Madog ap Maredudd
Royaume de Powys |
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Décès | |
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Père | |
Mère |
Hunydd ferch Eunydd ap Gwerngwy (d) |
Fratrie |
Iorwerth Goch ap Maredudd (en) |
Conjoint |
Susanna ferch Gruffudd (d) |
Enfants |
Gwenllian ferch Madog ap Maredudd ap Bleddyn (d) Cynwrig Efell ap Madog ap Maredudd ap Bleddyn ap Cynfyn, lord of Y Glwysegl (d) Llywelyn ap Madog (d) Efa ferch Madog (d) Owain Fychan (en) Gruffydd Maelor Ier Owain Brogyntyn (en) Owain Fychan ap Madog ap Maredudd ap Bleddyn, lord of Mechain Is y Coed (d) Marared ferch Madog (d) Einion Efell ap Madog ap Maredudd, lord of Cynllaith (d) Efa ferch Madog ap Maredudd ap Bleddyn (d) |
Madog ap Maredudd fut prince de Powys pendant 28 ans de 1132 à février (?) 1160. Il est le fils et le successeur de Maredudd ap Bleddyn et le dernier souverain à régner sur l'ensemble du royaume de Powys[1]
Biographie
[modifier | modifier le code]Madog ap Maredudd succède à son père en 1132. Le début de son règne coïncide avec la fin de celui d'Henri Ier d'Angleterre et le début de celui d'Étienne d'Angleterre dont les droits au trône étaient contestés. Cette situation lui permet de consolider sa situation en entretenant de bonnes relations avec les souverains anglais et de sécuriser ainsi sa frontière à l'est.
Afin de se ménager également une alliance à l'ouest Madog avait épousé Susanna une fille de Gruffydd ap Cynan roi de Gwynedd. Au cours de la première partie du XIIe siècle le royaume de Gwynedd avait étendu son autorité sur les petites principautés du Nord du Pays de Galles et après la mort de son beau-père, Owain ap Gruffydd son ambitieux beau-frère entreprend de poursuivre l'expansion de sa puissance vers le Powys.
En 1149 Madog et son allié Ranulph de Gernon comte de Chester se confrontent à Owain lors de la bataille de Coleshill. Owain Gwynedd victorieux annexe le cantref de Iâl, le cœur du Royaume de Powys. La même année mettant à profit la guerre civile en Angleterre Madog reconstruit le château d'Oswestry sur un territoire qui avait été concédé aux Fitzalan, mais il doit donner le Cyfeiliog à ses neveux Owain et Meurig, dont le premier épouse Gwenlian une fille d'Owain Gwynedd. La plus grande partie du Powys demeurera sous l'autorité d'Owain Gwynedd jusqu'en 1157.
Cette année-là Henri II d'Angleterre effectue sa première expédition militaire dans le Pays de Galles. Bien que Madog ait officiellement rallié le parti de la résistance nationale organisée par Owain Gwynedd il demeure en fait un spectateur du conflit sans doute lié par un accord secret avec le nouveau roi d'Angleterre. Bien que son frère Iorweth Goch n'ait pas réussi à prendre le château de Iâl cette opération militaire anglaise permet à Madog de retrouver sa souveraineté sur le Powys où il règne jusqu'à sa mort en 1160.
Mort et succession
[modifier | modifier le code]Madog ap Maredudd meurt à Winchester et est inhumé dans l'église Saint Tysilio de Maifod. Son fils ainé Llewelyn est tué peu après et le Powys est partagé entre ses trois autres fils, son frère Iorweth Goch (c'est-à-dire « le Rouge »), mort après 1166, qui reçoit Mawddwy et le cantref de Mochnant, et son neveu Owain Cyfeiliog.
Postérité
[modifier | modifier le code]Il avait épousé Susanna, une fille de Gruffydd ap Cynan, dont il eut[2]
- Llywelyn, tué en 1160,
- Owain Fychan, † 1187, seigneur du cantref de Mechain (1160-1187),
- Owain Brogyntyn (en), † après 1188, seigneur d'Edeirnion (1160-1188),
- Gruffydd Maelor I, seigneur du cantref de Maelor, puis de l'ensemble du Nord-Powys,
- Gwenllian épouse de Rhys ap Gruffydd de Deheubarth,
- Maredd épouse de Iorweth Drwyndwn fils de Llywelyn le Grand
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Timothy Venning, The Kings & Queens of Wales, Mill Brimscombe Port Stroud, Amberley Publishing,, (ISBN 9781445615776), p. 124.
- (en) David Walker Medieval Walles Cambridge Press 1990, (ISBN 0521311535) « The princes of Powys from 1039 to 1160 and of southern Powys to 1286 » p. 91:
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Mike Ashley, British Kings & Queens, Robinson (London 1998) (ISBN 1-84119-096-9) « Madog ap Maredudd » p. 369-370.