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Loverval

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Loverval
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Commune Gerpinnes
Code postal 6280
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Lovervalois, Lovervaloise
Population 1 903 hab. (1/1/2020)
Densité 434 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 22′ nord, 4° 28′ est
Superficie 438 ha = 4,38 km2
Localisation
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Loverval
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Loverval
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Loverval
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Loverval
Liens
Site officiel www.gerpinnes.be
Siège social de la CNP (2015).

Loverval (en wallon Lavervå) est une section de la commune belge de Gerpinnes, située en Région wallonne dans la province de Hainaut.

Loverval est, historiquement, un très ancien village caché dans des bois et des eaux. L'origine de son nom est incertaine : « La Vallée de Lovier », du nom d'un propriétaire germanique de la Manse, selon Alexandre-Guillaume Chotin[1] ; « La Vallée des Loups ou du Loup », selon l'explication populaire et pastorale.

Géographie

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À la sortie de l'agglomération carolorégienne, c'est un important centre résidentiel. La route de Charleroi à Philippeville coupe son territoire en deux parties suivant un angle Nord-Sud.

À l'Est, s'étendent le Village et les Morlères, à l'Ouest, le Try d'Haies et le Chêniat. Son relief est inégal, entrecoupé des vallées du ruisseau du Fond des Haies, d'une part, et du ruisseau du Draguet ou de Saint-Hubert, de l'autre.

Évolution démographique

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  • Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.

Enseignement

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Loverval compte l'Institut Notre-Dame de Loverval, école possédant une section Secondaire et Primaire[2].

Le domaine de Loverval a été acheté en 1939 par le recteur de la congrégation des Soeurs de Charité de Gand au Prince Louis Mérode, dans le but d'y créer un lieu d'éducation.

À la suite de l'invasion des Allemands en 1940, les élèves furent transférés dans le château de Loverval, avec plusieurs soeurs.

En Avril 1941, c'est la fondation de l'Institut dans le château: 6 professeurs et une dizaine de soeurs s'y réunissent avec pas moins de 28 élèves.

Au fil des années, de nouveaux bâtiments seront construits.

Patrimoine et curiosités

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  • Eglise Saint-Hubert. Eglise en style classique édifiée principalement de 1724 à 1742, la tour remontant à 1847, surmonté d'une flèche de 1878[3].
  • Ancien château de la famille de Merode, actuellement école normale. Construite à partie du dernier tiers du XVIIIe siècle, sans cesse transformés et agrandis jusqu'au début du XIXe siècle[3]. Témoin de plus de deux siècles d'histoire locale.

Curiosités

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  • Le parc, d'une superficie de 25 ha, accueille l'Institut Notre-Dame de Loverval divisé en deux bâtiments distincts : l'un regroupant les sections maternelles et primaires, le second abritant la section Humanités.
  • L'IMTR, institut de médecine, de traumatologie et de réadaptation, implanté dans le bois de Scouffe ; c'est aussi le Centre des grands brûlés, de renommée européenne.
  • L'Adeps, centre sportif pour le Hainaut, situé dans un cadre boisé ; ses installations sont accessibles aux clubs sportifs.
  • Le Centre de délassement de Marcinelle ; alimenté par le ruisseau des Haies, on y pratique la pêche et la natation.
  • Le site préhistorique, constitué par les Grottes des Sarrasins ; ces grottes sont situées dans une vallée classée. En 1984, les archéologues Georges Dubuis et son épouse, Jacqueline Dubuis-Legentil, y découvrirent notamment deux crânes et de nombreux os post-crâniens datant du Mésolithique ancien (v. 9190 av. J.-C.). C'est la première fois qu'on découvrait des restes humains de cette époque pour le nord de l'Europe de l'Ouest[4].

La Marche Saint-Hubert[7] : En 1972 se formait, à Loverval, la Marche Saint-Hubert, une des marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse. Elle se déroule annuellement le premier dimanche de septembre, date des anciennes fêtes lovervaloises. Le samedi dès h, au son des fifres et des tambours, le corps d'office se rassemble pour la cérémonie d'hommage à la pelouse d'honneur. Ensuite, il parcourt les rues de la localité et rend les honneurs aux autorités. Le dimanche dès h, les tambours battent le réveil et appellent les Compagnies pour se rendre en l'église Saint-Hubert où a lieu, vers 10 h, la messe militaire. À 11 h, c'est le départ de la procession escortée de la Marche. L'après-midi, vers de 15 h 15, se déroule, dans un cadre verdoyant, le traditionnel bataillon carré. La rentrée solennelle de la procession a lieu vers 17 h. Pour terminer la journée, une des retraites aux flambeaux de la région prend le départ vers 21 h. En 1976, une « Jeune Marche » fut créée. Celle-ci précède son aînée dans le cortège de quelques centaines de mètres. La Marche Saint-Hubert de Loverval est exclusivement costumée en costumes du Premier Empire.

Liste des bourgmestres de 1830 à 1976

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Werner de Merode, de 1895 à 1813 (Parti Catholique).

Personnalités

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Notes et références

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  1. Études étymologiques et archéologiques sur les noms des villes, bourgs, villages, hameaux, forêts, lacs, rivières et ruisseaux de la province de Hainaut, Paris - Leipzig - Tournai, 1857
  2. « Institut Notre-Dame de Loverval » (consulté le )
  3. a et b Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 355.
  4. Georges Dubuis et Jacqueline Dubuis-Legentil, La sépulture mésolithique de Loverval, Charleroi, SARC, 1985, p. 21.
  5. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 358.
  6. Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20, p. 359.
  7. [1], sur lasainthubert

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
  • Collectif, Loverval : terre des bois et des eaux, , 189 p.

Allusions littéraires

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  • Monstres sur mesure ou Un dans Trois, roman policier de Stanislas-André Steeman, se déroule au château de Loverval. (Aventure de Wenceslas Vorobeitchik alias monsieur Wens; Bruxelles, coll. Le Masque no 113, 1932, réédité en 1954 dans Ici M. Wens vol. 2, collection Marabout Géant, éd. Gérard & Cie, Verviers).