Le Sourn
Le Sourn | |||||
Mairie du Sourn | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Morbihan | ||||
Arrondissement | Pontivy | ||||
Intercommunalité | Pontivy Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Jacques Videlo 2020-2026 |
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Code postal | 56300 | ||||
Code commune | 56246 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sournais, Sournaise | ||||
Population municipale |
2 135 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 133 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
42 209 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 02′ 37″ nord, 2° 59′ 19″ ouest | ||||
Altitude | 106 m Min. 46 m Max. 184 m |
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Superficie | 16,05 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Pontivy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Pontivy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pontivy | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.lesourn.fr/ | ||||
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Le Sourn [lə suʁn] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune du Sourn est située au sud-ouest de la ville de Pontivy.
Relief et hydrographie
[modifier | modifier le code]L'altitude de la commune varie de 46 m à 184 m. Le point le plus bas de la commune est situé au niveau du canal du Blavet, en aval de l'écluse du moulin du Roc'h. Le point le plus haut est situé à l'extrémité nord-ouest de la commune. Le bourg de Le Sourn est situé à une altitude voisine de 100 mètres. Il est au pied du talus oriental du massif granitique de Guern. Le finage communal forme un plateau incliné vers l'est en direction de la vallée du Blavet, déchiqueté en lambeaux par les vallées des petits affluents de rive droite qui limitent ou traversent la commune : le ruisseau du Moulin du Petit Resto, au nord, sert de limite communale avec Pontivy ; le ruisseau du Moulin de Kerdisson coule dans la partie nord de la commune, passant juste au nord du bourg ; le ruisseau de la Pierre Fendue passe au sud du bourg ; le ruisseau de Guermaude (nommé ruisseau de Kerdanet dans sa partie aval) sert, au sud, de limite communale avec, respectivement, Guern et Bieuzy (désormais Pluméliau-Bieuzy).
La présence de ces vallées explique un relief assez vallonné et la présence de nombreux bois, situés principalement sur leurs versants ou au niveau du talus oriental du massif granitique du Guern, les principaux étant le bois du Rongoët dans la partie nord de la commune, et le bois de Lann er Mantec dans la partie sud.
Le lit majeur du Blavet occupé dans sa partie amont concernant la commune par une zone d'activités économiques, dont la présence s'explique par la proximité de la ville de Pontivy, située sur sa rive gauche.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 975 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est à l'écart des grands axes routiers, desservie essentiellement par la D 2 venant de Pontivy et se dirigeant en direction de l'ouest vers Melrand, Bubry et Plouay. La ligne ferroviaire d'Auray à Pontivy traverse la partie orientale de la commune, passant dans le lit majeur du Blavet, mais la commune ne dispose pas de gare, la plus proche étant celle de Pontivy.
Habitat rural
[modifier | modifier le code]La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé formé de hameaux et fermes isolées. Elle est peu touchée par la rurbanisation en dépit de la proximité de Pontivy, mais le bourg a connu une croissance de type périurbain avec la construction de plusieurs lotissements, principalement à l'est du bourg.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Sourn est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontivy[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 5,3 % | 86 |
Zones industrielles et commerciales | 7,1 % | 86 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 41,1 % | 662 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 5,8 % | 93 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 12,8 % | 206 |
Forêts de feuillus | 4,7 % | 76 |
Forêts de conifères | 5,3 % | 86 |
Forêts mélangées | 17,9 % | 288 |
Source : Corine Land Cover[13] |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est mentionné sous les formes Er Sorn, Ar Sorn, Ar ou Er Sornes[14],[15] , Sournes en 1814, puis Les Sournes en 1847[16].
Le Sourn porte le nom de Ar Sorn en breton.
Ce toponyme peut exprimer la notion de sources[17]. Autre possibilité : Er Sorn exprime une notion de « roches affleurantes » (la commune en est parsemée)[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Ancien Régime
[modifier | modifier le code]Le Sourn était une trève de la paroisse de Guern, laquelle dépendait du doyenné de Kemenet-Guégant[Note 4],[18].
Le XIXe siècle
[modifier | modifier le code]Le Sourn fut érigée en paroisse le ; celle-ci comprenait les villages de Saint-Julien, Saint-Michel, Kerghorent, Kervihan, Kerbulu et le Sourn[19].
En 1868 ds habitants demandent la création d'une commune nouvelle : « Déjà érigé en succursale, le village du Sourn possède une église, un presbytère, un cimetière et la nu-propriété d'une maison qui pourrait servir de mairie et d'école (...). Une école existe déjà dans ce village. (...) Les villages de la section du Sourn les plus éloignés du bourg de Guern en sont éloignés de 6 kilomètres, les plus éloignés de près de dix. Cet éloignement entraîne de graves inconvénients. Ainsi doit-on faire faire vingt kilomètres à un enfant nouveau-né pour aller l'inscrire à l'état-civil. Pour les mariages, les parties sont obligées de se présenter pour l'acte civil à la mairie de Guern et de revenir ensuite au Sourn pour le mariage religieux. Les mêmes observations s'appliquent aux villages des communes de Bieuzy et Malguénac qui tous se trouvent à plus de six kilomètres du chef-lieu de leur commune. (...) Quant à la partie de Napoléonville qui demande sa réunion au Sourn, elle appartient pour le spritituel à la paroisse de Stival, dont elle est éloignée de huit kilomètres, et sans chemins praticables, à moins de traverser la ville pour d'y rendre »[20].
La commune de Le Sourn a été créée en 1869 par démembrement des communes de Guern, Napoléonville (Pontivy), Malguénac et Bieuzy[21], en annexant les villages de Kerdisson, Pleurit et le Rongoet au détriment de Pontivy ; Linguénec, Kermelin, Kermoisan et Kermarh-Patern pris à Malguénac et Kerdanet, le Neviet, Lescoet et Tréhonin qui appartenaient à Bieuzy[19].
En 1880 la commune fit construire sa maison d'école-mairie et, en 1881, un réaménagement fut décidé en vue de permettre l'installation d'une école des filles dans le même bâtiment[22].
Le XXe siècle
[modifier | modifier le code]La Belle Époque
[modifier | modifier le code]-
Le Sourn : l'église paroissiale Saint-Julien au début du XXe siècle (carte postale).
-
La place centrale du bourg du Sourn au début du XXe siècle (carte postale A. Waron).
-
Le bourg du Sourn au début du XXe siècle (carte postale A. Waron).
La Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts du Sourn porte les noms de 57 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux deux sont morts dans les Balkans lors de l'expédition de Salonique (Patern Allanic en Serbie en 1915 et François Le Picot à Salonique (Grèce) en 1917) ; à l'exception de Joachim Dugué, tué à l'ennemi le en Belgique et dernier tué de la commune pendant cette guerre, la plupart des autres sont décédés sur le sol français dont par exemple Joachim Le Pabic, tirailleur au 2e régiment de tirailleurs algériens, mort des suites de ses blessures le à Verdun-sur-Meuse, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre[23] et Joseph Allanic, soldat au 202e régiment d'infanterie, décédé le à l'hôpital d'évacuation de La Veuve (Marne), décoré de la Croix de guerre[24].
L'Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts du Sourn fut inauguré le par Alphonse Rio, alors sous-secrétaire d'État[25]
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L'élection comme maire du Sourn d'Olivier Le Breton, l'un des plus jeunes maires de France (article du journal L'Ouest-Éclair du ).
-
Le bourg du Sourn vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).
-
L'ancienne école communale du Sourn (transformée en mairie depuis la construction de l'école Joseph Le Guyader).
Les élections municipales de 1925 opposèrent deux listes, celle du maire sortant Le Breton et celle de l'ancien maire, Kervégant. Le journal L'Ouest-Éclair écrit alors, se trompant d'ailleurs dans son pronostic : « La liste de M. Kervégant, ancien maire, passera haut la main. Elle est composée d'hommes énergiques, jeunes, capables et indépendants. Nul n'ignore que le maire actuel Le Breton, est l'esclave des fonctionnaires qui le mènent par le bout du nez au grand détriment des intérêts de la commune (...) »[26].
La Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Le monument aux morts du Sourn prte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles, Corentin Audrain et Louis Letuault ont été tués à l'ennemi lors de la Débâcle française au printemps 1940 ; Fernand Cargoet, résistant FFI, fut fusillé le dans le bois de Coët-Kermeno à Botségado en Colpo, mais survécut à ses blessures et rprit le combat jusqu'à ce qu'il soit tué à l'ennemi le à Guidel ; Marguerite Dodun d'Herbault, qui habitait le château de Kerdisson, fut déportée au camp de concentration de Ravensbrück où elle est morte le ; Eugène Vally est aussi mort en déportation au Stalag X-B dépendant du camp de Sandbostel vers mai 1945 et Joachim Vally, lui aussi déporté, est mort en mer lors de son rapatriement à bord du paquebot Cap Arcona coulé par la R.A.F à cause d'une tragique méprise[23].
L'après Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]Joseph Le Moignic, soldat originaire du Sourn , est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[23].
Le XXIe siècle
[modifier | modifier le code]La création de la maison médicale municipale
[modifier | modifier le code]Face au risque de devenir un désert médical en raison du départ en retraite du dernier médecin de la commune et de voir fermer pour cette raison la pharmacie de la commune, le conseil municipal décide de racheter et rénover le cabinet du médecin retraité et de salarier quatre médecins, épaulés par deux internes et deux secrétaires médicales.
Cette initiative a coûté 500 000 euros financés pour moitié par la commune, mais est un succès sur le plan médical : en 2021 le cabinet a enregistré 12 000 consultations sur 4 000 patients différents, soit le double de la population communale, et le budget de fonctionnement, à la charge de la commune, est désormais excédentaire[27].
Un internat rural, destiné à héberger les jeunes médecins internes venant faire leurs stages au Sourn ou dans les autres communes de Pontivy communauté est en 2021 aménagé à l'emplacement de l'ancien presbytère[28].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]En 2010, la commune du Sourn a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[29].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2021, la commune comptait 2 135 habitants[Note 14], en évolution de 0,85 % par rapport à 2015 (Morbihan : 3,21 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement et culture
[modifier | modifier le code]La commune du Sourn dispose de deux écoles élémentaires :
- L'école publique Joseph Le Métayer, ouverte en 1980 en replacement de l'ancienne école communale : elle dispose de 5 classes depuis la fermeture de la sixième clase à la rentrée 2021[37] en raison de l'évolution des effectifs scolarisés (115 élèves en 2015-2016, 140 en 2019-2020 (record), 120 en 2021-2022)[38].
- L'école privée Saint-Julien : elle scolarise 118 élèves en 2015-2016, 102 en 2019-2020 et 97 en 2021-2022 répartis en 4 classes[39].
- La médiathèque du Sourn à ouvert en mars 2009.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Vestiges préhistoriques et antiques
[modifier | modifier le code]- Menhir de Keroret.
Église et chapelles
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Julien (l'ancienne chapelle Saint-Julien datait du XVIIe siècle) ; elle fut remplacée par l'actuelle église paroissiale Saint-Julien, construite entre 1887 et 1889 ; c'est unédifice en forme de croix latine, de style néogothique, garni de vitraux.
- La chapelle Saint-Michel (1642) : elle fut en 1642 érigée par Mgr de Rosmadec, évêque de Vannes, en centre d'une trève dépendant de la paroisse de Guern et jusqu'en 1872 on put y célébrer baptêmes, mariages et enterrements, les cérémonies étant assurées par des prêtres de Guern ou parfois par des Prémontrés ou prêtres de Pontivy. Très éloignés du bourg de Guern, les habitants du voisinage demandèrent en 1844 que leur quartier fut érigé en paroisse , mais il fut finalement inclus en 1869 dans la commune du Sourn alors créée. A l'intérieur de la chapelle se trouvent une piscine datant du XVIe siècle et des fonts baptismaux polygonaux danant de 1642 portant un écusson d'azur à trois coquilles d'or. Un pardon, accompagné d'une fête profane, s'y déroule chaque dernier dimanche de septembre[40].
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Le Sourn : chapelle Saint-Michel, vue extérieure d'ensemble.
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Le Sourn : chapelle Saint-Michel, vue extérieure d'ensemble.
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Le Sourn : chapelle Saint-Michel, façade et clocher.
- La chapelle Saint-Jean est un édifice rectangulaire datant du XVIIIe siècle, restauré en 1893 par l'abbé Le Gléour ; cette chapelle faisait partie par le passé de la commune de Bieuzy.
Fontaines
[modifier | modifier le code]- Fontaine de Sainte-Radegonde (XVIIIe siècle).
Moulins
[modifier | modifier le code]- Moulin de Ponto.
Châteaux et manoirs
[modifier | modifier le code]- le château de Kerdisson date des XVIIe siècle et XVIIIe siècle et a été restauré au XIXe siècle. Un linteau de fenêtre est daté de 1756. Le château primitif datait du XVe siècle et appartenait à Nicolas Rolland, puis à ses successeurs, jusqu’en 1536, avant de devenir successivement la propriété des familles Fournoir, Bahuno du Liscouët (à partir de 1618), Dodun d’Herbault, et en 1962 Roland de Verdun, qui le revendit en 1982. À proximité se trouvent les ruines d’un colombier, d’un moulin et d’un lavoir[41].
- le manoir de Kerdisson date du XVIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[42].
- le manoir du nouveau Logis date du XVIIIe siècle, il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[43].
Curiosités
[modifier | modifier le code]- Le chêne de Kermelin (hauteur :18 mètres, circonférence :7,65 mètres, houppier : 23 mètres).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Pontivy comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le Kemenet-Guegant, dont le nom se retrouve dans celui de Guémené-sur-Scorff, serait issu , comme le Kemenet-Héboé, du démembrement d'un kemenet originel qui aurait été une division administrative du comté de Vannes. Il porterait le nom de Guégon [Guégant], qui en aurait été le premier titulaire.
- François Rivalain, né le à Kerjanic en Guern, décédé le au Sourn.
- Joseph Camlann, né le à Guern, décédé le au Sourn.
- Louis Mahé, né le à Lescouet en Bieuzy, 56, Morbihan, Bretagne, décédé le à Tréhonin en Le Sourn.
- Adolphe Turpin, né le à Cléguérec, décédé le au Sourn.
- Julien Servel, né le au Sourn.
- Jean-Marie Kervégant, né le au Sourn, décédé le au Sourn.
- Olivier Le Breton, né le à Pluméliau, décédé accidentellement le au Sourn.
- Julien Talmon, né le au Sourn, décédé le au Sourn.
- François Durand, né le au Sourn, décédé en décembre 2014.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Sourn et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pontivy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontivy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- « Toponymie : travail minutieux et appel aux souvenirs », sur ouest-france.fr, publié le 17/06/2013 (consulté le ).
- « Toponymie. Un travail de mémoire collective », sur letelegramme.fr, publié le 09 janvier 2014 (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Yves Le Moing - 2004 - Noms de lieux de Bretagne - Page 128.
- Jean-Paul Soubigou, « Le Léon dans la Bretagne des Xe – XIe siècles (Kemenet et vicomté) », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, nos 120-4, (lire en ligne, consulté le ).
- « Étymologie et histoire du Sourn », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
- Morbihan. Conseil général., « Guern. Section du Sourn. Érection en commune », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan, , p. 119 et 120 (lire en ligne, consulté le ).
- « Loi qui distrait un territoire des communes de Guern, Bieuzy, Napoléonville, et Malguénac (Morbihan) pour en former une commune dont le chef-lieu est fixé au Sourn », Journal officiel de l'Empire français, , page 1 (lire en ligne, consulté le ).
- Morbihan. Conseil général, « Commune du Sourn. Achèvement et aménagement de la maison d'école », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan, (lire en ligne, consulté le ).
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- https://www.slideshare.net/mediathequelesourn/bulletin-municipal-hivernal-2017, pages 18 à 25.
- « Le Sourn. Inauguration du monument aux morts », Journal L'Ouest-Éclair, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le Sourn. Élections municipales », Journal L'Ouest-Éclair, (lire en ligne, consulté le ).
- Didier Déniel, « Dans le Morbihan, des médecins salariés font reculer le désert médical », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
- « L'internat rural. Une nouvelle vie pour l'ancien presbytère », (consulté le ).
- Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
- « M. le maire du Sourn se blesse mortellement en tombant de voiture », Journal L'Ouest-Éclair, (lire en ligne, consulté le ).
- https://www.letelegramme.fr/morbihan/le-sourn/necrologie-francois-durand-ancien-maire-15-12-2014-10462470.php.
- « Jean-Luc Oliviéro, travailleur et entêté », Ouest-France, 19 février 2014.
- Éric Le Dorze, « Municipales 2020 : au Sourn, Jean-Jacques Videlo élu pour un second mandat », sur Actu.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Valentin Chomienne, « Le Sourn. La sixième classe de l’école Joseph-Le-Métayer va fermer », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- https://annuaire-education.fr/etablissement/le-sourn/ecole-elementaire-publique-joseph-le-metayer/0560269N.html.
- https://annuaire-education.fr/etablissement/le-sourn/ecole-primaire-privee-saint-julien/0561272D.html.
- D'après une notice d'information touristique située dans la chapelle.
- http://www.lesourn.fr/Le-chateau-de-Kerdisson.
- « Manoir de Kerdisson », notice no IA00010481, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Manoir du nouveau Logis », notice no IA00010482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie du Sourn
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Le Sourn sur le site de l'Institut géographique national