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Luis Cardoso

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Luís Cardoso
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (66 ans)
Cailaco (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Instituto Superior de Agronomia (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Luis Cardoso, de son nom complet Luís Cardoso de Noronha (né le à Cailaco)[1] est un écrivain du Timor Oriental, de langue portugaise.

Luis Cardoso, de son nom complet Luís Cardoso de Noronha (né en 1958 à Cailaco) est un écrivain de langue portugaise. Il a fait sa scolarité au collège missionnaire de Soibada au Timor Oriental, alors colonie portugaise, puis au séminaire de Dare, à proximité de la capitale Dili. Après la Révolution des Œillets d', qui a amorcé le début de la décolonisation portugaise dans le monde, il est parti étudier la foresterie à l'Institut Supérieur d'Agronomie de Lisbonne. Il est resté en exil au Portugal pendant l'occupation du Timor-Oriental par l'Indonésie (1975-1999) et a notamment été le représentant de la résistance est-timoraise à Lisbonne.

Bibliographie

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Luís Cardoso est l'auteur de sept romans écrits en portugais :

  • Crónica de uma travessia (1997)
  • Olhos de Coruja, Olhos de Gato Bravo (2001)
  • A última morte do Coronel Santiago (2003)
  • Requiem para o navegador solitário, Dom Quixxote, Lisbonne 2007[2]
  • O ano em que Pigafetta completou a circum-navegação, Sextante Editora, Lisbonne 2013[3]
  • Para onde vão os gatos quando morrem ? Sextante Editora, Lisbonne 2017[4]
  • O Plantador de Abóboras (Sonata para uma neblina), Abysmo, Lisbonne 2020[5], illustrations de Ana Jacinto Nunes

Plusieurs ont été traduits en allemand, en anglais, en français, en italien, en néerlandais et en suédois; son premier livre publié en France en 2000, aux éditions Métailié, sous le titre : Une île au loin relate, sur un mode romancé, l'enfance de l'auteur et ses premières années au Portugal.

Les romans de Luís Cardoso s'inspirent souvent d'événements ayant marqué son pays; ainsi Requiem pour un navigateur solitaire (2007), qui évoque la mort d'Alain Gerbault à Timor-Est en 1941, ou L'année où Antonio Pigafetta acheva sa circumnavigation (2013), qui fait référence au passage dans l'île des navires de Magellan en 1522 lors du premier tour du monde.

Des extraits de Requiem pour un navigateur solitaire, traduits en français par Catherine Dumas, ont paru dans la revue littéraire Europe en (p. 258–266). Le roman a depuis été publié dans son intégralité sous le titre Requiem pour Alain Gerbault (Arkuiris, 2014). De longs extraits de L'année où Pigafetta acheva sa circumnavigation, également traduits par Catherine Dumas, ont été publiés dans la revue de littérature asiatique Jentayu en (p. 157-189).

Études sur Luis Cardoso

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Lacerda (D.), « Luís Cardoso, primeiro escritor timorense, autor de 'Une île au loin' », revue Latitudes, no 8, , p. 31.

Seixo (Maria Alzira), « Un récit de Timor: Luis Cardoso et la traversée des cultures », in Jean Bessière et Sylvie André, Multiculturalisme et identité en littérature et en art, Paris, Éditions L'Harmattan. 2002, p. 295–302.

Moutinho (Isabel), "Timor Leste et la réaffirmation d'une identité multiculturelle", in Raylene Ramsay, Cultural Crossings: Negotiating Identities in Francophone and Anglophone Pacific Literature, Peter Lang, 2010, p. 167–178.

Notes et références

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Liens externes

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