Aller au contenu

Kyōshi Miura

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Kyoshi Miura)
Kyōshi Miura
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Informations
Nom dans la langue maternelle
三浦恭資Voir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (63 ans)
TosuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipe actuelle
Tabriz Shahrdari (directeur sportif)
Équipes professionnelles
Équipes dirigées
Principales victoires
Champion du Japon 1983

Kyōshi Miura (三浦 恭資, Miura Kyōshi?), né le à Tosu (préfecture de Saga) est un coureur cycliste japonais. Compétiteur encore à l'âge de 45 ans, il a été professionnel en Europe de 1995 à 1997 au sein de l'équipe belge Tönissteiner-Saxon. Il a représenté son pays dans deux disciplines différentes du cyclisme aux Jeux olympiques. Il est actuellement directeur sportif de l'équipe Tabriz Shahrdari.

Repères Biographiques

[modifier | modifier le code]

Kyōshi Miura découvre le cyclisme en voyant Bernard Thévenet battre Eddy Merckx dans le Tour de France 1975. En 1983, champion du Japon, il fait partie[1] de la première sélection nationale à disputer le Tour de l'Avenir[2], face aux stars de l'Allemagne de l'Est. Il se souvient que Jonathan Boyer lui apporta de nombreux conseils mais que surtout il n'avait pas le niveau requis. Puis, Robert Oubron, sélectionneur de l'équipe de France, le prend sous son aile à la sortie du Tour de l'Avenir. Alors qu'il est rentré au Japon, Oubron lui trouve une lettre d'engagement dans un club amateur, qu'il ne peut honorer faute de pouvoir payer le billet d'avion. Persévérant, il fait partie de l'équipe amateur suisse Mavic de Jean-Jacques Loup, où il côtoie Alex Zülle et Laurent Dufaux. Repéré, il signe un pré-contrat avec l'équipe PDM, mais celle-ci disparaît à la fin de la même année, éclaboussé par un scandale de dopage. Il repart au Japon en 1997, rejoindre sa femme malade, après avoir disputé de nombreuses kermesses belges sous les couleurs de l'équipe Tönisteiner - Saxon. Il regrette n'avoir pas eu la chance de Daisuke Imanaka de pouvoir participer au Tour de France, qu'il n'a pu qu'imparfaitement estompé avec sa participation au Tour de France VTT[3].

Résultats sur les championnats

[modifier | modifier le code]

Jeux olympiques

[modifier | modifier le code]
Cyclisme sur route (course en ligne)

Une participation aux Jeux olympiques.

  • 1988 : 72e au classement final[4].
Vélo tout terrain (cross-country)

Une participation.

  • 1996 : 26e au classement final[5].

Championnats du monde professionnels

[modifier | modifier le code]
Cyclisme sur route (course en ligne)

Six participations[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Les différentes équipes ou sélections durant sa carrière », sur www.memoire-du-cyclisme.eu (consulté le ).
  2. « Guide historique du Tour de l'Avenir, p. 69 », sur www.letour.fr (consulté le ).
  3. Philippe Le Gars, « Les samouraïs de la première heure », L'Équipe, .
  4. « Le rapport officiel des JO 1988 (volume 2), cf p.358 » [PDF], sur digital.la84.org (consulté le ).
  5. « Le rapport officiel des JO 1996 (volume 3), cf p.176 » [PDF], sur digital.la84.org (consulté le ).
  6. « Les résultats des championnats du monde de cyclisme sur route 1990 », sur www.les-sports.info (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]