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Loubillé

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Loubillé
Loubillé
L'église Saint-Saturnin.
Blason de Loubillé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Mellois en Poitou
Maire
Mandat
Gérard Collet
2020-2026
Code postal 79110
Code commune 79154
Démographie
Population
municipale
373 hab. (2021 en évolution de −3,37 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 02″ nord, 0° 03′ 46″ ouest
Altitude Min. 84 m
Max. 149 m
Superficie 21,21 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Melle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Loubillé
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Loubillé
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Loubillé
Liens
Site web www.loubille.fr

Loubillé est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Communes limitrophes

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Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valdelaume à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Loubillé est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,9 %), forêts (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (2,3 %), prairies (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Loubillé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aume. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[15],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Loubillé.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 64,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 1],[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

Loubillé apparaît en 1096 sous le nom de Lubiliacum, dérivé du nom d'homme latin Lupillius qui provient du latin lupus « loup », suivi par le suffixe gallo-romain -acum d'origine gauloise à valeur adjectivale[19].

Des fibules en or et en bronze, des monnaies romaines ont été découvertes, de même que des substructions aux Bâtisses[20].

Raymond Proust a découvert plusieurs traces d'occupation gallo-romaine : au Payré, à Montigny, à la Chaume Rouge, à la Maison Neuve[21]. Il a fouillé avec Jean-Pierre Pellin une villa au Potonnier en 1970 (villa qui avait été repérée par Henri Beauchet-Filleau en 1884) et trouvé des restes d'habitations sur une distance de 450 m, des fragments de poteries ainsi qu'une tombe d'enfant[22].

Fouilles de la villa gallo-romaine de Pontonnier

Ancien Régime

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Loubillé dépend de Au Xe siècle, Loubillé appartient à Alduin, fils de Vulgrin, comte d'Angoulême. Il donne ce domaine en 916 à l'abbaye de Charroux[20].

Depuis au moins 1090 jusque après 1650, le hameau de Narçay (ou Narçais) forme une paroisse dépendant de celle de Loubillé. Elle appartient aux moines bénédictins de Charroux puis au couvent des dames Fontevristes de Tusson. L'ancienne église de ce hameau est mentionnée dans une bulle de 1096 du pape Urbain II[20].

L'état des paroisses de 1686 nous informe que le prieur de Parrabil est le seigneur de la paroisse de Loubillé qui comporte 68 feux et produit du grain[23].

Un prieuré, endommagé pendant la guerre de Cent Ans, a été démoli en 1877 pour faire place à une école[20].

Loubillé a possédé l'annexe d'une commanderie de l'ordre de Malte[20].

À la veille de la Révolution, Loubillé constitue une enclave de la Saintonge, dépend de l'élection de Saint-Jean-d'Angély et de la généralité de La Rochelle[24].

Époque contemporaine

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L'église a été vendue comme bien national pour 2500 livres puis détruite pendant la Révolution ; l'actuelle église date de 1874[20].

Au début du XIXe siècle, Loubillé possède 6 moulins. On y élève alors des mules et des mulets et on y produit un vin de qualité moyenne[20].

Trois jeunes gens qui allaient rejoindre le maquis ont été fusillés par les troupes allemandes au lieu-dit Bois-Cambert le 24 juillet 1944[25].

En 1946, un habitant des Maisons Blanches, René Pineau, assassine sa seconde épouse et sera condamné au bagne à vie[26].

Héraldique

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Blason de Loubillé Blason
De gueules au chevron d'argent alésé en pal, chargé de quatre mouchetures d'hermine de sable posées dans le sens du chevron et accompagné de trois besants d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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La mairie de Loubillé.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1983 Edmond Ribot
(1917-2011)
  Ancien ouvrier, curé de la paroisse
         
mars 2001 réélu en 2008[27] Claude Aumand    
2014 En cours Gérard Collet    

Démographie

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À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Loubillé, cela correspond à 2006, 2011, 2016[28], etc. Les autres dates de « recensements » (2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
599695722706825818865937882
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
883857845787857862818803757
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
752715732628605633609581561
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
511459405363354356365381388
2021 - - - - - - - -
373--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Saturnin, située au centre du village de Loubillé, a été construite en 1874[20].
  • Deux lavoirs (l'un aux Maisons-Blanches, l'autre au hameau de Narçay).
  • Une stèle en mémoire de trois martyrs de la Résistance assassinés en l'an 1944.

Patrimoine culturel

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Patrimoine naturel

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Personnalités liées à la commune

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  • Chassino (1869-1955), ombromane.
  • Marffa la Corse (1908-1997), dompteuse.
  • Michel Collin (1905-1974), alias « Clément XV », pape autoproclamé, a été curé à Loubillé pendant quelques années avant sa rupture avec l'Église catholique.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Loubillé et Valdelaume », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Hanc » (commune de Valdelaume) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Hanc » (commune de Valdelaume) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune de Loubillé ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Loubillé », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , 738 p., page 413.
  20. a b c d e f g et h Maurice Poignat, Le Pays Mellois. Histoire des communes des Deux-Sèvres, Niort, Editions du Terroir, , 425 p., pages 213 à 215.
  21. Raymond Proust, « Compléments sur l'archéologie du sud-est des Deux-Sèvres. », Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers. Tome X,‎
  22. Raymond Proust, « La villa gallo-romaine de Potonnier, commune de Loubillé. », Bulletin de la Société Historique et Scientifique des Deux-Sèvres., Niort,‎
  23. Histoire passion
  24. Bélisaire LEDAIN, Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres, Poitiers, Société Française d'Imprimerie et de Librairie, , 359 p.
  25. Marcel Daniaud, Histoire de nos villages
  26. Olivier Goudeau, Les grandes affaires criminelles en Deux-Sèvres de 1811 à 1939
  27. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  28. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.