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Leptocoris

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Serinetha

Leptocoris
Description de cette image, également commentée ci-après
Leptocoris rufomarginatus
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Ordre Hemiptera
Ordre Heteroptera
Famille Rhopalidae
Sous-famille Serinethinae

Genre

Leptocoris
Hahn, 1833

Synonymes

  • Serinetha Spinola, 1837
  • Lygeomorphus Blanchard, 1840
  • Pyrrhotes Westwood, 1840
  • Tynotoma Amyot & Serville, 1843

Leptocoris est un genre d'insectes hémiptère de la famille des Rhopalidae et de la sous-famille des Serinethinae (punaises des Sapindales).

Description

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Ces punaises sont de taille moyenne à grande (de 9 à 29 mm de long), de couleur jaune-brun à noir, avec des parties qui peuvent être rouges, et une pilosité blanc-jaune ou noire. La tête est large et courte, avec des ocelles et souvent une ligne médiane bien marquée. Des bourrelets sont présents en arrière des yeux. Les buccules (renflements le long de la base du rostre) sont courtes, identiques à celles de Boisea, alors qu'elles sont longues chez Jadera. Le premier article des antennes est court et épaissi, et les trois suivants sont minces et allongés. Le rostre, de quatre articles atteint voire dépasse le thorax. Le pronotum trapézoïdal comprend sur son bord antérieur un collier séparé et plus étroit en arrière qu'en son milieu. En arrière de ce collier une ligne médiane surélevée traverse le pronotum. Le scutellum est en général triangulaire allongé, rarement à base plus large que longue. Les membranes (partie non sclérifiée des ailes antérieures) sont en général ombrées. Certaines espèces présentent des formes brachyptères. Un certain nombre de caractéristiques les distinguent de Boisea, notamment un aspect mat à semi-brillant, alors que Boisea est plus brillant, mais aussi la forme de la tête, plus large et plus courte, et du pronotum, et une forme du corps généralement plus allongée et fine[1].

Comme les autres Serinethinae, les Leptocoris se nourrissent des graines ou autres partie de plantes de la famille des Sapindaceae[2]. Ainsi, la dernière espèce découverte, L. ursulae, a été trouvée sur Cardiospermum grandiflorum, en compagnie de L. mutilatus et de L. teyrovskyi[3]. L'espèce australienne Leptocoris tagalicus se nourrit et se reproduit sur une dizaine d'hôtes, mais principalement Atalaya hemiglauca, mais montre également une capacité à s'adapter à des espèces introduites, telles que le litchi (Litchi sinensis), le longane (Dimocarpus longan Lour.) et le ramboutan (Nephelium lappaceum L.), également de la famille des Sapindaceae, permettant également de contrôler la plante invasive[4],[5].

D'autres familles sont également mentionnées comme plantes hôtes, telles que Mimosaceae, Moraceae, Polygonaceae, Solanaceae et Rutaceae[6].

Certaines espèces peuvent former des regroupements, qui mêlent parfois des juvéniles et des adultes.

Répartition

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La quarantaine d'espèces de ce genre est répartie dans toute l'Afrique, l'Asie du Sud et l'Océanie. Le genre serait originaire d'Afrique, où l'on trouve la plus grande diversité d'espèces du genre[7],[1].

Systématique

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Le genre Leptocoris a été décrit et publié par Hahn en 1833[8], et a notamment comme synonyme Serinetha Spinola 1837[9], donné pour éviter la paronymie avec Leptocorisa (Alydidae), mais non reconnu. La date de 1831, qui figure sur certaines publications, est erronée[1].

L'espèce type mentionnée par Hahn est Leptocoris rufus, dont le type est perdu, et mentionnée par erreur du Brésil (p. 201). Un erratum signale qu'elle viendrait des îles Ratak, dans le Pacifique Sud. Il est admis que l'espèce type correspond dès lors à Leptocoris abdominalis Fabricius, 1803, par désignation subséquente[1],[10].

Ursula Göllner-Scheiding, dans sa révision du genre de 1980, considère deux groupes d'espèces. Le premier est le groupe principalement africain de Leptocoris hexophthalmus avec une trentaine d'espèces (les espèces africaines L. aethiops, affnis, albisoleatus, amictus, chavreuxi, cinnamomensis, griseiventris, hexophthalmus, intermedia, lata, mutilatus, nigrofasciatus, obscura, paramictus, productus, seidenstueckeri, stehliki, teyrovskyi et toricollis, ainsi que les espèces indomalaises augur, capitis, corniculatus, dispar, et minisculatus). Le second est celui de Leptocoris abdominalis, principalement indomalais, de l'Inde jusqu'aux îles du Pacifique avec une dizaine d'espèces (L. abdominalis, coxalis, insularis, isolatus, longiusculus, marquesensis, mitellatus, rufomarginatus, subrufescens, tagalicus et vicinus)[1].

En 1910, G. W. Kirkaldy définit Boisea comme sous-genre de Leptocoris, mais en 1980, U. Göllner-Scheiding le sépare de Leptocoris et l'éleve au statut de genre à part entière[1].

Liste des espèces

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Selon Species File (24 mai 2023)[11], modifié à partir de Göllner-Scheiding[12], les espèces du genre sont les suivantes :

Leptocoris rubrolineatus Barber, 1956 est parfois mentionné[13], sans qu'on sache s'il s'agit d'un synonyme de Boisea rubrolineata.

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d e et f Gollner-Scheiding, U., « Revision of the African species as well as observations on more species of the genera Leptocoris Hahn, 1833, and Boisea Kirkaldy, 1910 (Heteroptera, Rhopalidae) », Deutsche entomologische Zeitschrift Neue Folge, vol. 27, nos 1-3,‎ , p. 103-148 (lire en ligne [PDF])
  2. (en) Scott P Carroll et Jenella E Loye, « Soapberry Bug (Hemiptera: Rhopalidae: Serinethinae) Native and Introduced Host Plants: Biogeographic Background of Anthropogenic Evolution », Annals of the Entomological Society of America, vol. 105, no 5,‎ , p. 671–684 (ISSN 1938-2901 et 0013-8746, DOI 10.1603/AN11173, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Crystal Perreira, Scott Carroll et Jenella Loye, « Leptocoris ursulae, a new species of soapberry bug from Uganda (Heteroptera: Rhopalidae, Serinethinae) », Entomologische Zeitschrift, vol. 122, no 3,‎ , p. 123-124 (lire en ligne [PDF])
  4. (en) Scott P Carroll, Jenella E Loye, Hugh Dingle et Michael Mathieson, « Ecology of Leptocoris Hahn (Hemiptera: Rhopalidae) soapberry bugs in Australia », Australian Journal of Entomology, vol. 44, no 4,‎ , p. 344–353 (ISSN 1326-6756 et 1440-6055, DOI 10.1111/j.1440-6055.2005.00499.x, lire en ligne [PDF], consulté le )
  5. (en) Scott P. Carroll, Jenella E. Loye, Hugh Dingle et Michael Mathieson, « And the beak shall inherit – evolution in response to invasion », Ecology Letters, vol. 8, no 9,‎ , p. 944–951 (ISSN 1461-023X et 1461-0248, DOI 10.1111/j.1461-0248.2005.00800.x, lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Australian Faunal Directory - Rhopalidae », sur biodiversity.org.au (consulté le )
  7. Göllner-Scheiding, U. (1983): General-Katalog der Familie Rhopalidae (Heteroptera). Mitt. Zool. Mus. Berlin 59, 37-189.
  8. (de) Carl Wilhelm Hahn et G. A. W. Herrich-Schäffer, Die wanzenartigen Insecten : getreu nach der Natur abgebildet und beschrieben, Nürnberg, In der C.H. Zeh'schen Buchhandlung, (lire en ligne), p. 200-202
  9. Maximilian Spinola, Essai sur les genres d'insectes appartenants à l'ordre des hemiptères, Lin., ou rhyngotes, Fab., et à la section des heteroptères, Dufour / para Maximilien Spinola, Y. Gravier, , 383 p. (lire en ligne), p. 247
  10. (en) « Australian Faunal Directory - Genus Leptocoris Hahn, 1833 », sur biodiversity.org.au (consulté le )
  11. Species File, consulté le 24 mai 2023
  12. (en) Ursula Göllner-Scheiding, « Material of the rhopalid genera Leptocoris Hahn, 1833, and Boisea Kirkaldy, 1910 (Heteroptera) from the collection of the Nationaal Natuurhistorisch Museum at Leiden, The Netherlands », Zoologische Mededelingen,‎ , p. 277-282 (lire en ligne [PDF])
  13. « species Leptocoris rubrolineatus Barber, 1956: Coreoidea Species File », sur coreoidea.speciesfile.org (consulté le )