Julie de Waroquier
Julie de Waroquier est une photographe française née en 1989. Elle est surtout connue pour ses mises en scène surréalistes ou oniriques.
Parcours
[modifier | modifier le code]Julie de Waroquier commence la photographie en autodidacte en 2008. Elle poursuit parallèlement des études en philosophie en classes préparatoires littéraires puis à l'École normale supérieure de Lyon, matière qu'elle enseigne actuellement.
Expositions
[modifier | modifier le code]Depuis 2010, son travail a été présenté à travers plus de soixante-dix expositions[1] en France et à l'international, notamment aux Rencontres d'Arles[2] et au festival international de Montier-en-Der où elle était marraine « vision libre »[3]. En 2015, elle est photographe invitée au Festival du regard de Saint-Germain-en-Laye, présenté au Journal de 13h de France 3[4].
Publications
[modifier | modifier le code]Elle a été invitée à présenter son travail sur des médias nationaux dont la radio France Culture[5] mais aussi internationaux, dont le journal d'informations britannique The Telegraph[6] et le quotidien indien Deccan Chronicle. L'un des principaux magazines photo français Chasseur d'images lui consacre un numéro en [7], ainsi que de nombreux autres magazines spécialisés en France et à l'étranger.
En 2012, elle publie une monographie aux éditions KnowWare, ouvrage intitulé Rêvalités, présenté entre autres par le Figaro magazine qui qualifie les images de « poétiques »[8].
En , elle publie l'ouvrage Clichés de femmes aux éditions Atlande[9] ; sous-titré "Quand les philosophes refont le portrait des femmes", il relève les citations misogynes de certains philosophes, pour s'en amuser et les mettre à distance grâce à des photographies oniriques et ironiques.
En octobre de la même année, elle publie aux éditions KnowWare un ouvrage pratique intitulé "La photo de mise en scène"[10] .
Distinctions
[modifier | modifier le code]Elle est la première photographe à remporter le prix international Emerging Artist Award[11].
Elle remporte également le prix SFR Jeunes Talents en 2012[12], le premier prix du concours autoportrait du Prix de la photographie Paris en 2013[13], et le concours des Photographies de l'Année dans la catégorie mode[14] la même année.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Site de la photographe », sur Julie de Waroquier • Photographer (consulté le )
- « Arles 2012 - SFR: Julie de Waroquier - L'Œil de la photographie », sur L'Œil de la photographie (consulté le )
- « Festival Photo animalière de Montier-en-Der », sur www.festiphoto-montier.org (consulté le )
- Julie de Waroquier, « Festival du Regard (19/20 France 3) », (consulté le )
- « Julie De Waroquier - France Culture », sur France Culture (consulté le )
- « Chimeras: identical twins photographed by Julie de Waroquier », sur Telegraph.co.uk (consulté le )
- « Chasseur d'Images - Le Sommaire du Mois », sur www.chassimages.com (consulté le )
- lefigaro.fr, « Réalité androïde, rêve Polaroid », sur Le Figaro (consulté le )
- « Editions Atlande »
- La rédaction, « La photo de mise en scène, par l'exemple • le livre de Julie de Waroquier », sur COMPETENCE PHOTO - Le magazine photo 100% pratique (consulté le )
- Zeedna, « Emergent Artist Award », sur ArtintheCity (consulté le )
- SFR, « Rencontres d’Arles 2012 : SFR expose quatre lauréats de son programme SFR Jeunes Talents | SFR », sur numericable-sfr.com (consulté le )
- « Prix de la Photographie, Paris (Px3), Paris Photo Competition Bests », sur px3.fr (consulté le )
- « GALERIES - Les Photographies de l'année », sur www.photographiesdelannee.com (consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Henry de Waroquier (1881-1970), peintre, sculpteur, dessinateur et graveur français, rattaché à l'École de Paris