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Leo von Klenze

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Leo von Klenze
Leo von Klenze par Franz Hanfstaengl (1856).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Franz Karl Leopold Klenze
Nationalité
Activités
Période d'activité
Conjoint
Felicitas Blangini-Klenze (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Mouvement
Maître
Distinctions
Liste détaillée
Médaille d'or royale pour l'architecture ()
Ordre bavarois de Maximilien pour la science et l'art ()
Citoyen d'honneur de Munich (d) ()
Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Franz Karl Leopold Klenze, dit Leo von Klenze, est un architecte et peintre bavarois né à Schladen près de Goslar en Basse-Saxe le et mort à Munich le .

En Allemagne, comme en France et en Italie, l’architecture néo-classique succède à la baroque dans la première moitié du XIXe siècle. Leo von Klenze est le représentant bavarois le plus important de ce courant. D’une manière comparable à celle de Karl Friedrich Schinkel, il introduit une dimension romantique dans son architecture.

Leo von Klenze étudie à Paris avant de faire les traditionnels voyages d’Italie et d’Angleterre. Après cette formation, il devient architecte de la cour du roi Maximilien Ier de Bavière qui l'appelle à Munich en 1814, puis de son successeur Louis Ier[1].

Il exerce particulièrement ses talents dans la capitale du royaume, Munich. On lui doit les Écuries de Munich (1817-1822), l’aménagement de la Ludwigstrasse, l'Odéon de Munich, l’Obélisque de Karolinenplatz en 1833 (dédié aux 30 000 soldats bavarois morts pendant la campagne de Russie en 1812), le Bazar (1826), le Palais Ludwig Ferdinand, le Palais Moy, les propylées de la Königsplatz (1848-1860), portail monumental de style dorique, la rénovation de la Salvatorkirche, et surtout deux musées : la Glyptothèque de Munich (1816-1830) et l’Alte Pinakothek (1826-1836). Ces deux bâtiments reprennent des motifs du style antique, avec par exemple leur portique octostyle surmonté d'un fronton. La distribution des espaces y est rationnelle ; autour des grandes salles d'exposition, sont disposées des rangées de cabinets de travail ou de salles plus petites[2]. Dans le parc du château de Nymphenburg, Leo von Klenze réalise également une fabrique de jardin.

En dehors de son œuvre munichoise, Leo von Klenze a conçu, à la demande du tsar Nicolas Ier de Russie, une partie du palais de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg (1842-1850), dont le Nouvel Ermitage. Il est aussi l'auteur des plans de la cathédrale catholique d'Athènes largement financée sur fonds allemands et autrichiens.

C'est en Bavière, à Donautal, distant de quelques kilomètres de Ratisbonne, que se trouve l'une de ses réalisations les plus marquantes, le Walhalla (1830-1842). Cet imposant temple à la grecque de style dorique qui surplombe le Danube est un mémorial à la gloire des héros germaniques.

Il est enterré à l'ancien cimetière du Sud (Munich), le même cimetière que celui où son ancien collaborateur Jean-Baptiste Métivier est inhumé.

Leo von Klenze
(Gärtnerplatz à Munich).
Bavaria et la Ruhmeshalle de Munich.

Galerie de quelques œuvres picturales

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Bibliographie

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  • Adrian von Buttlar (de): Leo von Klenze. Leben – Werk – Vision. C. H. Beck, München 1999, (ISBN 3-406-45315-5). / 2. Auflage, C. H. Beck, München 2014, (ISBN 978-3-406-66364-2).
  • Daniela Crescenzio: Italienische Spaziergänge in München, Band I. Florenz Venedig Rom. 3. Auflage, IT-INERARIO, Rosenheim 2012, (ISBN 978-3-9813046-5-7), S. 42–60, S. 90–96.
  • Daniela Crescenzio: Italienische Spaziergänge in München, Band III. Italienische Frauen in München. IT-INERARIO, Rosenheim 2013, (ISBN 978-3-9813046-6-4), S. 79–84.
  • Hubert Glaser (de) (Hrsg.): König Ludwig I. von Bayern und Leo von Klenze. Der Briefwechsel. (= Quellen zur Neueren Geschichte Bayerns, Abteilung V/I.) 3 Bände, Süddeutscher Verlag, München 2004 ff.
  • Glyptothèque de Munich (Hrsg.), Raimund Wünsche (de), Friedrich Wilhelm Hamdorf, Adrian von Buttlar, Michael Tiede: Ein griechischer Traum. Leo von Klenze. Der Archäologe. Verlag der Glyptothek, München 1986.
  • Gothaisches genealogisches Taschenbuch der adeligen Häuser, Ausgabe 1921, S. 421 f.
  • (de) Oswald Hederer, « Klenze, Leo von », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 12, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 45–47 (original numérisé).
  • Florian Hufnagl: Leo von Klenze und die „Sammlung architectonischer Entwürfe“. (als Nachdruck der in der Cotta’schen Verlagsbuchhandlung 1830–1850 erschienenen Ausgabe) Wernersche Verlagsgesellschaft, Worms 1983, (ISBN 978-3-88462-017-5) / (ISBN 978-3-88462-022-9).
  • Rudolf Reiser: Klenzes geheime Memoiren. Der große Architekt als Chronist und Kritiker. Buchendorfer, München 2004, (ISBN 3-937090-08-8).
  • Alexander Moutchnik (de): 1812 год в исторической памяти Мюнхена и Баварии. Обелиск на Каролинской площади в Мюнхене как место памяти. [Das Jahr 1812 im Gedächtnis Münchens und Bayerns. Der Obelisk auf dem Karolinenplatz in München als Erinnerungsort]. International Conference „After the Storm. The Historical Memory upon 1812 in Russia and Europe“, Deutsches Historisches Institut, Moskau, 28.–30. Mai 2012.
  • Ursula Muscheler: Leo von Klenze - der Fürstendiener. In: Ursula Muscheler: Die Nutzlosigkeit des Eiffelturms. Eine etwas andere Architekturgeschichte. C. H. Beck, München 2005, (ISBN 3-406-52799-X), S. 148–157.
  • Winfried Nerdinger (de), S. Hildebrandt, T. Weidner, U. Steiner: Leo von Klenze. Architekt zwischen Kunst und Hof 1784–1864. Prestel, München 2002, (ISBN 3-7913-2292-3).
  • Rudolf Wiegmann: Der Ritter Leo von Klenze und unsere Kunst. Schreiner, Düsseldorf 1836.
  • (de) Friedrich Pecht, « Klenze, Leo von », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 16, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 162-166

Notes et références

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  1. Georges Brunel, « KLENZE LEO VON - (1784-1864) », Encyclopedia universalis,‎ (lire en ligne)
  2. « Architektur Alte Pinakothek | DIE PINAKOTHEKEN », sur www.pinakothek.de (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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