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Liptako-Gourma

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Liptako-Gourma
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
Drapeau du Mali Mali
Drapeau du Niger Niger
Population 17 000 000 d'hab.
Superficie 370 000 km2
Principales langues français, moré, bambara, peul, haoussa, zarma, songhaï
Cours d'eau Niger
Ville(s) Ouagadougou, Kaya, Tenkodogo, Fada N'Gourma, Dori (Burkina Faso)
Tombouctou, Kidal, Gao (Mali)
Niamey, Dosso, Tillabéry (Niger).

Le Liptako-Gourma est une région historique transfrontalière de l’Afrique de l'Ouest et du Sahel, partagée entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.

En 1970 est créée l'Autorité du Liptako-Gourma, qui a pour mission de développer les ressources de la région commune aux trois États du Sahel. Elle est dotée à partir de 2015 d'une défense dont le but est la sécurité et le développement du Liptako-Gourma, et afin de lutter par une force commune aux trois pays au terrorisme régional.

En 2023, à la suite du coup d'État du Niger, le Burkina Faso, le Mali et le Niger forment l'Alliance des États du Sahel à la suite de la signature d'un pacte de défense appelé « Charte du Liptako-Gourma ».

Géologie du Liptako

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Dans cette localité les couches géologiques sont caractérisées par une alternance bien marquée entre les ceintures des roches vertes et les plutons granitoïdes. Le couvert est « essentiellement constitué d’un vaste plateau latéritique de savane ouest-africaine d’une altitude comprise entre 198 et 305 mètres[1]. »

Région de Niamey

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Le Niamey, une partie du Liptako est une région du fleuve où les formations géologiques sont paradoxales à l'échelle régionale. Cette différence de formation est marquée par l'existence ou non du socle entre les différences parties de la région (par exemple : le site Tondibia et le site Ganguel).

Site de Tondibia

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Le site de Tondibia est situé sur la rive gauche du fleuve Niger. Cette partie du fleuve marquée par inexistence du socle et une formation sédimentaire caractérisée par une alternance des bancs du grès quartzitique et fines couches d'argiles blanches déposées horizontalement avec une terminaison en biseau. Le contexte de formation des couches et la présence des rides sur certains bancs montrent que le domaine de cette formation géologique est un domaine océanique. Cette formation a été affectée par une déformation panafricaine marquée par des fractures, des failles et des décrochements.

Site de Ganguel

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Le site de Ganguel est situé sur la rive droite du fleuve Niger marqué par une existence du socle. La formation de cette partie du fleuve est une formation sédimentaire caractérisée le dépôt vertical des schistes birimièns du liptako et les formations conglomératiques qui se sont déposées sur les schistes birimièns avec une discordance angulaire.

Le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire a augmenté de 60 % entre 2015 et 2018. La sécheresse frappe régulièrement la région[2].

D'après une étude des Nations unies parue en 2019 : « Le changement climatique entraîne une plus grande variabilité des précipitations ainsi que des déficits pluviométriques prolongés, provoquant un tarissement des eaux de surface, un épuisement des nappes phréatiques et une réduction du niveau des crues, dans un contexte où les systèmes d’irrigation sont peu développés. Conjuguée à la déforestation et à des pratiques d’agriculture et d’élevage non durables, la sécheresse accentue la dégradation des terres et la désertification. Ces phénomènes ont de lourdes conséquences sur les moyens de subsistance »[2].

En juin 2021, la Banque mondiale annonce l'organisation d'un projet de 352,5 millions de dollars visant à soutenir la population locale, en proie à une « profonde crise humanitaire » et à des « déplacements forcés provoqués par l’accroissement de la violence […] exacerbés par le changement climatique et la pandémie de COVID-19 ». Les investissements touchent prioritairement les équipements de santé et s'appuie sur l'Association internationale de développement[3].

Notes et références

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  1. Rapport PRCT 2017, p. 4.
  2. a et b « Changement climatique et pression démographique, terreau de la violence au Sahel », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. « Une approche régionale pour une action locale : un nouveau projet de 350 millions de dollars soutient la relance et la stabilité dans le Sahel en misant sur le développement communautaire », sur La Banque mondiale, (consulté le ).

Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Rapport d'excursion géologique sur le site de Tondibia et le site de Ganguel du département de géologie de la faculté des sciences et techniques de l'université Abdou Moumouni de Niamey (UAM). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, Système du Liptako-Gourma et de la haute Volta, coll. « Gestion intégrée et durable des systèmes aquifères et des bassins partagés de la région du Sahel / Rapport du projet régional de coopération technique appuyé par l'AIEA » (no RAF/7/011), (lire en ligne).
  • Amadou Soumaïla et Moussa Konaté, « Caractérisation de la déformation dans la ceinture birimienne (paléoprotérozoïque) de Diagorou-Darbani (Liptako nigérien, Afrique de l’Ouest) », Africa GeoscienceReview, vol. 12, no 3,‎ , p. 161-178 (lire en ligne).
  • « L'ONUDC encourage la coopération entre les acteurs de la chaîne pénale et les Forces de Défense et de Sécurité du Liptako Gourma », United Nations Office on Drugs and Crime, (consulté le ).
  • A. Moussine-Pouchkine et J. Bertrand-Sarfati, « Le Gourma, un aulacogène du Précambrien supérieur ? », Bulletin de la Société Géologique de France, 7e série, vol. XX, no 6,‎ , p. 851–855 (DOI 10.2113/gssgfbull.S7-XX.6.851).

Articles connexes

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