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Le Baron (bar)

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Le Baron
Description de cette image, également commentée ci-après
Logotype du club.

Carte

Le Baron est un célèbre bar-discothèque des années 2000-2010 situé à Paris, au 6, avenue Marceau, près du pont de l'Alma.

Le lieu était à l'origine un bar à hôtesses[1]. La taille relativement modeste du local ne lui permet pas d'accueillir plus de cent cinquante personnes[2].

Le Baron, club ouvert le [3],[4] par André Saraiva (artiste utilisant le pseudonyme André) et Lionel Bensemoun (organisateurs des soirées La Johnson), est parfois considéré encore en 2010 comme « le plus branché de Paris »[5],[6]. Dans un article publié en 2024 revenant sur l'histoire du Baron, Le Monde note qu'il était fréquenté par des « stars internationales et figures médiatiques et culturelles du Tout-Paris »[7]. Ainsi, sa porte a la réputation d'être assez difficile à franchir, les physionomistes ne laissant généralement entrer que les habitués[8].

Le Monde évoque une « armada de DJ résidents qui ont créé l’empreinte musicale du club » ; afin de se démarquer des nombreux clubs électro-house et hip-hop de la capitale, Le Baron diffuse des morceaux « des années 1930 à la fin des années 1980 »[7]. Dans un hors-série sur les lieux branchés de Paris, Le Nouvel Observateur déplore pour sa part une trop grande hétérogénéité des disc jockey, dont certains ne seraient « pas toujours top »[8].

En 2012, Le Baron ouvre à Londres, ainsi qu'à New York[9], décoré par Vincent Darré.

Début 2016, un changement de direction s'opère. Quelques semaines plus tard, le , André Saraiva annonce la fermeture du Baron sur son compte Instagram[10]. Le Baron continue cependant d'exister, mais avec une ambiance différente.

Le logotype initial du club est un chapeau haut-de-forme dessiné par André Saraiva[7]. Ensuite, c'est un pirate.

Le club ferme fin 2018.

En lui succède au même endroit le club « Medellin », lancé par Audren Dimitris, ancien employé du Baron. Le lieu suscite une polémique auprès de personnes originaires de Colombie, en raison d'une supposée apologie du narcotrafiquant Pablo Escobar dans la décoration de l'établissement[11].

Dans la chanson

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Le Baron est mentionné dans la chanson Non non non (Écouter Barbara) écrite par Doriand, composée par Edgar Ficat, arrangée par Claire Cosnefroy et interprétée par Camélia Jordana[7],[12].

La première scène du film Les Petits Mouchoirs, de Guillaume Canet sorti en 2010, se déroule au Baron[7]. Ludo, le personnage interprété par Jean Dujardin, sort des toilettes, passe par la piste de danse avant de sortir de la boîte et de prendre son scooter, direction place de l'Alma.

Dans le film Tout ce qui brille, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran sorti en 2010, la première scène se déroule au bar[7]. Ely et Lila y entrent par une porte dérobée.

Dans le film La Vie au ranch, de Sophie Letourneur sorti en 2010, Chloé drague Fritz, un étudiant allemand devant la boîte.

Dans la littérature

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Un des physionomistes les plus connus du club après Bak, Jonathan, dit « big John », publie un livre médiatisé sur sa vie et son métier, Big John de Paname, aux éditions Anne Carrière, en 2016[13].

Notes et références

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  1. Marie-Hélène Martin, « Les nuits mondaines du Baron », sur Libération, .
  2. Odile de Plas, « Paris est une ville snob la nuit », sur Le Monde, .
  3. « Greg boust signe la compil des 5 ans du baron », sur sortiraparis.com.
  4. Katell Pouliquen, « C'est dans la boîte ! », sur L'Express, .
  5. « 5 ans de nuits endiablées au Baron », sur MetroFrance.com, (consulté le ).
  6. « Le Baron », sur Guideparismode.fr (consulté le ).
  7. a b c d e et f Clémentine Goldszal, « Dans les années 2000, les folles nuits du Baron, « un grand appartement où on pouvait faire du boucan » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  8. a et b Le Nouvel Observateur, Hors Série, Les 400 lieux branchés de Paris, été 2008, p. 80.
  9. Edward Helmore, « After Hours: Where You Can Be as Naughty as You Desire », sur Vanity Fair, .
  10. (en) « Andre saraiva on Instagram : “Always be where the love is ❤️ 12 years In paris 🇫🇷🙏🏼” », sur Instagram (consulté le ).
  11. [1]
  12. « Paroles Camélia Jordana – Non, Non, Non ( Clip) », sur tictacflo.com, .
  13. Antoine Besse, « Le videur ouvre sa boîte à souvenirs », sur leparisien.fr, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Elisa Le Monnier et Sébastien Löffler, Le Baron : Paris 2006, Paris, Frask, 2007 (OCLC 137220670) (ISBN 978-2-9529-1510-6)
  • Big John de Paname, éditions Anne Carrière, 2016, 220 p.