Aller au contenu

Louis Becq de Fouquières

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis Becq de Fouquières
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Becq de Fouquières & Dedreux (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Aimé Louis Victor Becq de FouquièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Enfants
Vue de la sépulture.

Louis Aimé Victor Becq de Fouquières, né le à Paris et mort à Paris 8e le [1], est un homme de lettres français.

Délaissant une carrière militaire après avoir été nommé officier, Louis Becq de Fouquières s'occupe de travaux littéraires et se fait connaître par ses éditions critiques de l'œuvre d'André Chénier ainsi que par ses anthologies des poètes français du XVIe siècle. Il s'intéresse à l'Antiquité avec un ouvrage important sur les jeux des anciens Grecs et Romains, puis avec une étude sur Aspasie de Milet. Il produit des traités sur les arts du théâtre : la versification, la prosodie et la diction, et enfin une étude novatrice sur la mise en scène théâtrale.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (9e division).

La famille Becq de Fouquières fait partie des familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie de Picardie, recensée au XVIIIe siècle[2].

Le père de Louis Becq de Fouquières, Aimé Napoléon Victor Becq de Fouquières (1811-1880) avait épousé Thérèse Élisabeth Dedreux, dite Élise Dedreux, sœur du peintre animalier Alfred Dedreux, connu sous le nom d'Alfred de Dreux. Après la mort d'Élise en 1846, Aimé épouse[3] la plus jeune sœur Louise Marie Anaïs Dedreux (1824-1891)[4], que Louis appelle affectueusement Tantante.

Louis épouse en 1863 Marie Françoise Hélène de Groiseilliez (1836-1825), sœur du peintre Marcellin de Groiseilliez, qui lui donnera trois fils : Jacques (1866-1945), Pierre de Fouquières (1868-1960), chef du protocole et introducteur des ambassadeurs entre les deux guerres mondiales, et André de Fouquières (1874-1959)[5].

Poètes du XVIe siècle

[modifier | modifier le code]

Poètes du XVIIIe siècle

[modifier | modifier le code]
  • Poésies d’André Chénier, édition critique, 1862
  • Œuvres de François de Pange, 1872
  • Poésies d’André Chénier, édition critique, 2e édition, 1872. Réédition : Poésie/Gallimard, 1994.
  • Œuvres en prose d’André Chénier, 1872 ; 1886 Texte en ligne
  • Documents nouveaux sur André Chénier, 1875 Texte en ligne
  • Lettres critiques sur la vie, les œuvres, les manuscrits d'André Chénier, 1881
  • Poésies d’André Chénier, nouvelle édition, 1881
  • Aspasie de Milet. Étude historique et morale, 1872
  • Les Jeux des Anciens, leur origine, leur description, leurs rapports avec la religion, l’histoire, les arts et les mœurs, 1869. Deuxième édition augmentée et corrigée : Les Jeux des Anciens. Description de l'origine des jeux, leurs règles, leur signification : jouets, jeux d'imitation, de souplesse, d'adresse, de balle, jeux de hasard et d'esprit, etc., etc., 1873. Texte en ligne
  • Traité général de versification française, 1879 Texte en ligne
  • Traité de diction et de lecture à haute voix. Le rythme, l'intonation, l'expression, 1881
  • Traité élémentaire de prosodie française, 1881
  • L'Art de la mise en scène : Essai d'esthétique théâtrale, 1884. Réédition : Marseille, Entre-vues, 1998. Texte en ligne
  • Drames et comédies, 1860
  • Isidore Pils, sa vie et ses œuvres, 1876

Œuvres non publiées

[modifier | modifier le code]
  • Antigone, tragédie en trois actes et 1188 vers, manuscrit daté du
  • Stéphanie ou Les deux Romes, tragédie en cinq actes et en vers, manuscrit non daté; l'action se déroule à Rome en 1002 apr. J.-C., l'argument est l'empoisonnement d'Othon III (Otton III du Saint-Empire) par la veuve de Crescence qui avait été élu consul par le Sénat de Rome mais massacré par l'empereur.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de décès (avec âge et lieu de naissance) à Paris 8e, n° 1596, vu 15/31.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, 2012, p.97
  3. Faire-part du 18 février 1847.
  4. . Louise-Marie de Dreux, épouse Becq de Fouquières s'appelait en réalité Marie-Anaïs. Elle épouse après la mort de sa sœur Elise, son beau-frère devenu veuf, Aimé-Napoléon Becq de Fouquières. Tous deux seront très proches du fils de Théodore Géricault, Georges-Hippolyte, dans les papiers duquel on retrouvera une photo de Louise. (Germain Bazin, Géricault, Etude critique, documents et catalogue raisonné, Fondation Wildenstein, Paris, 1987, tome I, L homme, p. 159, fig. 74).
  5. Toutes ces indications biographiques et familiales sont dues à Louis-Aimé de Fouquières, arrière-petit-fils de Louis Becq de Fouquières ; voir aussi André de Fouquières, Cinquante ans de panache, Paris, Horay, coll. « Flore », , 506 p., p. 11-22

Sources biographiques

[modifier | modifier le code]
  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, Supplément, vol. XVII, 1877, p. 324
  • Anatole France, «M. Becq de Fouquières» dans La Vie littéraire, 1888, [1] Texte en ligne

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]