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Maisons-Alfort

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Maisons-Alfort
Maisons-Alfort
L'hôtel de ville.
Blason de Maisons-Alfort
Blason
Maisons-Alfort
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Créteil
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris-Est-Marne et Bois
Maire
Mandat
Mary-France Parrain (LR)
2021-2026
Code postal 94700
Code commune 94046
Démographie
Gentilé Maisonnais
Population
municipale
58 068 hab. (2021 en évolution de  5,74 % par rapport à 2015)
Densité 10 854 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 21″ nord, 2° 26′ 16″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 47 m
Superficie 5,35 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Maisons-Alfort
(bureau centralisateur)
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Maisons-Alfort
Liens
Site web https://maisons-alfort.fr/

Maisons-Alfort est une commune française du Val-de-Marne, en Île-de-France. Elle se situe dans la banlieue sud-est de Paris, à trois kilomètres de la capitale (et à 600 mètres du Bois de Vincennes, Paris 12e), sur la rive sud de la Marne.

Son positionnement lui permet un accès rapide à plusieurs axes majeurs de communications franciliens que sont l'A4 au nord ou l'A86 au sud. Sa population actuelle en fait la sixième ville la plus importante du département derrière Vitry-sur-Seine, Créteil, Champigny-sur-Marne, Saint-Maur-des-Fossés et Ivry-sur-Seine. Ses habitants sont appelés les Maisonnais.

Géographie

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Localisation

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Autrefois plus étendue, elle perdit partie de son territoire quand la commune d'Alfortville fut créée en 1885. Maisons-Alfort est l'une des 47 communes du Val-de-Marne, dont le chef-lieu est Créteil.

Elle a la forme d'un triangle :

Maisons-Alfort est entourée des six communes suivantes en commençant au nord et en tournant dans le sens des aiguilles d'un montre : Charenton-le-Pont, Saint-Maurice, Joinville-le-Pont, Saint-Maur, Créteil et Alfortville.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 631 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Joinville-le-Pont à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 654,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records JOINVILLE (94) - alt : 37m, lat : 48°48'49"N, lon : 2°27'45"E
Records établis sur la période du 01-01-1981 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,5 4,7 7,1 10,6 13,9 15,8 15,6 12,4 9,3 5,6 3,1 8,6
Température moyenne (°C) 5,2 6 9,2 12,4 15,8 19,1 21,3 21,1 17,4 13,3 8,7 5,6 12,9
Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,5 13,7 17,6 21 24,3 26,8 26,5 22,5 17,4 11,7 8,1 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−15,6
17.01.1985
−12,1
07.02.1991
−6,6
01.03.05
−2,5
12.04.1986
1
08.05.1997
4,8
04.06.1991
7,5
14.07.08
6,8
29.08.1986
4
18.09.10
−1
28.10.03
−6,8
24.11.1998
−9,5
29.12.1996
−15,6
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,3
27.01.03
22,5
27.02.19
27,5
31.03.21
31
20.04.18
33,4
27.05.05
38,9
21.06.17
42,5
25.07.19
41
12.08.03
35,9
08.09.23
31
03.10.11
22,5
08.11.15
17,2
17.12.15
42,5
2019
Précipitations (mm) 52 47,1 46,3 45,4 62,9 54,2 59,1 55,9 49,9 56,2 59,2 65,8 654
Source : « Fiche 94042001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Au , Maisons-Alfort est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[I 4],[I 5].

Maisons-Alfort est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[I 6],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[I 7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 8],[I 9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[I 10],[I 11].

La ville ne respecte pas le rythme et l'objectif de la loi SRU (votée en 2000), atteindre 25 % de logements sociaux/HLM (de tous types, y compris logements étudiants ou maisons de retraite abordables), elle doit payer des amendes à l'État (https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/logements-sociaux-13-communes-a-l-amende-dans-le-val-de-marne-12-04-2018-7660695.php et https://actu.fr/societe/ces-maires-du-val-de-marne-demandent-plus-de-temps-pour-construire-leurs-logements-sociaux_57482241.html).

Structure de la ville

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De la Renaissance au XXe siècle

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Château d'Alfort et ferme de Maisonville - École vétérinaire

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En 1312, il est fait mention d'un bâtiment que l'on nommait hôtel d'Harrefort ; il relevait de l’abbé de Saint-Maur. Sur un titre de l’an 1495, il est question de Jean de Harcourt, comte de Vaudémont - il semble bien que Harcourt et Harrefort ne devaient faire qu’un. Plus tard, en 1612, on trouve le château d'Hallefort. M. Mallet de la Cour des comptes, en était possesseur. Plus tard, on peut encore lire :

Louis de Falcony, seigneur d'Alfort, possédait plusieurs pièces de terre ; la moitié de la basse-cour d'Alfort, le tout jusqu’à la concurrence de 64 arpents 1/2, ayant compris 16 arpents que M. l’Archevêque venait de lui inféoder dans la censive de Maisons ; mais M. l’Archevêque érigea cette portion d'Alfort en fief, à la prière de Falcony, par acte, devant Dupuis et Nicolas Boucher, notaires à Paris, le .

En 1765, Jean-Louis de L'Héraud ou Lhéreau, seigneur de la baronnie de Bormes, vendit cette propriété pour qu'y soit fondée l’École Vétérinaire par Claude Bourgelat. La ferme de Maisonville restée en dehors de l'opération, comprenait, outre les bâtiments d’exploitation, 500 arpents de terres et prés.

Château et domaine de Charentonneau

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Vestiges de l'orangerie de l'ancien château de Charentonneau.

Charentonneau semble être d'origine aussi ancienne que le village de Maisons. C'est parfois Charentonnellum, Carentoniolo, ou Charentonnet que l'on rencontre.

Il est vaguement question en 1240 et 1246 de Charentonnellum. En 1281, l'abbé de Saint-Maur était propriétaire du moulin de Charentonneau, auquel les hommes de Maisons étaient banniers[10]. Le , le roi Charles V acheta à Nicolas Braque, son maître d’hôtel, « la maison qu'il avait à Charentonnel près du pont de Charenton, et ses dépendances » pour 3 200 livres d'or. Il la donna à Philippe de Mézières, chancelier de Chypre. Cette charte est datée de Beauté-sur-Marne, 1377. À cette époque, le pont de Charenton est parfois désigné sous le nom de pont de Charentonneau. En 1444, à Nicolas Duru, huissier au Parlement, achète le fief de Charentonneau avec mention d'un manoir près du pont. En 1641, M. de Falcony devient possesseur des domaines de Charentonneau, d'Alfort et de la ferme de Maison Ville. Par la suite, René Gaillard, propriétaire du château voisin, en fait l'acquisition en 1671. Le domaine est saisi et vendu comme bien national sous la Révolution et remanié à la fin du XVIIIe siècle. Il est acquis le par le baron Rodier Saliège et revendu à Charles-François Grimoult en 1832. Le domaine passe ensuite à ses descendants Delalain[Lequel ?], Jouët et Jouët-Pastré puis partagé en lotissement à la fin du XIXe siècle. Le château est mentionné au XVIIe siècle sur une gravure d'Albert Flamen datée de 1646 et au XVIIIe siècle par Piganiol de La Force. Il fut détruit à la fin des années 1950 et il ne subsiste actuellement que deux murs de l'orangerie[11]. Le château, alors encore debout, et la cité de Château-Gaillard, alors en construction, furent en 1958, le cadre du tournage de quelques scènes au début du film Archimède le clochard, avec Jean Gabin. On aperçoit brièvement le château dans ce film.

Château de Reghat

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Le château de Reghat a été construit au XVIIIe siècle, c'est l'une des demeures les plus anciennes de Maisons-Alfort[12]. Il a été utilisé comme rendez-vous de chasse de Louis XV et a servi de lieu de séjour pour la Marquise de Pompadour. Ses façades sur jardin et ses toitures sont inscrites depuis 1979 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. À partir de 1872, il est devenu la propriété de la société de fabrique de levures fondée par le baron Max von Springer, devenue depuis Bio-Springer (groupe Lesaffre).

Dans le cadre d'un mécénat de Bio-Springer, le château abrite depuis 2003 le Musée de Maisons-Alfort[13].

Organisation actuelle

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Carte des quartiers.

(en faisant le tour de la ville, dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du nord)

  • Charentonneau : Ce quartier se situe entre la Marne et le centre actuel. Dans l'histoire de la ville, le domaine de Charentonneau est aussi ancien que le bourg historique. Le hameau de Charentonneau est connu depuis 1170 par une charte des archives de Saint Maur. À l'origine, il était composé d'un château et de toute l'infrastructure nécessaire (ferme, terres, etc.). Celui-ci sera détruit en 1950, seuls subsisteront deux murs de l'orangerie[11]. Dès la fin du XIXe siècle, le parc est découpé en lotissement et constituera par la suite une partie de la zone résidentielle du quartier de Charentonneau.
  • Les Planètes : Ce quartier est situé dans la pointe nord-est de la commune, il est bordé au nord par la Marne et au sud par la ville de Créteil. Le nom de sept des rues de ce quartier évoque le système solaire (rues de Mercure, de Vénus, de la Lune, de Mars, du Soleil, d'Uranus et de Neptune).
  • Les Juilliottes : À l'origine, c'était un quartier de la ville principalement composé de champignonnières, de terrains vagues et de carrières qui furent comblés afin d'y aménager, au début des années 1970, un ensemble immobilier composé de logements, de bureaux ainsi qu'un petit centre commercial.
  • Hector Berlioz
  • Liberté-Vert-de-Maisons : Avant d'être urbanisé, c'était un quartier maraîcher, des lotissements commencèrent à y être construits après la Première Guerre mondiale. En 2005, la friche correspondant à l'ancienne imprimerie Cino del Duca a été transformée en un parc de 2,5 hectares.
  • Le centre ou le « Vieux Maison » : Quartier dans lequel se situe la mairie de style Louis XIII. Acquise par la commune en 1894, elle est inaugurée en 1896 et agrandie en 1965. Le vieux Maison est au centre du quartier industriel de la ville au début du XXe siècle.
  • Alfort : Ce quartier doit son nom au château maintenant détruit. Celui-ci est séparé du quartier de Maison par le Fort de Charenton. Dans ce quartier, sur 12 hectares, est implantée l'École Vétérinaire fondée en 1765. Sur la paroisse d'Alfort, l'église Sainte-Agnès a été construite en 1933. Son clocher hexagonal, rappelant la forme d'une bouteille de Suze, culminant à 53 mètres, est orné d'une statue de sainte Agnès (voir section « Monuments religieux » dans cet article et l'article dédié).

Ce n'est qu'à partir de 1880 que l'on construisit les premières maisons que l'on peut assimiler à nos lotissements actuels. Au milieu du XXe siècle, seuls ces deux derniers quartiers étaient urbanisés. Le reste du territoire de la commune était occupé par des terrains maraîchers.

Voies de communication et transports

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Réseau de communication

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La Ville est traversée par l'ancienne route nationale 6, qui contourne le centre-ville, et l'ancienne route nationale 19, ainsi que par l'autoroute A86.

Elle est desservie au nord par l'autoroute A4 (qui passe de l'autre côté de la Marne, sur la commune de Charenton-le-Pont).

Les deux anciennes routes nationales partent du carrefour de la Résistance, situé à l'entrée nord-ouest de la ville en venant du pont de Charenton.

Durant sa traversée de Maisons-Alfort, la RD 6 (ex-RN 6), prend successivement les noms d'avenue du Général-de-Gaulle, puis avenue du Professeur-Cadiot, puis avenue Léon-Blum, puis rue Jean-Jaurès. Elle est orientée vers le sud le long de la voie de chemin de fer sur la plus grande partie de son tracé, mais elle s'en écarte provisoirement pour contourner la partie du centre-ville où se situe la mairie. Dans le passé, cependant, la route principale, correspondant globalement à l'actuelle départementale, pénétrait dans le centre-ville (partie sud de l'avenue du Général-de-Gaulle) et se dirigeait directement sur l'église Saint-Rémi, ce qui est un signe de l'ancienneté du tracé (sans doute une voie romaine).

La RD 19 (ex-RN 19), sous le nom d'avenue du Général-Leclerc, est orientée transversalement vers le sud-est en coupant la ville en deux parties. La partie est de la RN 19 est surtout résidentielle avec des quartiers pavillonnaires et les bords de Marne, tandis que la partie ouest abrite la plus grande part des équipements urbains (École vétérinaire, Fort de Charenton, mairie, cimetière, terrains de sport, établissements d'enseignement supérieur, usines Bio-Springer et Aventis, grands ensembles d'habitation, voie ferrée).

Transports en commun

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Le RER D et la ligne 8 enjambant la Marne à Maisons-Alfort.

Maisons-Alfort bénéficie d'une situation géographique favorable à l'usage du vélo avec la proximité immédiate des quais de la Marne, aménagés à Saint-Maurice en véloroute de Joinville-le-Pont à Paris. Des pistes cyclables séparées du trafic motorisé sont aménagées le long des deux principaux axes de circulation en direction de Paris, la RD19 et la RD6, toutefois ce n'est pas le cas du principal axe traversant la ville de l'ouest au nord-est, l'avenue de la République.

En 2018, l'extension du SAVM Vélib aux communes de la Métropole du Grand Paris permet à la Ville d'y adhérer. Sept stations Vélib' sont implantées à Maisons-Alfort :

En 2019, le Collectif Vélo Île-de-France présente un projet de réseau cyclable structurant à l'échelle de la région Île-de-France, le RER V. Construit par les militants associatifs, il intègre la RD19 (avenue du Général Leclerc) dans la "ligne" D, reliant Paris à Tournan-en-Brie. En 2020, la Région Île-de-France adopte le projet de RER V et définit les axes à aménager prioritairement. La ligne Paris-Tournan devient la ligne E et est programmée pour la première phase de l'aménagement du réseau, à partir de 2025[16].

Baromètre des villes cyclables

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Depuis 2017, la Fédération des Usagers de la Bicyclette organise tous les deux ans une enquête en ligne afin de connaître le ressenti des cyclistes sur les communes où ils circulent. Les répondants sont invités à répondre à une cinquantaine de questions et à noter, sur une échelle de allant de 1 à 6, différents aspects des conditions de circulation, de stationnement, d'efforts de leur collectivité menés depuis la précédente édition pour améliorer la place du vélo.

  • En 2017, 66 réponses sont collectées à Maisons-Alfort[17].
  • En 2019, Maisons-Alfort obtient la note globale de 3,11 et est donc classée parmi les villes « moyennement favorables » à la pratique du vélo. 121 réponses ont été collectées, en augmentation de 83% par rapport à 2017[18].
  • En 2021, la FUB propose aux associations locales de poser des questions adaptées aux contextes locaux. L'antenne maisonnaise de l'association Mieux se Déplacer à Bicyclette (MDB) s'intéresse ainsi au ressenti des cyclistes à propos de l'aménagement sur les axes longeant les bords de Marne ainsi qu'à ce qu'ils considèrent comme étant la priorité pour développer l'usage du vélo dans la ville, parmi plusieurs propositions identifiées. 218 réponses ont été collectées, en augmentation de 80% par rapport à l'édition précédente. Les résultats généraux seront connus au mois de février 2022.
Panneau d'entrée depuis Alfortville.

L'origine du nom de la ville serait lié au fait que les premiers habitants se seraient installés à la confluence de la Marne et de la Seine et qu'au fil du temps, le bourg aurait pris l'appellation de « les Maisons ». Il est possible qu'il s'agissait à l'origine d'une mansio, c'est-à-dire un lieu de repos le long de la voie romaine. Le site des Mansiones est mentionné dès l'an mil ; il a alors déjà pris de l'importance et s'est doté d'une église paroissiale[19].

La deuxième partie du nom apparaît au XIVe siècle sous la forme de Hareford ou Harefort[19] ; elle vient d'un hameau de la commune qui à l'origine (au XIIe siècle) était un domaine de Pierre d'Aigueblanche, seigneur d’Herefort – francisation de Hereford (Angleterre), où le savoyard Pierre d'Aigueblanche a été intronisé en 1240 Bishop of Hereford, c'est-à-dire évêque d'Hereford. Le temps passant, le nom évolua en Hallefort (attesté en 1612) et enfin Alfort à partir du XVIIIe siècle[19].

Dès la fin du XVIIe siècle, Maisons et son hameau Alfort ont été assemblés sous la désignation Maisons-Alfort[19].

Préhistoire et Antiquité

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Les fouilles archéologiques réalisées à Maisons-Alfort en 1994 ont livré les vestiges d'une occupation préhistorique, néolithique et protohistorique, datée entre 200 000 et 160 000 ans. Sur les rives de la Marne on retrouve des restes d'une sépulture, un mégalithe, quelques vestiges plus à l'est et quelques outils. Dans les années 1990, lors de fouilles près du pont de Charenton, un important habitat néolithique, avec une sépulture, a été exhumé par le LDA (Laboratoire Départemental d'Archéologie 94) puis par l'AFAN (Association pour les fouilles archéologiques nationales)[20]. Ces vestiges archéologiques ont donné des indices importants et inédits sur le mode de vie de l’Homme de Néandertal dans le Bassin parisien. Les fouilles de 1997 et 1998 ont permis de découvrir des restes osseux d’un cheval de Mosbach, d’un cerf élaphe, d’un jeune mammouth, d’un auroch et d’un grand canidé[21].

Lors de la construction du fort de Charenton au XIXe siècle, on fit la découverte d'une structure en bordure d'un ancien chemin, probablement identifiable à un tumulus, relief visible appelé « Butte de Grammont ». On y découvrit plusieurs sépultures dont certaines présentent un certain apparat. Elles sont datables de la Tène ou de l'époque romaine[22].

Donation par Hugues Capet en 988 du domaine de Maisons-Alfort à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés (Archives nationales).

Dès 988, on trouve mention au sein d’une charte, de l’expression d’un village dénommé Mansiones ou encore Maisons. Cette charte énonce la donation des terres de Maisons-Alfort de Hugues Capet vers l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés. À la suite de quoi, quatre ans après ce don en 992, le pape Jean XV fonde la cure de Maisons appelée église « ecclesium Mansionibus ».

Par sept chartes successives des années 1262, 1269, 1287, 1291, 1301, 1324 et 1325, les abbés de Saint-Maur « affranchirent de toutes servitudes 143 chefs de ménage et leur postérité née et à naître (…) ». En comptant cinq personnes par ménages, la population est alors estimée à 715 habitants. Cette estimation ne prenant pas en compte les seigneurs, le curé et les serfs qui n'ont pas été affranchis, si toutefois il en reste. Cependant, s’agissant de ce recensement, on ignore s'il n’est question que des serfs de Maisons. En effet, il est plausible que ceux de Créteil, qui appartenaient également aux abbés de Saint-Maur, soient, eux aussi, compris au sein du comptage de la population. Ainsi au vu de ces données, on peut raisonnablement avancer un total approximatif d’environ 800 personnes, soit environ 400 pour Maisons, ce qui semble vraisemblable d’après les informations que l’on dispose et de par la comparaison que l’on puisse faire avec d’autres hameaux de taille comparable contemporains à cette période.

Par cet écrit : « (…) cependant, par une charte du samedi avant la Chandeleur, en 1295, l'abbé de Saint-Maur amortit à la confrairie lesdits deux quartiers de vigne (…) ». On apprend que du vin y est produit, ce qui constitue un témoignage des aspects économiques et sociaux de Maisons-Alfort durant le Moyen Âge.

En 1358, lors de la guerre de Cent Ans, les Anglais et Charles de Navarre prennent le pont de Charenton. Toutefois, on ignore tout du sort des habitants.

En 1465, l'armée de la Ligue du Bien public, formée par des seigneurs contre le roi de France Louis XI, campe dans le voisinage du pont. De nombreux combats y sont livrés. Maisons-Alfort est durant un temps un champ de bataille où s'expriment les belligérants de cette guerre seigneuriale[23].

Temps modernes

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Lors des guerres de religion, en 1567, les calvinistes s'emparent du pont de Charenton. Point de passage stratégique, en 1590, une nouvelle bataille a lieu pour la possession de ce même pont ; Henri IV l'enlève aux soldats de la Ligue catholique pendant le siège de Paris.

En raison du coût de la guerre, le roi décida de faire payer à nouveau, en 1652, le droit d'amortissement[24]. Il y a lieu de remarquer que si, d’un côté ; les abbés de Saint-Maur contestaient aux habitants de Maisons la propriété complète des quelques champs dont ils jouissaient en commun, et leur réclamaient de ce fait un impôt sous forme de corvées, le roi reconnaissait leurs droits sur ces mêmes champs, afin de pouvoir à son tour exiger d'eux la taxe de mainmorte[25].

Maisons-Alfort sur la carte de Cassini.

En 1674, Maisons compte parmi les terres et seigneuries réunies en un duché de Saint-Cloud. En 1680, il est question depuis quelque temps de prés communs entre Maisons et Créteil. Ces prés faisaient partie de ceux concédés par les abbés aux habitants pour le pacage de leurs bestiaux. Ces terres avaient été surnommées Prés des pailles, parce que les habitants de Maisons qui fournissaient depuis longtemps les pailles et litières pour la grande écurie du roi, affectaient le revenu qu'elles produisaient à l'acquisition de cette paille quand elle n'avait pas pu y être récoltée ou qu'elle venait à manquer. C'est de l'une de ces livraisons qu'il s'agit, lorsqu'on parle de l'octroi de Paris. Cette paille était plus généralement livrée à Carrières-Charenton, dans les écuries royales au Séjour du roi. En échange de cette fourniture, depuis le roi Jean, en 1351, jusqu'à Louis XV, en 1717, il leur avait été octroyé dix-huit chartes comportant des privilèges dont on peut lire la dernière :

« Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à tous présents et à venir salut. Nos bien-aimés les habitants de Créteil, Maisons et villages qui en dépendant, nous ont fait remontrer qu'ils sont obligés de fournir à leurs dépens toutes les pailles et litières nécessaires pour les chevaux de notre grande écurie, et de les conduire en quelque lieu que notre dite écurie soit commandée… Pour les indemniser, il leur a été accordé l'exemption de tout port, péage, passage, barrage, travers pour eux leurs chevaux et voitures. »

On les exemptait également de fournir des chevaux ou voitures pour l’armée et l'artillerie, de loger des troupes, et de tout impôt et taxes diverses. Ce qui n'empêche pas qu'à diverses reprises il soit constaté des dépenses occasionnées par l'hébergement de troupes ou de leur passage.

Selon les dénombrements de l'élection de Paris de 1709, la commune abrite 95 feux[26], elle compte 450 habitants en 1726 et 92 feux en 1745[23].

En 1766, Claude Bourgelat crée l'école vétérinaire

Le , l'école d'Alfort fut transformée en un camp militaire par les jeunes élèves vétérinaires, après avoir fortifié le château et crénelé les murs de l’école et du parc. Soutenus par quelques troupes régulières et des canons, ils défendirent vaillamment le passage du pont de Charenton contre les Alliés.

Époque contemporaine

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XIXe siècle

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Par la Loi du , dont voici le texte intégral, la commune est amputée d'environ 40 % de son territoire avec la création de la commune d'Alfortville :

  • Art. 1er.- La section d'Alfortville est distraite de la commune de Maisons-Alfort, et formera à l'avenir une commune distincte, dont le chef-lieu est fixé au bourg d'Alfortville, qui en portera le nom. « La limite entre les deux communes est fixée dans toute son étendue, par l'axe actuel de la ligne du chemin de fer P.L.M. conformément au tracé en vert du plan annexé à la présente loi. « Les dispositions qui précédent recevront leur exécution sans préjudice des droits d'usage et autres, qui pourraient être respectivement acquis.
  • Art. 2. La commune d'Alfortville paiera pendant dix années, à celle de Maisons-Alfort, une annuité de 1 477 francs et 50 centimes représentant le contingent mis à sa charge pour le rachat du pont d'Ivry.
  • Art. 3. La bibliothèque de Maisons-Alfort restera la propriété de cette commune, qui paiera à celle d'Alfortville, à titre de compensation, une somme de 1 500 francs. « La commune d'Alfortville pourra faire inhumer ses morts dans le cimetière de Maisons-Alfort pendant une période de temps qui ne pourra excéder trois ans. « La part revenant aux indigents d'Alfortville, dans la rente sur l'État, de 955 francs, qui constitue l'actif du bureau de bienfaisance de Maisons-Alfort, est fixée à 426 francs de rentes.

La présente loi, délibérée et adoptée par le Sénat et la Chambre des députés, sera exécutée comme loi de l’État.

À Paris, le . Le ministre de l'Intérieur : « Signé : Jules Grévy », « Signé : Waldeck-Rousseau».

La ligne de chemin de fer Paris-Lyon marquait la frontière entre les deux nouvelles communes.

XXe siècle

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La crue de la Seine en 1910 (mois de janvier, février) a presque entièrement[27] inondé la commune d'Alfortville et une partie[28] de la commune de Maisons-Alfort dans une zone délimitée par la voie ferrée à l'ouest et l'avenue du Général-de-Gaulle, la rue Victor-Hugo, le rue Georges-Médéric à l'est (Le rapport Picard - analyse de la crue de 1910[29] - Carte d'inondation des environs de Paris[30])

Pendant l'Occupation, Maurice Lissac (commandant) et l'industriel Roland Deplanque (capitaine) créent en 1942 à Maisons-Alfort un groupe de résistance qui comptera une centaine de membres[31]. Le 9 juin 1944, le commandant Maurice Lissac est arrêté puis déporté au camp de concentration de Buchenwald dont il ne reviendra pas, le capitaine Roland Deplanque le remplace alors. Il est lui aussi arrêté puis fusillé le 22 août 1944 au carrefour de la Croix de Villeroy[32] (entre Tigery et Quincy-sous-Sénart). Les rues « Maurice Lissac » et « Capitaine Roland Deplanque » leur rendent hommage.

Le , le tout premier tir opérationnel d'un missile de type V2, développé par l'Allemagne nazie, tombe sur la ville, et plus précisément sur des immeubles situés 25, rue des Ormes et 35, rue des Sapins. L'objectif était la ville de Paris[33]. Le premier missile balistique opérationnel de l'histoire fit six morts et 36 blessés[34].

Le en début de soirée se produisait un accident dans la gare de banlieue souterraine de Paris-Lyon faisant 56 morts et 57 blessés. Le train de banlieue à l'arrêt qui avait été percuté était un omnibus pour Melun (actuel RER D) desservant Maisons-Alfort. De ce fait de nombreuses victimes habitaient la ville, parmi lesquelles le conducteur du train. Cette tragédie causa une très grande émotion parmi les habitants de Maisons-Alfort.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Jusqu'à la loi du [35], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne à la suite d'un transfert administratif effectif le , et fait partie de l'arrondissement de Créteil.

Depuis la création du département du Val-de-Marne, la commune était divisée entre les cantons de Maisons-Alfort-Nord et de Maisons-Alfort-Sud. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune constitue désormais le canton de Maisons-Alfort.

Concernant les circonscriptions législatives, les Maisonnais dépendent de la huitième circonscription du Val-de-Marne qui constitue l'une des 12 circonscriptions législatives françaises que compte le département du Val-de-Marne.

Intercommunalité

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Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[36].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Paris-Est-Marne et Bois[37] créé par un décret du [38].

Tendances politiques et résultats

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Lors du référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Maisonnais ont majoritairement voté en faveur du texte proposé (51,48 % de Oui contre 48,52 % de Non avec un taux d’abstention de 29,65 % - France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition[39].

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Val-de-Marne, la liste d'union de la droite menée par le maire sortant Olivier Capitanio (LR) — qui avait succédé en 2017 à Michel Herbillon, qui, réélu député, avait du démissionner de son mandat de maire en application de la législation limitant le cumul des mandats en France — remporte le scrutin avec 10 467 voix (74,13 % des suffrages exprimés et 40 sièges), suivie par les listes menées par Cécile Panassac (union de la gauche, 2 367 voix, 16,76 %, 4 sièges) et Thomas Maubert (union du centre, 790 voix, 5,60 %, un siège), l'abstention s'étant élevée à 60,01 %[40]

Administration municipale

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Le conseil municipal de Maisons-Alfort est composé, compte tenu du nombre d'habitants de la commune, de 45 conseillers municipaux, qui élisent en leur sein le maire et ses adjoints[41].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[42],[43]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Antoine Roger    
1791 1793 François Bernard    
1793   M. Poret    
1793 1795 Edmé Christophe Roger   Fils d'Antoine Roger
1800 1813 Edmé Christophe Roger   Nommé à nouveau maire après la période des municipalités de canton
1813 1855 Claude Laurent Marie
Dodun de Kéroman[44],[45]
  Marquis
Ancien officier d’état major, ancien secrétaire d’ambassade
Décédé en fonction
1855 1870 Adolphe Véron   Ancien auditeur au Conseil d’État
1871 1878 François Augustin Bourguignon    
1878 1878 Jean-Baptiste Faitot   Démissionnaire
1878 1881[46] Pierre Philippot   Maraîcher à Alfortville
Démissionnaire
1881 1884 Isidore Busteau    
1884 1896 Christian Edmond Durst[47]   Négociant
1896 1901 Amédée Chenal[48],[49] Rad.soc. Patron d'une menuiserie
Député de la Seine (1909 → 1914).
Conseiller général de la Seine (1900 → 1909)
1901 1935 Léon Champion Rad. Caissier à la Caisse d’épargne de Paris, propriétaire
Conseiller général de la Seine (1919 → 1935)
1935 octobre 1939[50] Albert Vassart[51],[52] PCF Métallurgiste.
Conseiller général de la Seine (1935 → 1940)
Résistant durant la Seconde Guerre mondiale
Suspendu par le Gouvernement Daladier à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique[53]
octobre 1939[50] 1944 Francis Léon Maugé[54]   Fonctionnaire de la préfecture de la Seine
Maire de Sèvres (1929 → 1932)
Nommé président de la délégation spéciale, puis, en 1941, maire par le Gouvernement de Vichy[55] .
1944 1944 Jean-Marie Marceau[56] PCF Comptable
Président du comité local de libération
1944 1947 André Léon Jules Saulnier[57] PCF Métreur-vérificateur, résistant FTP
1947 1949 Jean Antoine Justin Maupas RPF Carrière dans l'Enregistrement et les Domaines
Démissionnaire
10 mai 1949[58] 27 juin 1965 Arthur Hévette[59] RPF puis UDT Représentant en vins
Décédé en fonction
8 octobre 1965 23 mai 1992[60] René Edmond Nectoux[61] RI puis
UDF-PR
Contrôleur principal à la SNCF[62], syndicaliste CFTC
Conseiller général de Maisons-Alfort-Sud (1967 → 1989)
Conseiller régional[Quand ?]
Chevalier de la Légion d’honneur
Démissionnaire
23 mai 1992[60] 2 juillet 2017 Michel Herbillon[63],[64] UDF-PR
puis DL
puis UMP[65]
puis LR
Cadre supérieur
Député du Val-de-Marne (8e circ.) (1997 → )
Conseiller général de Maisons-Alfort-Sud (1989 → 1998)
Vice-président de la métropole du Grand Paris (2016 → )
Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député.
2 juillet 2017[66] 8 juillet 2021 Olivier Capitanio[67] LR Cadre, ancien attaché parlementaire de Michel Herbillon
Conseiller général de Maisons-Alfort-Nord (2004 → 2015)
Conseiller général de Maisons-Alfort (2015 → )
Président de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois (2020 → 2021)
Devait démissionner suite à son élection comme président du conseil départemental du Val-de-Marne; pour le moment il en est toujours le Président .[68]
8 juillet 2021[69] En cours
(au 9 juillet 2021)
Mary-France Parrain LR Fonctionnaire retraitée
Conseillère générale de Maisons-Alfort-Sud (2011 → 2015)
Conseillère départementale de Maisons-Alfort (2015 → )
Conseillère de l'EPT Paris-Est-Marne et Bois
Michel Herbillon, maire de Maisons-Alfort de 1992 à 2017.

Depuis sa rénovation faite début 2013, sont affichés dans la salle de réunion du conseil municipal les noms et les photos (disponibles) de tous les élus municipaux et maires, ainsi que ceux des élus décédés en cours de mandat.

Le monument aux morts de Maisons-Alfort après la cérémonie du 11 novembre 2018, avec les drapeaux français et allemands.

La ville de Maisons-Alfort est jumelée[70] avec une seule ville étrangère : Drapeau de l'Allemagne Moers (Allemagne).

Le serment de jumelage a été signé le par René Nectoux, maire de Maisons-Alfort, et Albin Neuse, bourgmestre de Moers.

En 2016, à l'occasion du cinquantième anniversaire du jumelage, un groupe de Maisons-Alfort se rend à Moers ; le , le serment de jumelage est de nouveau signé par Michel Herbillon (maire de Maisons-Alfort) et Christoph Fleischhauer (de) (maire de Moers) réaffirmant les liens entre les deux communes.

En , pour le centenaire de l'Armistice de la Première Guerre mondiale, un groupe de la ville de Moers a été invité par la ville de Maisons-Alfort[71]. Lors de cette venue, une visite du Palais Bourbon, siège de l'Assemblée nationale, a été organisée[réf. nécessaire] ainsi qu'un dépôt de fleurs à l'Arc de Triomphe, réunissant des élèves du collège Condorcet et leurs correspondants allemands du Grafschafter Gymnasium. Le lendemain, dimanche , une cérémonie a eu lieu au cimetière, puis au monument aux morts où des gerbes de fleurs ont été déposés par les deux villes, donnant l'occasion, fortement symbolique, de voir les drapeaux allemands et français réunis sur le monument aux morts.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 6].

En 2021, la commune comptait 58 068 habitants[Note 7], en évolution de 5,74 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : 3,13 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0778079006151 2571 5151 8921 5901 812
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3173 7484 0495 8907 6199 1747 0347 8539 479
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 54713 40916 46620 99725 10831 01234 38436 48540 358
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
51 18653 14954 14651 06553 37551 10353 23353 26555 289
2021 - - - - - - - -
58 068--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Écoles Maternelles
  • Écoles publiques Paul-Bert, Saint-Exupéry, Raspail, Les Planètes (créée en 1959, elle a fêté son cinquantenaire en ), Parmentier, George-Sand, Édouard-Herriot, Georges-Pompidou, Alphonse-Daudet, Hector-Berlioz, Charles-Péguy
  • Groupes scolaires Jules-Ferry et Condorcet
Écoles Primaires
  • Écoles publiques Georges-Pompidou, Victor-Hugo, Parmentier, Raspail, Saint-Exupéry, Édouard-Herriot, Charles-Peguy, Les Planètes
  • École publique Louis-Pasteur
  • École privée Notre-Dame
  • École privée Sainte-Thérèse
  • Groupes scolaires Jules-Ferry et Condorcet
  • École privée Saint-François
  • Groupe scolaire Paul-Bert
Collèges
Lycées
  • Lycée général public Eugène-Delacroix
  • Lycée professionnel public Paul-Bert
Établissement d'enseignement supérieur

Le théâtre Claude-Debussy se trouve place de la mairie et dans le quartier de Charentonneau se trouve le NECC (Nouvel Espace Culturel Charentonneau) qui propose des pièces de théâtre et de documentaires[75].

Maisons-Alfort compta trois cinémas[76] :

  • Le Rio situé au coin de la départemental D 19 et de la rue Marc-Sangnier qui a fermé au début des années 1970 ;
  • Le Pompadour situé à l'angle de l'avenue de la République et de la rue Jean-Jaurès, face à la mairie. Il a fermé à la fin des années 1980.
  • Le Club 123, qui devient l'Espace Panorama, situé face à la gare SNCF et qui a fermé au début des années 90.

Deux fois par an (en mai et novembre), le nouvel espace culturel Charentonneau (NECC) propose un festival de films sur un thème donné.

À la mi-, le théâtre Debussy acquiert un nouvel équipement spécialisé de projection. A l'occasion de l'inauguration de cet équipement[77] par Michel Herbillon, est mis en place un nouveau cycle[78] de projections cinématographiques sur un rythme de deux films différents récents en quatre séances hebdomadaires, redonnant ainsi un cinéma à Maisons-Alfort.

Médiathèques

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En 2020, Maisons-Alfort possède une médiathèque, deux bibliothèques et un bibliobus[79]:

  • dans le quartiers de Juilliottes, la médiathèque André Malraux, propose des livres, CD, DVD, des activités pour les adultes, les enfants et les adolescents. Ouverte en 1976, c'est la plus grande de la commune[80].
  • dans le quartier du Centre, la bibliothèque du Centre, récemment rénovée[81], propose des livres et des CD, des activités pour les adultes et les enfants.
  • dans le quartier Charentonneau, la bibliothèque René Coty propose des livres et des CD, des activités pour les adultes et les enfants.
Bibliothèque du Centre.

Enfin le bibliobus dessert depuis 1982, les quartiers les plus éloignés des bibliothèques: les Planètes, Vert-de-Maisons etc. par des arrêts réguliers et des lectures dans les écoles.

Principaux clubs

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  • Le RCMASM : Le Rugby Charenton Maisons-Alfort Saint-Maurice, est le club de rugby de l'intercommunale, il va du niveau enfant avec une école de Rugby aux séniors avec une équipe en régionale 3.
  • La JAMA : La JAMA (Jeanne d'Arc Maisons-Alfort) est une association sportive et culturelle créée en 1913. Elle abrite actuellement les sections suivantes : pétanque, volley-ball et badminton. Au cours de son histoire elle a encadré d'autres activités : football, basket, colonies (puis « centres ») de vacances, gymnastique, troupe théâtrale, danses folkloriques, judo, rugby, boxe française. La section football a été fusionnée en 1992 avec celle de l'ASA (Association sportive amicale) pour former le FCMA (Football Club de Maisons-Alfort), tandis que la section judo a pris son autonomie en devenant le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort).
  • L'ASA (Association Sportive Amicale) abrite les sections suivantes : athlétisme, boules lyonnaises, cyclotourisme, gymnastique, handball, karaté, self défense, pétanque (« Les Joyeux Pétanqueurs »), plongée, volley-ball. Sa section d'escrime a fusionné avec La Française SA en 1977. La section d'athlétisme organise tous les ans depuis 2009, une course intitulée La Maisonnaise qui comprend un parcours en boucle de 5 km le long des berges de la Marne et à travers la commune. Selon leur catégorie, les participants font un ou deux tours (5 ou 10 km). L'arrivée se déroule au stade Delaune.
  • Judo : Le JCMA (Judo Club de Maisons-Alfort) est un des clubs de judo les plus réputés au niveau français et même européen.
    Quatre médaillés olympiques ont été licenciés au JCMA : David Douillet, Patrick Vial, Christine Cicot et Christophe Gagliano[82].
    Le , le JCMA remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions, c'est alors la première fois qu'un club français remporte une compétition européenne sénior de clubs champions, tous sports confondus.
    Le JCMA abrite également une section qui permet la pratique du kendo, du naginatajutsu et du chanbara.
  • Escrime : Le club d'escrime de Maisons-Alfort, l'ASALF résulte de la fusion en 1977 de deux entités : la section escrime de l'ASA (Association Sportive Amicale) et La Française AC du célèbre maître Augustin Parent[83].
    Augustin Parent avait aménagé une piste d'escrime dans le grenier de son pavillon, rue de Mars à Maisons-Alfort (quartier des Planètes). Il a formé plusieurs grands champions d'escrime dont Jean-François Lamour et Hervé Granger-Veyron.
  • Natation : Le CNMA (Club de Natation de Maisons-Alfort)[84] a accueilli plusieurs champions en son sein, notamment Guylaine Berger, première nageuse française à descendre sous la minute sur le 100 mètres nage libre en compétition officielle et Vincent Rupp, Champion d'Europe Handisport 2006 sur 100 mètres brasse. L'actrice française Cyrielle Clair a également été licenciée au CNMA dans les années 1980.
  • Football : Le club de football du FCMA est issu de la fusion ds ex-JAMA et ex-ASA.
  • Rugby : Le club de rugby local porte le nom de « RCMASM Rugby Charenton Maisons-Alfort Saint Maurice ».
  • Basket-ball : Le club de basket-ball maisonnais porte le nom d'ASLMA (Association Sportive Liberté Maisons-Alfort).
  • Équitation : Le club équestre de Maisons-Alfort qui se trouve dans l'école vétérinaire porte le nom de SHEVA (Société Hippique de l'École Vétérinaire d'Alfort).

Équipements sportifs

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Le stade Auguste-Delaune.
  • Gymnases
    • Gymnase Charles-Péguy
    • Gymnase Des Julliottes (Refait)
    • Gymnase Saint-Exupéry
    • Ensemble sportif Pompidou
    • Palais des Sports
  • Stades
    • Stade Auguste-Delaune
    • Stade de Charentonneau
    • Stade des Julliottes
    • Stade Cubizolles
    • Stade Hébert
  • Centre Aquatique
    • Centre Aquatique ARTHUR-HÉVETTE

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 495 € ce qui plaçait Maisons-Alfort au 8 488e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[I 12].

La commune dispose de structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation.

Un Bureau Information Jeunesse (BIJ) y est présent. Celui-ci propose notamment une bourse de mobilité à destination des jeunes Maisonnais effectuant un stage à l'étranger[85] .

Une mission locale offre, quant à elle, de nombreux services aux entreprises locales, guide les projets professionnels, organise des forums et des évènements autour de nombreuses thématiques comme l'emploi, des droits sociaux…

La mission locale comprend une Permanence de la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM), une Permanence Juridique du CIFF (Centre Information Féminin et Familial) ainsi qu'une Permanence du centre d'accueil et d'écoute.

Industries et entreprises notables

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Principaux monuments et bâtiments remarquables

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  • Le Fort de Charenton, un temps occupé par différentes unités de l'armée était le siège du commandement des écoles de la Gendarmerie Nationale jusqu'au début des années 2000. Construit entre 1841 et 1845, il abrite depuis 2012 le siège régional de la gendarmerie d'Île de France après avoir accueilli plusieurs services de la direction de la gendarmerie nationale et de la Force de Gendarmerie Mobile et d'Intervention.
  • Le Centre des hautes études du ministère de l'Intérieur (CHEMI) y est implanté dans le fort depuis 2010.
  • L'École nationale vétérinaire d'Alfort : créée sous le règne de Louis XV. Sa renommée est internationale.
  • Le musée Fragonard de l'École vétérinaire[86] : Au sein de l'École vétérinaire, ce musée unique au monde est ouvert au grand public depuis 1994. Il présente des collections d'écorchés, de squelettes et d'anatomie animale et humaine. Attention certaines pièces peuvent impressionner les jeunes enfants.
  • Le Moulin brûlé, sur l'île de Charentonneau en bord de Marne, qui est aujourd'hui une salle où ont lieu diverses réceptions, concerts…
  • Les vestiges de l’Orangerie de Château Gaillard situés sur les bords de Marne, dans le quartier de Charentonneau, en face du Moulin Brûlé. L’ancien château s’élevait à cet endroit jusque dans les années 1950.
  • Les groupes scolaires Jules-Ferry et Condorcet ont obtenu une inscription à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1994 et 2002 pour l'originalité de leur architecture des années 1930 :
  • Jules ferry : façade en briques rouges, sculpture en bas-relief à l'entrée illustrant les contes de Perrault par Paulo, peintures d'Émile Beaume.
  • façade en briques rouges, statue représentant le Petit Chaperon rouge au milieu.
  • La cité d'habitations à bon marché du square Dufourmantelle, dit square Dufourmantelle[87], conçeu par les architectes André Dubreuil et Roger Hummel, qui ont également réalisé le groupe scolaire Jules-Ferry ;
    Elle est construite dans les années 1930 à l'initiative de l'Office départemental d'habitations à bon marché de la Seine (HBM). À l'époque où les familles vivaient dans une pièce unique, les 560 logements du square bénéficiaient d'une salle d'eau et d'une cuisine séparées de la pièce de vie)[88].
    Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le [89].
  • Bains-douches, ce bâtiment, situé dans le quartier du centre et dessiné par l'architecte François Morice[90], a été construit vers le milieu du XXe siècle, il abrite aujourd'hui le centre socio-culturel de la Croix des Ouches.
  • Passerelle de l'écluse de Saint-Maurice au-dessus de la Marne, conçue par l'architecte Marc Mimram dont le gros-œuvre a été réalisé par Demathieu Bard et la structure métallique par l'entreprise D.M.I[91].
  • Au XIXe siècle, le baron autrichien Max von Springer possédait une distillerie sur un terrain situé au centre de la ville. Il rapporta de Vienne l'idée d'extraire la levure des moûts de fermentation des grains. En 1872, le baron construit la première fabrique française de levure de grains. L'usine de quinze hectares existe toujours. La société Fould-Springer est devenue Bio-Springer, filiale du groupe Lesaffre depuis 1972[92].
    Les odeurs caractéristiques dégagées par les fabrications de l'usine associés à ceux de l'usine l'Alsacienne ont marqué pendant longtemps plusieurs quartiers comme Charentonneau, Berlioz, Les Juillottes, le Centre et le Vert de Maison, en fonction de la direction des vents[93].

Monuments religieux

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Liste non exhaustive des principaux monuments religieux de la ville :

  • L’église Saint-Rémi du XIIe siècle est le plus ancien édifice de la ville. C’est l’une des rares églises d’Ile-de-France à avoir conservé son clocher roman en pierre. En 1793, elle servit de « Temple de l'Être Suprême », culte institué par Robespierre. Elle abrite un orgue daté de 1779. Des travaux de rénovation ont été entrepris au début des années 2000.
  • Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur : située dans le quartier de Charentonneau, elle fut construite de à par l'architecte Jacquemin.
  • L’église Sainte-Agnès[94] fut construite entre 1931 et 1933 dans le quartier d’Alfort par l'architecte Marc Brillaud de Laujardière. Sa construction fut possible notamment grâce à un don de Fernand Moureaux, créateur de l'apéritif « Suze » et chef d'entreprise. Elle fut consacrée le par le cardinal Verdier. À l'extérieur la statue de sainte Agnès sculptée par Gabriel Rispal accueille les fidèles, à l'intérieur les vitraux et le chemin de croix sont de Max Ingrand, son épouse Paule a peint les peintures murales du plafond du chœur. L'autel en fer forgé est de Richard Georges Desvallières. Elle est classée monument historique depuis le . Contrairement à la plupart des autres églises, celle-ci ne dispose pas d'un parvis. Elle est intégrée dans son environnement en étant enserrée d'autres immeubles.
  • Chapelle Saint-Léon : construite par l'architecte Henri Vidal d'avril à en raison de la construction d'habitations à bon marché au Vert de Maisons et du groupe scolaire Jules-Ferry. L'une des cloches rapportée du diocèse d'Alger à la suite de la guerre d'Algérie fut fondue en 1860 par la maison Pierron d'Avignon.
  • Chapelle Saint-Gabriel, située à l'angle de la rue de Lorraine et de la rue du 8-Mai-1945[95].

Espaces verts

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Le parc du Moulin Brûlé sur l'Ile de Charentonneau.

La ville de Maisons-Alfort bénéficie d'environ 34 hectares d’espaces verts ouverts au public. Une promenade piétonnière est aménagée en bord de Marne sur une longueur de 4 km dont certaines parties sont constituées de passerelles au-dessus de la rivière. Ces espaces verts ont permis à la ville de bénéficier du label Ville fleurie : quatre fleurs Grand Prix attribué en 2006 par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris[96] de France au Concours des villes et villages fleuris.

Les bords de Marne constituent depuis longtemps un lieu de promenade renommé, c'était notamment le cas à la fin du XIXe siècle et durant la première moitié du XXe, où les fameuses guinguettes, attractions incontournables à l'époque, attiraient de nombreux badauds. Les Maisonnais aiment bien maintenir le souvenir de ces lieux de réjouissances[Note 9].

La rue Condorcet (située entre la rue Marc-Sangnier et le bord de Marne) est bordée de cerisiers dont la floraison à mi-avril offre un beau spectacle.

Maisons-Alfort dans les arts et la culture

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Plusieurs scènes de films ont été tournées à Maisons-Alfort :

  • En 1947, Claude Autant-Lara tourne des scènes de son film Le Diable au corps au Moulin brûlé et près de l'Orangerie à Charentonneau.
  • En 1955, Gilles Grangier tourna avenue du Général-de-Gaulle une très courte scène du film Gas-Oil, avec Jean Gabin et Jeanne Moreau ;
  • En 1958, Gilles Grangier a tourné à Maisons-Alfort un second film, Archimède le clochard, toujours avec Gabin. Le film comprend plusieurs scènes où l'on peut voir divers grands ensembles de logements alors en construction ;
  • En 2004, des scènes en extérieur d'un épisode de la série Julie Lescaut, Le Mauvais fils (Treizième saison), ont été tournées dans le quartier des Planètes[97].
  • En 2000, une scène du film Baise-moi de Virginie Despente est tournée à la gare de Maisons-Alfort Alfortville.
  • « Allée 8, numéro 30 au cimetière de Maisons-Alfort » est une réplique culte du film de 1990 Nikita, réalisé par Luc Besson.

Plusieurs chansons évoquent Maisons-Alfort :

  • La chanson Bouge De Là du chanteur MC Solaar (dans l'album Qui sème le vent récolte le tempo) évoque Maisons-Alfort dans son premier vers : Tout a commencé là-bas, dans la ville qu'on appelle Maisons-Alfort.
  • La chanson Bienvenue à Bord du groupe Soldat Louis fait également référence à la ville dans son refrain : Bienvenue à bord à tous les marmots / D'Maisons-Alfort à Puteaux.
  • la chanson « 94 » de Rohff, fait référence à Maisons - Alfort: « c’est pas net au planètes Maisons - Alfortville »

Personnalités liées à la commune

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  • Tariq Abdul-Wahad, pseudonyme d'Olivier Saint-Jean, basketteur, né en 1974 à Maisons-Alfort.
  • Marcel Balsa, pilote automobile, mort en 1984 à Maisons-Alfort.
  • Big Ali, rappeur américain, possède un appartement à Maisons-Alfort.
  • Buffalo Bill, figure mythique de la conquête de l'Ouest, a résidé à Maisons-Alfort en 1905 pendant deux mois, durant la tournée à Paris de son spectacle le Buffalo Bill’s Wild West Show.
  • Jean-Louis Borg, entraîneur de basket, né en 1964 à Maisons-Alfort.
  • Pierre Buraglio (né en 1939), artiste peintre, vit et travaille à Maisons-Alfort.
  • Alice Dona (née en 1946 à Maisons-Alfort), chanteuse et compositrice.
  • David Douillet, licencié au club de judo de la ville.
  • Fabrice Éboué, humoriste, né en 1977 à Maisons-Alfort.
  • René Gabriel, décorateur spécialisé dans le meuble de série, né le à Maisons-Alfort, mort le à Paris.
  • L'acteur Daniel Jégou (1950-1988) ainsi que son ami l'écrivain Jacky Pop (1949-2007, de son vrai nom Jacky Paupe) ont vécu à Maisons-Alfort dans le quartier de Charentonneau.
  • Marc Jolivet et Pierre Jolivet habitaient dans les années 1960 la résidence de Château Gaillard à Charentonneau (dans les caves de laquelle ils avaient fondé un club, le « Thélème »).
  • Jul (nom de plume de Julien Berjeaut), né en 1974 à Maisons-Alfort, dessinateur de presse et auteur de bande dessinée français.
  • Jean Laurent (1906-1995), international français de football né le à Maisons-Alfort.
  • Christian Marin a vécu à la résidence de Château Gaillard, quartier de Charentonneau, dans les années 1960.
  • MC Solaar, rappeur français, a vécu à Maisons-Alfort et lui a dédié la chanson Bouge de là.
  • Thomas Ngijol, humoriste, a vécu à Maisons-Alfort dans le quartier de Vert de Maisons.
  • Xavier Niel (né en 1967 à Maisons-Alfort), homme d'affaires français.
  • Edmond Nocard, médecin vétérinaire, chercheur.
  • Maxime Old, architecte d'intérieur, décorateur, créateur de meubles est né en 1910 à Maisons-Alfort et y a vécu jusqu'en 1955.
  • Ferdinand Parpan (1902-2004), sculpteur, a vécu au Groupe Georges-Guyon et est décédé à Maisons-Alfort.
  • Marc Raquil, athlète français, a vécu à Maisons-Alfort.
  • Georges Rose (né en 1910 à Maisons-Alfort, mort en 1997), international de football français.
  • Ildefonse Rousset (1817-1878), éditeur, photographe et journaliste français.
  • Marine Vacth (née en 1991), actrice, a grandi à Maisons-Alfort[98].
  • Gabriel Volland (1881-1947), poète et écrivain.
  • Yodelice, chanteur-auteur-compositeur, a vécu à Maisons-Alfort.
  • Sandrine Rousseau (1972- ), économiste et femme politique française, y est née.
  • Samir Amirèche (1972- ) est un ancien footballeur international algérien qui a grandi à Maisons-Alfort dans le quartier de Vert de Maisons.

Héraldique, logotype et devise

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Logotype de la ville de Maisons-Alfort.

Les armes de Maisons-Alfort se blasonnent ainsi :

D’azur à la champagne de gueules, à la ruche d’or ouverte du champ, les pieds brochant sur la champagne, accompagnée de neuf abeilles d’or volant vers la ruche[99].

La ruche et les abeilles l’entourant évoquent la laborieuse activité de la commune (Commission héraldique de 1962).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Maisons-Alfort, Mille ans d'histoire AMAH, 2 tomes 1984-1986 :
    • Tome I - Des origines au XIXe siècle
    • Tome II - le XXe siècle Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Amédée Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville, 1898[23]

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. L'ancien site est devenu le parc L'Alsacienne qui accueille un ensemble immobilier résidentiel. Des plaques apposées à l'entrée du parc rappellent l'existence passée de l'entreprise.
  9. Dans le cadre de l'édition 2005 du festival vidéo de l'académie de Créteil, l'école primaire des Planètes a présenté un film entièrement joué par les jeunes élèves d'une classe de CE2 de l'école. Ce film sympathique, intitulé Un dimanche au bord de l'eau, reconstitue l'ambiance des guinguettes des bords de Marne, il est visible en ligne sur Internet.
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Maisons-Alfort ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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  6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  7. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « Revenus fiscaux localisés par ménages-Année 2010 », sur site de l'Insee, (consulté le ).

Références

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  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. Dictionnaire de l'Ancien Régime et des abus féodaux - 1830 - Anonyme Un sujet bannier était lié à la banalité.
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  12. « Le Château de Réghat », sur Maisons-Alfort (consulté le ).
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  20. Mémoire pour le futur - Archéologie et histoire du Val-de-Marne - p. 149.
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  22. Revue archéologique; ou, Recueil des documents et des mémoires relatifs à l'étude des monuments, à la numismatique et à la philologie (avril 1844-mars 1847, « relatifs à l'étude des monuments et à la philologie ») de l'Antiquité et du Moyen Âge, page 501.
  23. a b et c Amédée Chenal - « Histoire de Maisons-Alfort et d’Alfortville ».
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  25. Jurisprudence générale. Répertoire méthodique et alphabétique de législation, de doctrine, de jurisprudence - 1857- p. 358 - signet 98 de Victor Alexis. Définition de la mainmorte.
  26. Abbé Jean Lebeuf, Histoire du diocèse de Paris, treizième partie, 1757.
  27. La Grande Crue de la Seine de janvier 1910 à Alfortville.
  28. La Grande Crue de la Seine de janvier 1910 à Maisons-Alfort.
  29. Le rapport Picard - analyse de la crue de 1910 sur le site driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr
  30. Voir Carte d'inondation des environs de Paris.
  31. Fiche concernant Maurice Lissac sur le site internet MemorialGenWeb.org.
  32. Notice sur la stèle à la mémoire du capitaine Roland Deplanque sur le site internet du Musée de la Résistance en ligne.
  33. Site CDG43, page "Un missile s’écrase à Maisons-Alfort", consulté le 16 avril 2021.
  34. T. D. Dungan, V-2 : a combat history of the first ballistic missile, Yardley, Penn. Garsington, Westholme Windsor distributor, coll. « Weapons in history », , 250 p. (ISBN 978-1-86316-012-7 et 1-863-16012-0, OCLC 59355583), p. 115.
  35. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne.
  36. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance.
  37. C.N., « Oubliez le T10, nommez-le Paris-Est-Marne et Bois », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  38. Décret n° 2015-1663 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Champigny-sur-Marne sur Légifrance.
  39. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Maisons-Alfort », ministère de l'intérieur (consulté le ).
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  44. « DODUN de Kéroman Claude Laurent Marie », Les maires de Maisons-Alfort, Cercle Généalogique de Maisons-Alfort, (consulté le ).
  45. Dodun de Kéroman a vécu au domaine de Château-Gaillard de Maisons-Alfort.
  46. Pierre Philippot est un libre penseur convaincu, il démissionne 6 mois après sa réélection.
  47. Christian Edmond Durst est né de parents Suisses, il fut naturalisé après la Guerre franco-allemande de 1870.
  48. « Amédée, François Chenal (1852 - 1919) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  49. Amédée François Chenal est l'auteur de : A. Chenal, Histoire de Maisons-Alfort et d'Alfortville depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, Asselin et Houzeau (réimpr. 2014) (1re éd. 1898), 288 p. (ISBN 9782013503655, lire en ligne), il meurt en 1919.
  50. a et b « Les municipalités communistes suspendues dès hier dans la Seine, la Seine-et-Oise et le Pas de Calais », Le Populaire, no 6076,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  51. « 24 mai 1898 – Albert Vassart », Les maires de Maisons-Alfort, Cercle Généalogique de Maisons-Alfort, (consulté le ).
  52. Claude Pennetier, « VASSART Albert [VASSART Auguste, Albert] : Né le 24 mai 1898 à Apremont-sur-Aire (Ardennes), mort le 12 février 1958 à Paris (XVIe arr.) ; ouvrier métallurgiste ; syndicaliste et militant communiste, secrétaire de la Fédération CGTU des Métaux, membre du comité central, du bureau politique et du secrétariat du Parti communiste ; conseiller général, maire de Maisons-Alfort (Seine, Val-de-Marne) ; secrétaire général de la Fédération des municipalités communistes », Le Maitron en ligne, 17/7/2009 mis à jour le 28/5/2021 (consulté le ).
  53. Le 4 octobre 1939, le Président de la République, Albert Lebrun, suspend par décret les conseils municipaux de 27 communes de la banlieue parisienne à majorité communiste, dont celui de Maisons-Alfort. La « Loi » du 20 janvier 1940 entrainera la déchéance de 423 conseillers municipaux communistes.
  54. G. Blanc-Cesan, « 10 mars 1875 – Francis Léon Mauge (Maire) », Les maires de Maisons-Alfort, Cercle Généalogique de Maisons-Alfort, (consulté le ).
  55. « Maires des communes suburbaines de la Seine », Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, no 131,‎ , p. 391 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  56. Notice MARCEAU Jean-Marie par Claude Pennetier, version mise en ligne le 2 septembre 2009, dernière modification le 27 octobre 2009.
  57. Notice SAULNIER André, Léon, Jules par Paul Boulland, Claude Pennetier, version mise en ligne le 6 octobre 2009, dernière modification le 15 décembre 2019.
  58. « Le R.P.F. conserve la mairie de Maisons-Alfort », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  59. Arthur Hévette légua à la municipalité sa propriété de Vaulxfins, pour en faire un centre de vacances communal.
  60. a et b « Deux nouveaux maires », Le Monde,‎ (lire en ligne) « M. Herbillon (UDF-PR) à Maisons-Alfort :
    M. Michel Herbillon, UDF-PR, a été élu maire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), samedi 23 mai, par 33 voix contre 5 à M. Raymond Riquier, PS, et 4 à M. Philippe Olivier, FN. Il y a eu deux bulletins blancs et un nul (le conseil municipal comprend 33 élus de droite, 5 PS, 1 PC, 3 FN et 3 divers).
    M. Herbillon succède à M. René Nectoux, UDF-PR, dont il était le premier adjoint. Maire depuis 1965, M. Nectoux, âgé de soixante-quatorze ans, s'est démis de son mandat à la suite de sa réélection au conseil régional d'Ile-de-France, et il a manifesté l'intention d'abandonner également celui de conseiller municipal. (Corresp.)
    [Âgé de quarante et un ans, diplômé de sciences politiques, licencié en droit, M. Michel Herbillon, directeur du développement et de la communication d'une filiale du groupe Générale des eaux, est premier adjoint au maire de Maisons-Alfort et conseiller général depuis 1989. Il préside le groupe UDF du conseil général du Val-de-Marne.] »
  61. Notice NECTOUX René, Edmond par Michel Gorand, Annie Pennetier, version mise en ligne le 3 décembre 2013, dernière modification le 18 décembre 2013.
  62. « Dans les cabinets ministériels », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  63. Corinne Nèves, « Michel Herbillon grand favori à Maisons-Alfort », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  64. « Municipales dans le Val-de-Marne : revivez les temps forts du premier tour », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  65. « Michel Herbillon élu président de l'UMP », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne).
  66. Denis Courtine, « Maisons-Alfort : grosse émotion pour le passage de témoin à la mairie : Olivier Capitanio a été élu maire ce dimanche. Il succède à Michel Herbillon après 25 ans à la tête de la ville », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  67. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Compte-rendu de la séance publique du Conseil Municipal du jeudi 28 mai 2020 » [PDF], Comptes rendus du Conseil Municipal, sur maisons-alfort.fr (consulté le ).
  68. C. Dubois, « Qui pour succéder à Olivier Capitanio à Maisons-Alfort et Paris Est Marne et Bois ? : Alors qu’Olivier Capitanio a été élu ce jeudi président du conseil départemental du Val-de-Marne, Maisons-Alfort va devoir se trouver un nouveau ou une nouvelle maire », 94citoyens.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  69. « Mary France Parrain (LR), première femme maire de Maisons-Alfort : Âgée de 69 ans, cette ancienne fonctionnaire est élue depuis 2014. Proche du député Michel Herbillon et de l’ancien maire Olivier Capitanio, démissionnaire depuis son élection à la présidence du Val-de-Marne, elle promet de se «consacrer pleinement» à la ville », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ce jeudi soir, Mary France Parrain (LR) est devenue la première maire femme de l’histoire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne). Elle succède à Olivier Capitanio (LR), tout juste élu à la présidence du département, dont elle était la première adjointe depuis 2017, lorsqu’il a succédé au député Michel Herbillon (LR). Elle reste son binôme au sein de l’assemblée départementale ».
  70. Page sur le jumelage avec Moers sur le site web officiel de Maisons-Alfort.
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  76. Il y avait également le cinéma situé devant la gare SNCF qui s'appelait le CLUB 123. Fermé dans les années 1990 il a été rasé et à la place s'est construit un immeuble.
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  87. Coordonnées géographiques : 48°47'22,16" N ; 2°26'2,49" E.
  88. Conseil d’architecture, de l’urbanisme et de l’environnement du Val de Marne et le Centre départemental de documentation pédagogique du Val-de-Marne, Maisons-Alfort : Square Dufourmantelle / Ecole Lules-Ferry : Modernité en banlieue rouge dans les années 30…, , 38 p. (ISBN 2-86918-179 5, lire en ligne).
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  91. Marc Mimram, « Passerelle de Saint-Maurice - Maisons-Alfort », Formes et structures, no 127,‎ , p. 60-61 (ISSN 1140-5597).
  92. Histoire du groupe Lesaffre sur le site web officiel du groupe Lesaffre.
  93. Vincent Moriniaux, Les odeurs de levure dans la ville de Maisons-Alfort.
    Repris dans Robert Dulau et Jean-Robert Pitte, Géographie des odeurs, L'Harmattan, (ISBN 2-7384-6974-4, lire en ligne), p. 159-165.
  94. L'église Sainte Agnès sur le site DOCOMOMO.
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  96. Conseil National des Villes et Villages Fleuris.
  97. Article du journal Le Parisien du 23 février 2004 "Le feuilleton « Julie Lescaut » à Maisons-Alfort".
  98. Qui est Marine Vacth ?.
  99. Banque du Blason.