Lassigny
Lassigny | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Compiègne | ||||
Intercommunalité | CC du Pays des Sources | ||||
Maire Mandat |
Laurent Marot 2020-2026 |
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Code postal | 60310 | ||||
Code commune | 60350 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lachenois, Lachenoises | ||||
Population municipale |
1 403 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 35′ 21″ nord, 2° 50′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 53 m Max. 130 m |
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Superficie | 16,65 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thourotte | ||||
Législatives | 6e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://www.lassigny.fr/ | ||||
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Lassigny est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Lassigny est un bourg du Noyonnais situé à l'extrémité de l'Ile-de-France et aux confins de la plaine picarde, à 12 km à vol d'oiseau à l'ouest de Noyon, 19 km au nord de Compiègne, 38 km au nord-est de Clermont, 21 km au sud-est de Montdidier et 13 km au sud de Roye
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Compiègne et dans sa zone d'emploi, ainsi que dans le bassin de vie de Noyon[I 1].
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Panorama des deux clochers du village.
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La rue de La Maladrerie.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Fresnières | Amy | Candor | ||
Canny-sur-Matz | N | Dives | ||
O Lassigny E | ||||
S | ||||
Plessis-de-Roye |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 1 665 km2 ; son altitude varie de 53 à 130 mètres[1].
Louis Graves indiquait en 1850 que « cette commune est placée au centre du canton entre les coteaux qui constituent la région méridionale du pays, et les bois qui limitent la plaine du Santerre. Sa superficie inégale, sans être montueuse, est traversée par quelques filets d'eau souvent desséchés dans la saison estivale.
Le chef-lieu est rapproché de la limite méridionale; les maisons sont groupées en cinq ou six rues médiocrement larges et garnies d'une chaussée pavée; il n'y a qu'une seule place publique ; les habitations sont pour la plupart couvertes en chaume[2] ».
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie.
Elle est drainée par la Divette, la Liquette[3], le fossé Saint-Crépin[4] et le ruisseau des Pres de Vienne[5],[Carte 1].
La Divette, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune de Plessis-de-Roye et se jette dans l'Oise à Pont-l'Évêque, après avoir traversé dix communes[6].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le Bois de le lacourt (1 ha)[Carte 1],[7].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[8].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 18 km à vol d'oiseau[11], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Paysages
[modifier | modifier le code]Le bourg est situé entre les coteaux et les bois qui limitent le plateau du Santerre[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Lassigny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,7 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73 %), prairies (9,9 %), zones urbanisées (5,1 %), forêts (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %)[19].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Le bourg, complêtement détruit durant la Première Guerre mondiale, est rebâti durant l'Entre-deux-guerres dans le style caractéristique de la Reconstruction, et notamment les immeubles bordant la place centrale (Place Saint-Crépin), avec la Mairie (1925), l'église (1925-1927) et les maisons civiles[15].
Lieux-dits, hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]La commune compte deux hameaux[15] :
- La Potière, autrefois nommé la Potière-Pesée (Poteriae), situé au nord du territoire communal et qui formait sous l'Ancien Régime une seigneurie distincte de celle de Lassigny. Le chapitre de Noyon y avait élevé une chapelle dédiée à sainte Anne[20].
- La Taulette, également située au nord de Lassigny, et qui comprend comprend une ferme et des écuries.
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 678, alors qu'il était de 653 en 2016 et de 616 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 21,2 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lassigny en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,6 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Lassigny[I 3] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,7 | 90,5 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,6 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,7 | 7 | 8,1 |
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie, en 2023, par les lignes 664, 674, 675 et 6307 du réseau interurbain de l'Oise[21].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Laceniacum (900) ; in laciniaco (1017) ; Laciniacum (1029) ; in Laceni (1026) ; in villa que dicitur laceniacus (vers 1030) ; Lacheni (1119) ; Lacini (1120) ; alodia in laceni (1126) ; Clarus major de Lacheni (1196) ; apud Laceniacum (1213) ; la Cheni (1229) ; Radulfus de lacheni (1250) ; Raous de la Chenni (1284) ; Lacheny (1292) ; le vile de Lacheni (1306) ; la grange de Lacheni (1308) ; maieur de lacheni (1312) ; Lassegni (vers 1530) ; Lassigni (vers 1530) ; Lassigni la Potière (1580) ; Laceni (XVIe) ; La Cheny (1667) ; Lassigny (1730)[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Moyen âge
[modifier | modifier le code]Selon Louis Graves, « Il est fait mention, dans l'Histoire du Vermandois, de biens situés dans cette paroisse, cédés aux évêques de Noyon en 1213 par Philippe-Auguste[2] ».
Temps Modernes
[modifier | modifier le code]Il poursuit : « La seigneurie de Lassigny était en 1558 à Guillaume d'Humières, de la maison de ce nom , dont les enfans moururent sans postérité.
Elle appartenait dans le dix-huitième siècle au prince de Lauraguais, et ensuite au prince d'Isenghien et d'Aremberg. On assure qu'il y avait en ce lieu un château fort qui fut détruit dans le seizième siècle : on n'en connaît plus l'emplacement[2] ».
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1850, la commune est propriétaire du presbytère, d'une école et d'une pompe à incendie. On trouve dans son territoire des marnières, une cendrière, trois moulins à vent et une tuilerie. La plupart des habitants vivent de l'agriculture, mais certains sont des tisserands. Il y a alors trois foires annuelles[2].
La gare de Lassigny est créée par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny en 1895 lors de la mise en service du tronçn de Noyon à Lassigny de la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique réalisée dans le cadre du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. La ligne est prolongée à Montdidier en 1913[23],[24].
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Horaires de la ligne en 1936.
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La gare
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La gare vers 1910.
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Vue générale.
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Le clocher de l'église.
Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]La commune est envahie par l'armée allemande dès le début de la Première Guerre mondiale, le , et, le , l'état-major du général von Kluck s'installe au château. L'armée allemande fortifie, qui tient le piémont, fortifie les lieux. L'occupation se termine le , mais les Allemands reprennent Lassigny lors de leur offensive du . Cette seconde occupation se termine le lors de la Bataille de Picardie lancée par le Maréchal Foch[25],[15].
D’importants combats s'y déroulent notamment entre le 20 et le lors de la course à la mer puis de la fixation du front. Lassigny se situe alors dans la zone de combat et de bombardement faisant de nombreuses victimes dans la population civile demeurée sur place[25].
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Tirailleurs de la Division marocaine tirant des fils de fer barbelé dans les tranchées.
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Tombes françaises entre les lignes franco-allemandes,
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Gros canon en route vers le Front, photographié à Lassigny en 1917.
Le bourg est considéré comme détruit à la fin de la guerre[26] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [27]. Le village est reconstruit pendant l'Entre-deux-Guerres, parfois avec l'aide d'organisations caritatives américaines[28],[29],[30].
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Ruines de l'église
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La rue du Poil-le-Coq
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Photo des destructions en 1918.
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Photo des destructions en 1918 et voie de chemin de fer de campagne.
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L'emplacement de la gare
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L'église provisoire vers 1920.
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Le château détruit et l'église provisoire
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Baraquement de l'Hôtel de la Croix-d'Or
Le tronçon Lassigny-Rollot du chemin de fer de Noyon à Montdidier, exploitée depuis 1920 par la compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local ferme en 1939 et celui de Noyon-Lassigny en 1955[23]. La « rue du Tacot » rappelle cet épisode ferroviairfe de la commune.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise[I 1].
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Lassigny[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte[I 1].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Lassigny est membre de la communauté de communes du Pays des Sources[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Crapeaumesnil, Fresnières, Gury, Plessis-de-Roye dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), qui accueille 272 élèves en 2022/2023. L'école de Lassigny est dotée d'une cantine[42]
Le collège Abel-Lefranc[Note 5] accueille la suite de la scolarité primaire.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]La médiathèque municipale des Fontinettes est installée depuis 2024 au complexe scolaire, rue du Tacot[43],Site de la médiathèque.
Santé et solidarité
[modifier | modifier le code]Une maison médicale a été implantée en 2023 dans les anciens locaux de la Trésorerie[44].
Un centre social et culturel se trouve à Lassigny[45]. Il accueille une Maison France Service[46].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2021, la commune comptait 1 403 habitants[Note 6], en évolution de 0,36 % par rapport à 2015 (Oise : 0,89 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 675 hommes pour 709 femmes, soit un taux de 51,23 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]- La Divette est une rivière classée en première catégorie. Elle prend sa source à Lassigny.
- L'AAPPMA, l'Amicale des pêcheurs de la Divette gère l'activité au niveau local[52].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Crépin et Saint-Crépinien, reconstruite entre 1925 et 1927 en briques avec des éléments en pierre par l’architecte Viollet, et qui évoque l'ancienne église[Note 7],[53] détruite lors de la Première Guerre mondiale par l'importance de son clocher.
La nef centrale, très élevée, communique avec les bas-côtés par six arcades en plein cintre reçues sur des piles circulaires galbées par l’intermédiaire de chapiteaux inspirés de feuilles d'acanthe. La quatrième travée est légèrement élargie pour former un transept bas.
Le style de cette église évoque l’architecture paléo chrétienne[54]
- La tour Roland, ancienne motte castrale reconstruite dans le cadre d'un projet d'archéologie expérimentale[55],[56].
La « tour Roland » est une motte castrale circulaire entourée de fossés. De la tour féodale, il ne reste rien. Elle devait servir à la protection des habitants et des souterrains devaient la relier aux châteaux de Plessis-de-Roye, d'Élincourt-Sainte-Marguerite et aux fermes de la Malmaison et de la Taulette.
Elle est située à l'entrée de Lassigny le long de la route Roye-Compiègne dans un pré. De nombreux objets y ont été trouvés, ce qui prouve l'importance de ce lieu. Située en première ligne allemande durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), la tour Roland fut aménagée en ouvrage défensif.
- Cimetière militaire allemand, où reposent 1 777 soldat enterrés essentiellement en juillet et en août 1918[15].
- Monument aux morts.
- Gare de Lassigny, aujourd'hui utiliosée pour les besoins de l’UTD (Unité Territoriale Départementale) de Lassigny.
- Une des dernières maisons de la Reconstruction, un baraquement provisoire en bois construit juste après la fin de la Première Guerre mondiale afin d'abriter des réfugiés, subsiste à Lassigny[57].
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L'église...
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... et sa façade.
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La Tour Rolland en 2019.
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L'ancienne gare.
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Entrée du cimetière militaire allemand.
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Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles d'Humières, seigneur de Lassigny, lieutenant-général de Picardie, gouverneur de Péronne-Roye-Montdidier, commandeur de la commanderie d'Eterpigny, un des fondateurs de la Ligue catholique (1576), décédé à la prise de Ham.
- Raymond Louis de Crevant d'Humières, marquis de Preuilly ( ? -1688), seigneur de Lassigny, Capitaine de vaisseau, lieutenant-général des armées navales du Roi.
- Pierre-Antoine Demoustier (1735-1803), ingénieur français, considéré comme l'un des meilleurs de son époque, y est né.
Il est l'oncle de Charles-Albert Demoustier (1760-1801), poète et écrivain, auteur de "Lettres à Émilie sur la mythologie" dont certaines ont été écrites à Lassigny.
- Maurice Fournier (1933-2024), athlète français, spécialiste du saut en hauteur, champion de France en 1959 et 1963 et ancien recordman de France de cette discipline, né à Lassigny[58].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise),, Beauvais, Achille Desjardins, , 111 p. (lire en ligne), p. 63-65, sur Google Livres.
- Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 214, sur Gallica.
- Noyon, Roye, Lassigny : publié sous le patronage du ministère de l'instruction publique et des beaux-arts et du ministère des affaires étrangères, Clermont-Ferrand, Michelin, , 65 p. (lire en ligne), p. 28-29, sur Gallica.
- Thierry Foyard : "Les Hoschedé et leurs alliances du XVe au XXe siècle dans la Somme et l'Oise. Une famille de marchands et de fermiers-receveurs" (Copyright Th. Foyard, 1994).
Il est à noter que Gaston-Joseph Hoschedé, maire de Lassigny et Antoine de Héricourt, maire de Lassigny, sont cousins par cette famille. - Philippe Boulanger, « Le paysage de guerre dans le canton de Lassigny (Oise) », Ruralia, nos 08/2001, (lire en ligne, consulté le ), sur OpenEdition.
- Lauriane Leroy : "Lassigny. Histoire d'un village de l'Oise en Picardie. Du 11e au 19e siècle". (Editions Edhistoriane, 2012).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Lassigny (60350) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- Lassigny sur le site BANATIC du Ministère de l'intérieur (DGCL).
- « Lassigny » sur Géoportail.
- Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Gaston-Joseph Hoschedé (1862-1926), employé de perception (1886) puis négociant (1905), maire de Lassigny (1913-1919) pendant la Première Guerre mondiale, resté sur place, tout comme Albert Fabre,il vit le général von Klück dévaliser la commune le , le "Jour de Sedan", se réfugia à Noyon en 1917. Né à Sarron et décédé à La Neuville-Roy.[réf. nécessaire]
- Une allée de la commune porte le nom de ce maire[34]
- Bien que le Collège de Lassigny porte son nom, Abel Lefranc n'a que très peu de rapport avec la commune de Lassigny.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Louis Graves fait en 1850 la description suivante de l'église : « Cette église est un beau- vaisseau en pierres de taille et grès, bien aéré, remarquable par sa solidité et par le soin avec lequel il est entretenu. Elle est longue de trente-deux mètres, large de dix-huit, élevée de onze mètres sous voûte. Sa forme est alongée cinq gros piliers gothiques cannelés soutiennent de chaque côté les voûtes et divisent l'intérieur de l'édifice en trois nefs : le choeur, les chapelles laiérales et trois travées sont de style gothique tertiaire ; il y a des vitraux de 1521 et 1542. On ajouta en 1633 trois nouvelles travées devenues nécessaires pour recevoir la population, lorsque cette église fut érigée en cure. Le clocher, qui était central, tomba vers 1680 pendant la messe dominicale, et tua cinquante personnes. On en construisit, au bout de la nef, un autre qui est carré, massif, haui de vingt-sept mètres, couronné par une galerie et terminé par un comble en ardoises; ce clocher fut achèvé en 1686.
Il y a un autel dédié à saint Genest, établi pour remplacer une chapelle du même titre qui fut brûlée en 1798 avec trente maisons. Un pélerinage qui avait lieu de tout tems, pour la guérison des enfans malades, a été transporté à cet autel. Il y vient, le vingt août, un assez grand concours de trois lieues à la ronde[2] »
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Lassigny » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Lassigny ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Lassigny - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Lassigny - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans l'Oise - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), ouvrage cité en Bibliographie.
- Sandre, « la Liquette »
- Sandre, « le fossé Saint-Crépin »
- Sandre, « le ruisseau des Pres de Vienne »
- Sandre, « la Divette »
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Lassigny et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Lassigny », Le Pays des Sources > Présentation > Les 48 communes, sur https://www.cc-pays-sources.fr/ (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Agence Rol, « (Ruines de) l'église de La Potière [près de Lassigny, Oise] », Gallica, (consulté le ).
- « Transports en commun à Lassigny », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
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- Régis Lefèvre, « Pierre Dubois ne sera pas candidat », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Après six mandats de maire de Lassigny, Pierre Dubois ne se représentera pas en mars 2001. A 77 ans, ce retraité de la DDE, gaulliste convaincu, a derrière lui une longue carrière d'élu. Maire depuis 1965, conseiller général RPR de 1970 à 1998, vice-président du conseil général (chargé des routes, du transport et du logement) de 1985 à 1998, président du Sivom de Lassigny depuis 1967 et président de la communauté de communes du pays des Sources depuis 1997, il aspire à prendre du repos ».
- « L’ancien maire a sa plaque », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Le nom de Pierre Dubois, édile de 1965 à 2001, a été donné à une allée du centre-bourg ».
- S.L.B, « Lassigny (60) L’ancien maire est mort », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’ex-maire Bernard Houyvet repart en campagne », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Bernard Houyvet, ancien maire divers droite de Lassigny (Oise) entre 2001 et 2008, a fini par boucler sa liste. Il part en campagne contre le maire sortant et candidat divers gauche, Thierry Frau ».
- « Le maire de Lassigny pourrait quitter son poste », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le premier adjoint de Lassigny succède au maire », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « À cette occasion, il a remis les clés de la mairie à son premier adjoint, Laurent Marot, responsable d’exploitation en électricité âgé de 58 ans, marié et père de deux enfants, dont c’est le quatrième mandat (un en tant que conseiller avec Pierre Dubois, un avec Bernard Houyvet et deux en tant que premier adjoint avec Thierry Frau). Il assure l’intérim, en attente de l’élection du nouveau maire par le conseil municipal ».
- Régis Lefevre, « Thierry Frau, le bizuth de l'opposition », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « la victoire de Thierry Frau sur le canton de Lassigny constitue en tout cas un vrai camouflet pour le député UMP François-Michel Gonnot ».
- « Laurent Marot élu nouveau maire de Lassigny à cinq mois des municipales », sur [oisehebdo.fr le site d'Oise Hebdo] (consulté le ).
- « Le maire de Lassigny s'entoure de six élus délégués », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « L aurent Marot est élu maire par 11 voix, trois votes blancs et un nul… ».
- « Les travaux de la cantine de Lassigny encore retardés », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « L’établissement devait être prêt pour juin, mais il faudra attendre la rentrée ».
- « Lassigny : 2 800 ouvrages disponibles et un emploi créé à la nouvelle médiathèque », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- Cindy Belhomme, « Lassigny : ils construisent un village médiéval avec les techniques du Moyen Age », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « L’association Sauvegarde du patrimoine construit a lancé il y a plusieurs années ce projet historique. La tour Roland, le principal élément, commence à sortir de terre ».
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- Fanny Dolle, « Pont-Sainte-Maxence : Maurice Fournier, ancien champion international de saut en hauteur, s’est éteint à l’âge de 91 ans », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) « Originaire de Lassigny et habitant de Pont-Sainte-Maxence, Maurice Fournier s’est éteint à l’âge de 91 ans vendredi 28 juin 2024. Cet ancien champion de saut en hauteur avait participé aux Jeux olympiques de Melbourne (1956) et de Rome (1960) ».