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Margaux De Ré

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Margaux De Ré
Fonctions
Députée au Parlement bruxellois
En fonction depuis le
(5 ans, 3 mois et 2 jours)
Élection 26 mai 2019
Législature 7e
Prédécesseur Rajae Maouane
Députée au Parlement de la Communauté française de Belgique
En fonction depuis le
(2 mois et 29 jours)
Élection 26 mai 2019
Circonscription Région bruxelloise
Législature 10e
Biographie
Nom de naissance Margaux De Ré
Date de naissance (34 ans)
Lieu de naissance (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique Ecolo

Margaux De Ré, née le , est une femme politique belgo-italienne membre d'Ecolo.

Parcours scolaire et professionnel

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D'origine liégeoise et issue d'un milieu ouvrier avec un père immigré italien[1], Margaux De Ré dispose d'un bachelier en information et communication et d'un master en art du spectacle (spécialisation cinéma) de l'ULiège.

De 2014 à 2015, elle travaille comme attachée à la direction de la bibliothèque de l'ULiège puis en septembre 2015 cofonde la start-up NextRide,[2] une application destinée à faciliter la mobilité. Elle y est également chargée de communication.

Par la suite, elle officie comme responsable de la communication auprès d'Ecolo plus précisément en ce qui concerne la communication numérique.

Parcours politique

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Proche d'Ecolo après avoir travaillé avec le parti sur sa stratégie de communication, elle est seizième sur la liste bruxelloise du parti aux élections régionales de 2019.

Si dans un premier temps, elle n'est pas élue, en septembre 2019, elle remplace Rajae Maouane dans l'enceinte bruxelloise ainsi qu'au parlement de la Communauté française, à la suite de la démission de celle-ci désirant s’investir à temps plein dans sa nouvelle fonction de co-présidente d'Ecolo.

Le 28 novembre 2019, elle participe à la modification du règlement du Parlement bruxellois afin de créer la toute première Commission de l’égalité des chances et des droits des femmes[3]. Elle en devient la première présidente[4], avec pour objectif de "rendre plus audible la parole des femmes"[1].

En 2021, elle se voit médiatisée aux côtés des manifestantes lors des différents rassemblements visant à dénoncer les agressions des femmes dans le monde de la nuit lors de l'avènement du mouvement #BalanceTonBar, dans le prolongement du Mouvement Me Too[5].

Elle est à l'origine de plusieurs projets parlementaires en lien avec l'endométriose[6]. Son travail sur la maladie est relayé dans la presse[7].

Le projet proposé défend:

  • L'importance de soutenir les campagnes de sensibilisation, notamment via les écoles.
  • La formation et la sensibilisation des professionnels de la santé vis-à-vis de la maladie.
  • Le soutien à la recherche scientifique.
  • La mise en place d'une étude officielle sur la maladie[8].

En décembre 2023, elle exprime son soutien à une pétition citoyenne[9]demandant le changement de nom de la station de métro STIB "Pétillon". En effet, cette dénomination rend hommage au Major d'Artillerie Arthur Pétillon[10], un colon ayant officié au Congo, pendant la colonisation belge sous Léopold II[11],[12]; hommage problématique selon les lanceurs de la pétition.

Le même mois, elle porte plainte à l'OCDE, avec trois autres personnalités politiques (France Masai, Samuel Cogolati et Olivier Bierin), contre la marque de Fast-Fashion Shein pour son implication dans le génocide des Ouighours[13].

En Avril 2024, elle dépose un projet de résolution en vue de lutter contre les violences obstétricales[14].

Elle se représente pour les élections régionales de 2024, où elle passe de la seizième à la neuvième place sur la liste Ecolo de la Région bruxelloise[15].

Elle est réélue le 9 juin 2024 pour un second mandat de cinq ans[16].

Mandats politiques

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Notes et références

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  1. « Margaux De Ré (Ecolo), la députée inattendue », sur Édition digitale de Charleroi, (consulté le ).
  2. Voir les statuts de la sprl NextRide déposés au Moniteur belge le 14 septembre 2015.
  3. (fr   nl) Parlement bruxellois, « PROPOSITION DE MODIFICATION DU RÈGLEMENT » Accès libre [PDF], sur parlement.brussels, (consulté le ).
  4. « Nouvelle commission permanente de l’égalité des chances et des droits des femmes », sur Parlement Bruxellois, (consulté le ).
  5. « #Balancetonbar, le mouvement qui cible les bars où des agresseurs au GHB sévissent », sur rts.ch, (consulté le ).
  6. PARLEMENT DE LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE, « 350 (2021-2022) - N°1 - PROPOSITION DE RÉSOLUTION RELATIVE À UNE PLUS GRANDE SENSIBILISATION ET UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DE L'ENDOMÉTRIOSE » Accès libre [PDF], (consulté le ).
  7. Pascale Serret, « Endométriose: «La douleur, ce n’est pas normal»... et le monde politique s’y intéresse enfin », sur lavenir.net, (consulté le ).
  8. « Endométriose : deux projets de résolution au parlement pour améliorer la formation des médecins », sur lespecialiste.be (consulté le ).
  9. « Signez la pétition », sur Change.org (consulté le ).
  10. « Major Pétillon », sur reflexcity.net (consulté le ).
  11. Les News 24, « LN24: La 1re chaîne d'info en Belgique », sur LN24 (consulté le ).
  12. « Notre passé colonial est inscrit dans l’espace public », sur Le Soir, (consulté le ).
  13. « Quatre députés demandent des sanctions contre Shein auprès de l’OCDE », sur Le Soir, (consulté le ).
  14. Parlement Bruxellois, « PROPOSITION DE RÉSOLUTION relative à la lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales », Parlement bruxellois,‎ (chrome-extension://efaidnbmnnnibpcajpcglclefindmkaj/http://weblex.brussels/data/crb/doc/2023-24/150368/images.pdf [PDF])
  15. Adrien de Marneffe, « Le retour d’Olivier Deleuze, la montée en puissance de Margaux de Ré et de Marie Lecocq, un échevin de Woluwe : Ecolo Bruxelles dévoile ses listes », sur DHnet, (consulté le ).
  16. « Votes nominatifs », sur elections2024.belgium.be.

Liens externes

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