Leers-et-Fosteau
Leers-et-Fosteau | |||||
Le château du Fosteau au matin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Commune | Thuin | ||||
Code postal | 6530 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Leersois(e)[1] | ||||
Population | 374 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 186 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 18′ 15″ nord, 4° 14′ 41″ est | ||||
Superficie | 201 ha = 2,01 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Leers-et-Fosteau au sein de Thuin | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Leers-et-Fosteau [lɛʀefɔsto][2] (en wallon Lere) est un village du Hainaut (Belgique), à quelques kilomètres au sud de la ville et commune de Thuin à laquelle il est administrativement rattaché. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Fosteau est un hameau à l'est du village de Leers, qui s'est développé autour du château.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Sources : INS, Rem. : 1831 jusqu'en 1970 = recensements, 1976 = nombre d'habitants au 31 décembre.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Leers-et-Fosteau faisait partie du domaine de l'abbaye de Lobbes en 868 et 869, l'abbaye d'Aulne posséda une seigneurie jusqu'à la l'abolition par la Révolution française. Leers-et-Fosteau faisait partie de la paroisse de Fontaine-Valmont jusqu'au Concordia.
Au XIVe siècle, le nom du village sera associé à celui de Forestiel, endroit où est élevée une maison forte. Le territoire est du ressort du châtelain de Thuin, vassal lui-même du Prince-Evêque pour le fonds et les Justices et du baron de Barbençon pour l'avouerie[3].
Protestantisme
[modifier | modifier le code]En 1849, une école et une église protestante y furent érigées par le marquis d'Aoust et une partie de la population passa au protestantisme. Après le décès du marquis, l'édifice fut transformé par son héritier en église catholique. C'est l'actuelle église Saint-Nicolas.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Au XIXe siècle, Victor Hugo y séjourna et dessina le château du Fosteau.
L'annonce de la fusion des communes ne suscita aucun enthousiasme. L'optique était dans un premier temps de créer une grosse commune rurale avec Biercée et Ragnies pour ensuite s'accrocher à Lobbes. Deux raisons prévalaient contre Thuin: le coût de l'entretien des remparts et la crainte d'être soumis à la tutelle du bourgmestre de Thuin[4].
Patrimoine
[modifier | modifier le code]- Le château du Fosteau est un ancien donjon (XIIIe siècle) développé en château fort, se trouvant à deux kilomètres à l'est du village.
- Église Saint-Nicolas. Destinée au culte protestant à fit bâtir à l'origine par le marquis d'Aoust en style néo-gothique[5].
Personnalité
[modifier | modifier le code]- Ben Genaux (1911-1996), peintre, dessinateur, graveur et écrivain y habita à la fin de sa vie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 44.
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Louvain-la-Neuve, Peeters, (lire en ligne), p. 105.
- Mulatin 2006, p. 91.
- Mulatin 2006, p. 94.
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, p. 719.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 10, t. 1 et 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 447 p. (ISBN 2-8021-0045-9)
- Joël Mulatin, Il était une fois l'entité de Thuin, Jumet, iph éditions, , 134 p. (ISBN 2-930336-79-X)