Longpont
Longpont | |||||
Abbaye de Longpont. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Retz-en-Valois | ||||
Maire Mandat |
Gilles Davalan 2020-2026 |
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Code postal | 02600 | ||||
Code commune | 02438 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longipontain(e)s | ||||
Population municipale |
242 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 16′ 25″ nord, 3° 13′ 17″ est | ||||
Altitude | 85 m Min. 77 m Max. 152 m |
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Superficie | 10,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Villers-Cotterêts | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Longpont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France. Elle se distingue par son abbaye cistercienne en partie détruite.
Géographie
[modifier | modifier le code]Quartiers, hameaux, lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]- La ferme des Granges, au nord-est du village.
- Le hameau de la Grille.
- Le hameau de Chavigny.
- le hameau de Beaurepaire, au nord-est du village.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Saint-Pierre-Aigle | Chaudun | Vierzy | ||
Montgobert | N | Villers-Hélon | ||
O Longpont E | ||||
S | ||||
Corcy | Louâtre |
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Savières, le cours d'eau 01 de la commune de Longpont[1], le fossé 01 du Bois du Mausolée[2], divers bras 01 de la commune de Longpont[3] et divers bras de la Savières[4],[5],[Carte 1].
La Savières, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune de Parcy-et-Tigny et se jette dans l'Ourcq à Troësnes, après avoir traversé 13 communes[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Braine à 24 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Longpont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), forêts (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[17].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Longus-Pons (1118) ; Loncpont (1261) ; Lompont (1265) ; Lonpont (1271)[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'abbaye cistercienne, fondée par les moines de Clairvaux en 1131 par saint Bernard dans une vallée marécageuse en bordure de la forêt de Retz, dans le diocèse de Soissons, pouvait abriter plusieurs centaines de moines. Sa grande église, concurrençant par sa taille la cathédrale de Soissons, fut consacrée en 1227 en présence de Saint Louis, âgé de 12 ans, alors qu'il revenait de son sacre à Reims.
Elle fut attaquée et pillée aux XVe et XVIe siècles par les bandes armées courant la région (Bourguignons, huguenots…). Sous François Ier les abbés commendataires transforment peu à peu l'abbaye en un palais abbatial.
Puis elle est détruite après sa vente par adjudication pendant la Révolution française en 1793 dans le cadre de la nationalisation des biens de l'Église. Les derniers moines ne la désertent qu'en 1793 avant qu'elle ne soit revendue et utilisée en carrière de pierres déjà taillées, durant plusieurs décennies, avant d'être classée.
La commune située sur l'un des fronts est fortement touchée durant la Première Guerre mondiale. Mi 1918, le village est pour partie en ruine, les talus de la route de Chaudun sont truffés d'abris pour les soldats, même si ce qui reste des murs et contreforts de l'abbaye abrite les troupes (dont de tirailleurs sénégalais), comme en témoignent les photos d'époque prises par l'armée française (ECPAD).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Longpont est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[19].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villers-Cotterêts pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la cinquième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[20].
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 242 habitants[Note 2], en évolution de −10,7 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Abbaye Notre-Dame de Longpont des XIIe et XIIIe siècles, et son châtelet du XIVe siècle[27], dont les ruines sont classées monuments historiques depuis 1889.
- Monument aux morts, sur lequel sont gravés 21 noms[28].
- Forêt de Retz.
- Sépulture d'un pilote français abattu à Longpont lors de la campagne de France, entourée des débris de son Morane-Saulnier MS.406[29].
- Église Saint-Sébastien de Longpont.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri de Montesquiou-Fézensac : il réside dans sa propriété installée dans l'ancienne abbaye Notre-Dame de Longpont.
- Marie de Breuillet (XIe siècle), maîtresse de Louis de Gros et mère d'Isabelle de France est native de la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au pont de trois arches d'argent posé sur une rivière du même, surmonté de deux fleurs de lys d'or[30].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Longpont » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « le cours d'eau 01 de la commune de Longpont »
- Sandre, « le fossé 01 du Bois du Mausolée »
- Sandre, « divers bras 01 de la commune de Longpont »
- Sandre, « divers bras de la Savières »
- « Fiche communale de Longpont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « la Savières »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Longpont et Braine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Braine » (commune de Braine) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 157.
- « communauté de communes Retz-en-Valois - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 38 (cf. Longpont)cf. Longpont)&rft.tpages=834&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Longpont">.
- memorialgenweb.org Longpont : monument aux morts
- [1] Longpont : monument aux morts
- « 02438 Longpont (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).