Aller au contenu

Karl Gustav Jung

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Karl Gustav Jung
Portrait de Karl Gustav Jung (1794-1864).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
BâleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Wolfgottesacker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Père
Franz Ignaz Jung (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sophie Jung-Ziegler (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Ernst Jung (d)
Johann Paul Achilles Jung (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Carl Gustav Jung (petit-fils)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Académie nationale de médecine
Alte Heidelberger Burschenschaft (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Karl Gustav Jung[1], né le à Mannheim et mort le à Bâle est un chirurgien et anatomiste suisse. Il est le grand-père paternel de son homonyme, le psychiatre Carl Gustav Jung (1875-1961), fondateur de la psychologie analytique.

Résumé biographique

[modifier | modifier le code]
les bâtiments de l'ancienne université de Bâle dont Karl Gustav Jung est le recteur.

Il est officiellement le fils du médecin catholique Franz Ignaz Jung (1759-1831) de Mayence et de Sophie Ziegler. Une version non officielle de sa filiation voudrait qu'il soit en fait un fils illégitime de Goethe[2].

Détail d'un portrait de Goethe, réalisé par Angelica Kauffmann en 1787, soit 7 ans avant la naissance de Karl Gustav Jung, qui serait selon la rumeur familiale son fils naturel.

Dans sa jeunesse, il porte un vif intérêt à la théologie protestante enseignée par Jacob Fries et Friedrich Schleiermacher[3] et se convertit au protestantisme.

Il étudie la médecine à Heidelberg où il obtient son doctorat en 1816, puis va compléter sa formation en chirurgie et en ophtalmologie à Berlin.

Il est nommé en 1822 professeur à la faculté de médecine de l'université de Bâle où il enseigne d'abord la chirurgie, l'anatomie et l'obstétrique, puis, à partir de 1854 la médecine interne.

Dans les années 1820 et 1830, il contribue de manière déterminante au développement de la faculté de médecine de Bâle, fondant, en 1824, le musée d'anatomie de l'université de Bâle (Anatomisches Museum). On lui doit aussi la rénovation de l'hôpital des Bourgeois et la fondation de l'institut pour enfants handicapés mentaux « Zur Hoffnung ».

En plus de ses activités académiques, Karl Gustav Jung a été une personnalité de la franc-maçonnerie, vénérable maître de la loge bâloise Zur Freundschaft und Beständigkeit (de), fondée sous Napoléon en 1808, et deuxième grand maître de la Grande Loge Suisse Alpina de 1850 à 1856[4].

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (de) E. Jung, Aus den Tagebüchern meines Vaters Karl Gustav Jung : 1794-1864, 1911.
  • (de) A. Burckhardt, Geschichte der Medizinischen Fakultät zu Basel : 1460-1900, 1917.
  • (de) H. M. Koelbing, « Die Berufung Karl Gustav Jungs (1794-1864) nach Basel und ihre Vorgeschichte » Gesnerus, vol. 34, 1977 p. 318-330.
  • (de) F. Rintelen, Zur Persönlichkeit Karl Gustav Jungs, Gesnerus, vol. 39, 1982, p. 237-242.
  • (de) H. Kurz, Carl Gustav Jung, 1994.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Son nom est parfois écrit Carl Gustav Jung.
  2. (en) Franck McLynn. Carl Gustav Jung. St. Martin's Press, 1996. (ISBN 0-312-15491-7) Texte du chapitre 1 en ligne
  3. (en) Jay Sherry. Carl Gustav Jung, Avant-garde Conservative. Thèse à l'Université libre de Berlin, 2008. Texte disponible en ligne au format [PDF].
  4. Le Guide du Franc-Maçon. Ed. Groupe de Recherche Alpina, 1998

Liens externes

[modifier | modifier le code]