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Ligne de Gudmont à Rimaucourt

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Ligne
Gudmont - Rimaucourt
Image illustrative de l’article Ligne de Gudmont à Rimaucourt
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Rimaucourt, Vignes-la-Côte, Montot-sur-Rognon, Roches-Bettaincourt, Doulaincourt-Saucourt et Gudmont-Villiers
Historique
Mise en service 1887
Fermeture 1950
Concessionnaire Ch. de fer économiques (à partir de 1887)
Caractéristiques techniques
Longueur 21 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies Voie unique

La ligne de Gudmont à Rimaucourt est une ancienne ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie normale du département de la Haute-Marne desservant la vallée du Rognon, entre les gares de la compagnie de l'Est de Gudmont et de Rimaucourt.

Chronologie

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La ligne de Gudmont à Rimaucourt, ligne d'intérêt local à voie normale, dessert la vallée du Rognon, riche vallée industrielle de Haute-Marne où pas moins d'une quinzaine d'usines disposait d'embranchements particuliers.

D'abord concédée à une compagnie éphémère, connue sous le nom de compagnie « Jacquelot », qui ambitionnait de devenir un concurrent effectif de la compagnie de l'Est, mais qui dut revoir ses ambitions à la baisse après le vote de la loi du , la ligne fut finalement confiée à l'omniprésente SE, qui construisit et exploita la ligne jusqu'à sa fermeture, en 1950.

Outre la desserte locale, la ligne bénéficie également d'un petit trafic de transit ; elle permet en effet, grâce à son écartement normal, de « shunter » la gare de Bologne et son rebroussement pour les trains en provenance de Joinville et à destination de Neufchâteau.

La ligne est aujourd'hui déferrée, mais offre de nombreux vestiges : les gares sont encore toutes debout ; le seul ouvrage d'art de la ligne, un pont biais sur le Rognon à proximité de Montot-sur-Rognon a des culées encore bien visible, et la plate-forme de la ligne est le support de sentiers de grande randonnée. L'amorce de la ligne, du côté de la gare de Rimaucourt, sert toujours d'embranchement particulier pour une usine située au lieu-dit « La Vieille Forge », desservi par la SNCF à partir de la ligne 24. La ligne possédait une plateforme de retournement encore visible à la gare de Rimaucourt.

Exploitation

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La locomotive 3032 « Rimaucourt » préservée à Longueville.

Le service était assuré par trois locomotives à vapeur de type 030T[4], construites par la Société de construction des Batignolles d'Ernest Goüin. Ces locomotives étaient numérotées et baptisées comme suit :

  • 3031 « Gudmont »,
  • 3032 « Rimaucourt »,
  • 3033 « Doulaincourt ».

Locomotive classée

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À la fermeture du réseau en 1950, la Rimaucourt fut préservée, révisée dans les ateliers de Gray[5], puis revendue à la sucrerie de Nangis en Seine-et-Marne. Elle fut ensuite confiée en 1972 à l'Association de jeunes pour l'entretien et la conservation des trains d'autrefois (AJECTA) située à Longueville, en Seine-et-Marne, où elle a été remise en état de marche.

La locomotive 3032 « Rimaucourt » est l'une des machines du Musée vivant du chemin de fer. Elle fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [6].

Aujourd'hui, la "Rimaucourt" est en présentation statique dans le musée, sa chaudière nécessitant son remplacement. En effet, son foyer étant en cuivre, toute remise en fonction avec la chaudière d'origine est interdit.

Bibliographie

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  • André Artur, le Gudmont-Rimaucourt: archétype du secondaire à vocation industrielle, revue Correspondances[7] n° 6, 2003
  • Collectif, Encyclopédie générale des transports — Chemins de fer, l'Ormet, Valignat, 1992, p.52-9

Notes et références

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  1. Selon l'Encyclopédie générale des transports, cette compagnie privée, concurrente de la compagnie des chemins de fer de l'Est, aurait reçu concession de plusieurs lignes nouvelles, mais aurait abandonné quand, à la suite de la loi du (pendant pour l'intérêt local de la loi du , créant le plan Freycinet), aurait abandonné, car seule lui serait resté concédée la ligne de Gudmont à Rimaucourt.
  2. Le train inaugural a circulé le .
  3. Le trafic a cependant été rétabli pour cause de guerre du au .
  4. 030T : trois essieux moteur, pas d'essieu porteur, réserves de charbon et d'eau disposées sur la machine (c'est-à-dire sans tender attelé).
  5. Les ateliers de Gray, dans la Haute-Saône, étaient le principal atelier où la société générale des chemins de fer économiques procédait à l'entretien de ses matériels.
  6. Notice no PM77002167, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  7. Site revue Correspondance, lien du 05/08/2009

Article connexe

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