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La Ruda

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La Ruda
Description de cette image, également commentée ci-après
La Ruda. Pierre Lebas. 2009.
Informations générales
Autre nom La Ruda Salska[1]
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Rock alternatif, Ska
Années actives 19952012 2019– ...
Labels Tripsichord, Yelen musiques, Wagram Music[2], Moon Records, Les Associés Du Réel
Site officiel https://larudasalska.fr/
Composition du groupe
Anciens membres Voir membres

La Ruda est un groupe de rock alternatif français, originaire de Saumur (à proximité d'Angers). Formé en 1993, dissous en 2012 puis reformé en 2019 pour faire une seconde et dernière tournée d'adieux et aussi présenter « Le grand retour de La Ruda » . Il est initialement appelé La Ruda Salska, nom inspiré de celui d'une ville polonaise, Ruda Śląska, mais aussi de leurs goûts musicaux (rock, ska, salsa), et donc de la musique qui est proposée dans leur groupe.

Débuts (1995–1998)

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Le groupe est formé en 1995 de l'éclatement d'une précédente formation. De ce premier groupe, il reste Pierrot (chant) et Manu (batterie). Viendront se greffer Fred (guitare), Jam (basse), Ritchoune (guitare), Roro (trombone), Daddy (trompette) et François (saxophone). Le groupe enregistre une démo cinq titres, dont Porque no la vida, Babylone, et Radio ska. Le morceau Porque no la vida sort sur une compilation américaine Latin Ska sur le label Moon Records.

Le premier album (Le Prix du silence) est enregistré dans un garage et sort en autoproduction en 1996. Le groupe signe avec Tripsichord qui distribue l'album (Tripsichord disparaîtra en même temps que Small Axe en 2004). François quitte le groupe en 1996 ou 1997, remplacé par Philly. Le morceau Trianon, de l'album Le Prix du silence, est le nom d'un véritable restaurant de Saumur, où les membres du groupe étaient des amis de Monsieur Jacques, le patron décédé en 2015[3]. En janvier 1999, le groupe signe un contrat avec Yelen musiques qui rachète alors les droits des deux premiers albums[4].

Nouveaux albums (1999–2005)

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Le deuxième album, L'Art de la joie, arrive en 1999, toujours enregistré avec les moyens du bord, et toujours distribué par Tripsichord. L'acteur français Bernard Menez apparaît dans le clip Du Riffifi chez les Branques, chanson extraite de L'Art de la joie. C'est également à lui que Pierrot fait allusion en citant « ça fera plaisir à Nanard » à l'ouverture de cette chanson dans l'album live En concert.

En 2000, sort le premier album live, reprenant des titres des deux premiers albums et trois inédits : Roots ska goods joué par Loïc Da Silva — collaboration qui donnera par la suite l'album de reprises à l'accordéon — L'instinct du meilleur — morceau d'introduction des concerts de La Ruda — et Candide révolver. La même année, la Ruda Salska change de bassiste : Jam s'en va, et Pee-Why arrive. C'est en 2001 que sort le troisième album du groupe et premier album studio, chez Yelen, Passager du réel[5]. Deux ans plus tard, en 2003, le contrat liant le groupe avec Yelen est rompu à l'initiative de Sony/Yelen. Le groupe choisit de monter sa propre structure : Les Associés du Réel. Le groupe sort ensuite l'album Loic Da Silva joue La Ruda Salska, avec 10 titres joués à l'accordéon, dont un inédit, Mado.

En 2003, le groupde décide de raccourcir son nom pour La Ruda. Les changements dans la formation et le nom s'accompagnent également d'un changement dans leur style musical : le groupe se dirige vers du rock accompagné d'une section cuivre. En 2004, un contrat est signé avec Wagram Music pour la distribution mondiale (hors Canada réservé pour les Disque Indica). Ce contrat arrive avec la sortie du quatrième album studio du groupe, 24 images/seconde, souvent considéré plus rock par les critiques. La Ruda se « sépare » de son Salska, sans l'oublier totalement, car encore utilisé parfois lors des concerts.

En 2005, sort Dans la vapeur et le bruit, un double album et double DVD live, enregistré pour l'occasion (par Les Films du Réel) au Chabada à Angers les 16, 17 et [6]. Pee-Why quitte le groupe et sera remplacé par Bruixe, ex-bassiste de feu Kargol's.

Derniers albums (2006–2010)

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La trajectoire de l'homme canon, album enregistré au Canada, est résolument orienté rock[7]. Il sort en 2006. À la suite de plusieurs show-cases dans des magasins, La Ruda a l'idée de faire un album acoustique, et se lance dans l'enregistrement. L'album Les bonnes manières (versions légères et inédites) sort chez Irfan le 1er octobre 2007. Il comporte neuf reprises du groupe et 2 titres inédits. L'album suivant, Grand Soir, sorti le , est un album acoustique dans la lignée de Les Bonnes manières.

En décembre 2010, par le biais d'un morceau mis en ligne (L'Homme aux ailes d'or) le groupe annonce son retour, avec un nouvel album sorti en , intitulé Odéon 10-14, qui est remarqué par la presse spécialisée[2],[8]. Parallèlement à ce parcours discographique, La Ruda est avant tout un groupe de scène. Avec plus de 1 000 concerts au compteur, le groupe a su se faire connaître et attirer un auditoire toujours plus large. Les concerts sont toujours énergiques, le public chante, danse et saute dans tous les sens à l'image des musiciens, qui ne laissent que très peu de répit entre les morceaux.

Séparation (2011–2012)

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Le , le groupe annonce sur sa page Facebook, la dissolution du groupe après leur dernière tournée, c'est-à-dire fin 2012[9]. Leurs ultimes concerts se tiennent dans la salle du Chabada, à Angers, les 13, 14 et [10]. Ces derniers donneront lieu à l'enregistrement d'un CD live, sorti le chez Cristal Records, et intitulé Souviens-toi 2012.

Reformation (2019)

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Après 6 ans d'absence, le , La Ruda annonce sur sa page Facebook la reprise des répétitions et une date de concert en festival. Le , le Courrier de l'Ouest titre "Le grand retour de La Ruda" et La Ruda annonce son retour officiel sur sa page Facebook pour une tournée d'été qui débute par une nouvelle date au Chabada, à Angers, le 30 mai 2019.

Dans une interview à Detective Ska Compagnie à l'occasion de la sortie de l'album de son nouveau groupe Villa fantôme, Pierre Lebas déclare que si "des concerts de la Ruda peuvent être possibles sur des périodes ciblées, il est en revanche certain qu’il n’y aura pas de nouveaux disques"[11].

Derniers membres

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  • Pierrot (Pierre Lebas) - chant, textes
  • Manu (Emmanuel Vincentelli) - batterie
  • Fred (Frédéric Bellanger) - guitare, chœurs
  • Ritchoune (Richard Pauvert) - guitare, chœurs
  • Bruixe (Xavier Baux) - basse (depuis 2005)
  • Roro (Rodolphe Cassin) - trombone, chœurs
  • Philly (Philippe Vioux) - saxophone, chœurs (depuis 1997)
  • Daddy (Michel Martinez) - trompette

Anciens membres

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  • Christophe Levêque
  • Jam - basse (1995–1999)
  • Pee-Why - basse (1999–2005)
  • François - saxophone (1995–1997)
  • Grub's - basse (1995)
  • Yannos - guitare (1995)
  • Bibi - trompette (1995)
  • Martial - trombone (1995)

Discographie

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Albums studio

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Albums live

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  • 2003 : Loic Da Silva joue La Ruda Salska (album de reprises du groupe par Loïc Da Silva à l'accordéon, inclut un inédit)

Notes et références

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  1. « Rock > La Ruda Salska », sur w-fenec.org (consulté le ).
  2. a et b « La Ruda - Odéon 10-14 - chronique - Label: Wagram / Disques Office », sur lordsofrock.net (consulté le ).
  3. « Saumur. Le patron du restaurant Le Trianon est mort à 93 ans », sur Courrier de l'Ouest (consulté le ).
  4. « Rock > La Ruda Salska > Interview / l'interview aux Vieilles Charrues (juillet 2000) », sur w-fenec.org (consulté le ).
  5. « Critique d'album - La Ruda : "Passager Du Réel" », sur concertandco.com/ (consulté le ).
  6. « Chronique DVD La Ruda - Dans la vapeur et le bruit », sur albumrock.net (consulté le ).
  7. « La Ruda : "La Trajectoire De L'homme Canon" », sur concertandco.com (consulté le ).
  8. « [Hors format] La Ruda « Odéon 10/14 » (2011) », sur Musicodrome, (consulté le ).
  9. « La Ruda : la fin d’une carrière bien remplie », sur Angers MAG info (consulté le ).
  10. « La Ruda, 20 ans de "miracle permanent" », sur chansonfrancaise.blogs.sudouest.fr, (consulté le ).
  11. « Interview à Detective SKA Compagny », sur Page Facebook Villa fantôme,

Liens externes

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