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Manfred Bukofzer

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Manfred Bukofzer
Naissance
Oldenbourg
Drapeau du Grand-duché d'Oldenbourg Grand-duché d'Oldenbourg
Décès (à 45 ans)
Oakland, Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Drapeau de l'Allemagne AllemagneDrapeau des États-Unis États-Unis
Profession
Formation

Manfred Bukofzer (né le , mort le ) est un musicologue et un humaniste germano-américain.

Il fait ses études à l'université de Heidelberg et au conservatoire Stern à Berlin[1] avec Friedrich Blume (musicologie) et Paul Hindemith (composition)[2] ainsi qu'avec Michael Taube[3], mais il quitte l'Allemagne en 1933, se rendant à Bâle pour y passer son doctorat (1936 : Geschichte des englischen Diskants und des Fauxbourdons nach den theoretischen Quellen)[2],[1] avec Jacques Handschin[2]. En 1939, il s'installe aux États-Unis et devient citoyen américain en 1945[1]. Après avoir enseigné à Cleveland (Western Reserve University, 1940–1941)[2], il enseigne à l'Université de Californie à Berkeley de 1941 jusqu'à sa mort[1],[2].

Bukofzer est reconnu comme un historien spécialiste de la musique ancienneStudies in Medieval & Renaissance Music (1950) – notamment la musique baroque[3]. Son ouvrage Music in the Baroque Era (traduit en français sous le titre La musique baroque) reste une des références essentielles sur ce sujet, bien que certains historiens de la musique aient critiqué le "germano-centrisme" trop prononcé de ses travaux. En effet, Bukofzer minimise l'importance de l'origine italienne de l'opéra lorsque ce style musical connut son essor au XVIIe siècle.

En outre, Bukofzer était aussi un spécialiste de la musique anglaise et un théoricien de la musique de la période XIVe siècle-XVIe siècle. Il s'intéressa aussi au jazz (son premier article à 19 ans) et à l'ethnomusicologie[2].

Parmi ses étudiants les plus importants, figure Leonard Ratner[4].

Bukofzer meurt d'un cancer en 1955[5].

Les archives Bukofzer, qui contiennent des transcriptions et des notes non publiées sont conservées à la bibliothèque de l'Université de Californie (Music Library)[2].

Ouvrages et articles

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  • (de) Soziologie des Jazz, dans Melos, viii, 1929, p. 387–391 lire en ligne
  • (de) Zur Interpretation des Fauxbourdon-Begriffs, dans Mitteilungen der Schweizerischer musikforschenden Gesellschaft, 2, 1935, p. 61–73
  • (de) Geschichte des englischen Diskants und des Fauxbourdons nach den theoretischen Quellen, Thèse de doctorat, Université de Bale, 1936 ; Strasbourg, 1936
  • (en) The First Motet with English Words, Music and Letters, xvii, New York, 1936, p. 225–233
  • (en) John Dunstable and the Music of his Time, dans Proceedings of the Musical Association, lxv, 1938–1939, p. 19–43. lire en ligne
  • (en) Music in the baroque era : from Monteverdi to Bach, New York, W. W. Norton & Co, , 489 p. (ISBN 0-393-09745-5, lire en ligne)
  • The Place of Musicology in American Institutions of Higher Learning, New York, 1957 lire en ligne [PDF]

Bibliographie

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Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Manfred Bukofzer » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d Baker et Slonimsky 1995, p. 607.
  2. a b c d e f et g Grove 2001.
  3. a et b Vignal 1982, p. 206.
  4. (en) Kofi Agawu, Leonard G. Ratner, 1916-2012, dans Ad Parnassum: A Journal of Eighteenth- and Nineteenth-Century Instrumental Music 10 (19), April 2012, p. 190-194.
  5. (en) Brève biographie sur AMS journal, p. 27

Liens externes

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