Denzio (en) (1689 – après 1763) qui se produit au théâtre de Franz Anton von Sporck à Prague.

Elle revient en Italie en 1727 et chante au Teatro Sant'Angelo de Venise dans des opéras de Vivaldi pendant deux saisons. Selon Egidio Pozzi, biographe de Vivaldi, elle est connue pour son tempérament explosif, que ce soit à la ville ou sur scène. L'année précédente, à Prague, son litige avec l'impresario du théâtre Sporck se termine par des démélés avec la police qui arrive chez elle en la menaçant d'arrestation pour violation de contrat[2]. A Venise, Vivaldi lui confie les rôles du tyran Arsace dans Rosilena ed Oronta et de Bradamante dans Orlando furioso (elle reprendra ce même dernier rôle, six ans plus tard dans l'Alcina de Haendel). Elle se produit dans différentes villes d'Italie pendant cinq ans, ainsi qu'à Francfort en 1732 ; elle y chante lors de la création du Siface re di Numidie de Giuseppe Maria Nelvi (1698–1756)[3].

De l'automne 1733 jusqu'à l'été 1737, elle travaille à Londres pour la compagnie d'opéra de Haendel, tout d'abord au King's Theatre puis au Théâtre Royal (Covent Garden). En tant que seconda donna elle apparaît dans de nombreux opéras, des oratorios, et des feste teatrali. Elle retourne ensuite en Italie, où elle continue à chanter, et se produit également à Lisbonne en . Sa dernière prestation a lieu à Bologne en août 1744 dans Gli sponsali di Enea de Lorenzo Gibelli (1718–1812). On perd ensuite sa trace et même sa date de décès est inconnue.

Selon le musicologue Giovanni Andrea Sechi, le dessin d'Anton Maria Zanetti (1680-1767) représentant une chanteuse en travesti et intitulé « La Negri » (voir l'image à droite) serait probablement un portrait de Maria Caterina Negri et non, comme on le pensait auparavant, celui de la soprano Antonia Negri Tomii (alias « La Mestrina »)[1].

Rôles créés

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  1. Sauf indication contraire, toutes les notes de cette section réfèrent à l'ouvrage de Casaglia (2005)

Références

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  1. a et b Sechi, Giovanni Andrea (2013) "Negri, Maria Caterina". (it) Dizionario biografico degli Italiani, consulté le 30 mars 2016
  2. Pozzi, Egidio (2007). Vivaldi, p. 275. L'epos. (ISBN 8883022424) (it)
  3. Fétis, François-Joseph (1841). "Negri, Marie-Anne-Catherine", pp. 25–26. Biographie universelle des musiciens, Vol. 7. Méline, Cans et Cie
  4. Casaglia, Gherardo (2005)."Maria Caterina Negri". Almanacco Amadeus. Retrieved 28 mars 2016 (it)
  5. Reinhard Strohm (2008). The Operas of Antonio Vivaldi p. 446–447. L.S. Olschki. (ISBN 8822256824) (en).
  6. Mamy, Sylvie (2011). Antonio Vivaldi, p. 221. Fayard. (ISBN 2213665796)
  7. Siface, ré di Numidia (livret imprimé pour la première, janvier 1732)
  8. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 592

Liens externes

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