Aller au contenu

Marcillat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Marcillat
Marcillat
Église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Combrailles Sioule et Morge
Maire
Mandat
Bernard Lescure
2020-2026
Code postal 63440
Code commune 63208
Démographie
Population
municipale
325 hab. (2021 en évolution de  15,66 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 04′ 50″ nord, 3° 02′ 16″ est
Altitude Min. 340 m
Max. 650 m
Superficie 11,76 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Georges-de-Mons
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Marcillat
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Marcillat
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Voir sur la carte topographique du Puy-de-Dôme
Marcillat
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Marcillat

Marcillat est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Marcillat est située au nord du département du Puy-de-Dôme. Six communes sont limitrophes[1] :

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 847,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Marcillat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].

Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,5 %), forêts (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par les routes départementales 15 (reliant Saint-Gal-sur-Sioule au nord-ouest à Saint-Hilaire-la-Croix au sud, vers la route départementale 2144, ancienne route nationale 144, en direction de Riom et Clermont-Ferrand), 50 (reliant Ébreuil et Saint-Quintin-sur-Sioule, au nord-est, à Saint-Pardoux, vers la D 2144, en direction de Saint-Éloy-les-Mines ; cette route passe par le lieu-dit Mathas), 99 (reliant Saint-Quintin-sur-Sioule à la D 2144 à l'ouest) et 99a[1].

De l'anthrotoponyme gallo-romain Marcilliacum.

Deux seigneuries se partageaient le territoire de la commune sous l'Ancien Régime : la seigneurie de Marcillat et la seigneurie de Matha(s), qui ont souvent appartenu aux mêmes familles. De la seconde, il reste la tour de Mathas, au village de ce nom.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Marcillat est membre de la communauté de communes Combrailles Sioule et Morge[9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Manzat[13]. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14]. Jusqu'en 2016, elle était membre de la communauté de communes du Pays de Menat[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Jusqu'en , elle faisait partie du canton de Menat[16].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Georges-de-Mons pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[16].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Élections de 2020

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Marcillat, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[17] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-et-un candidats en lice, onze ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 77,31 %[19].

Chronologie des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1794   Laniray    
1800 1807 Jean Mathieu    
         
1811 1822 Etienne Migeon    
1822 1832 François-Gilbert Mandet    
1832 1837 Jean Mathieu    
1837 1848 Étienne Lescure    
1848 1849 Marien Laniray    
1849 1852 Jean Mathieu    
1852 1853 Étienne Lescure    
1853 1861 Marien Laniray    
1861 1866 Annet Channier    
1866 1876 Charles-Joseph-Amédée du Crozet   Avocat à la cour d'appel de Riom
1876 1877 Gilbert Lescure    
1877 1882 Antoine Mosnier    
1882 1888 Gilbert Lescure    
1888 1900 Jean Mathieu    
1900 1929 Gervais Fourtin    
1929 1929 Simon Miolane    
1929 1935 Antonin Jaffeux    
1935 1944 Alphonse Jaffeux    
1944 mai 1953 Marcel Malcourant    
mai 1953 juin 1995 Marcel Peyronnet    
juin 1995 En cours
(au )
Bernard Lescure[20],[21] PCF Retraité de l'enseignement[22]
Conseiller général du canton de Menat (2008-2015)

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 325 habitants[Note 2], en évolution de 15,66 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : 2,28 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
546649571677708776779742751
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
754717719726760786775797782
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
726730662575529460439386308
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
316304232235213202195264280
2021 - - - - - - - -
325--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Tour de Mathas, vestige de l'ancienne seigneurie de Mathas, au village de Mathas, sur la route d'Ébreuil à Saint-Pardoux.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Géoportail (consulté le 20 avril 2017).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Marcillat et Échassières », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Echassières_sapc », sur la commune d'Échassières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Marcillat ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. Arrêté no 16-02965 du 19 décembre 2016 « prononçant la fusion des communautés de communes « Côtes de Combrailles » et « Manzat Communauté » étendue aux communes de : Blot L'Église, Lisseuil, Marcillat, Saint-Gal-sur-Sioule, Saint-Pardoux, Saint-Quintin-sur-Sioule, Saint-Rémy de Blot et Pouzol […] à compter du  », et arrêté rectificatif no 16-02982 du 22 décembre 2016, parus au recueil des actes administratifs no 63-2016-065 [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, 23 décembre 2016 (consulté le 23 décembre 2016), p. 127-139 et 143-145.
  14. « CC Combrailles Sioule et Morge (No SIREN : 200072098) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  15. « CC du Pays de Menat (No SIREN : 246300685) », sur la base nationale sur l'intercommunalité, (consulté le ).
  16. a et b « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  17. Article L. 252 du Code électoral.
  18. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  19. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  21. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], sur mairesruraux63.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 5.
  22. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 30 (édition du Puy-de-Dôme).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.