Jules Jacquet
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 71 ans) 5e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Autres activités | |
Formation | |
Maître | |
Distinction |
prix de Rome en gravure 1866, médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889, officier de la Légion d'honneur |
Jules Jacquet né à Batignolles-Monceau le [1] et mort à Paris le [2] est un graveur et peintre français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jules Jacquet est le fils d'Ernest Jacquet (né en 1810), débitant de la bourgeoisie parisienne, et de son épouse Louise Alphonsine Pairraud (née vers 1815). Il est l'aîné d'Achille Jacquet (1846-1908), qui suivra la même voie artistique.
Il entre à l'École impériale des beaux-arts de Paris le dans les ateliers de Louis-Pierre Henriquel-Dupont, Isidore Pils et Alexandre Laemlein. Il obtient le second grand prix de Rome en 1866. Il arrive à Rome le , d’où il enverra à Paris trois dessins d'après l'antique la première année, trois autres dessins d'après des fragments de fresques de Raphaël, une gravure de Polyphème d'après une fresque des frères Carracci du palais Farnèse en deux exemplaires. Pour sa deuxième année, il envoie une étude d'après Raphaël à l'Accademia di San Luca, une autre du même artiste d'après une cariatide du Vatican et plusieurs figure d'homme d'après l'antique[3]. Il quitte Rome le .
Il épouse Julie Cécile Guillemin (née vers 1850) le [4].
Jules Jacquet expose régulièrement au Salon de Paris, puis à partir de 1881 au Salon des artistes français, dont il sera membre du jury en 1887. L'année suivante, il devient sociétaire de la Fondation Taylor et membre du comité en 1896. Il devient président de la Société des graveurs au burin à partir de 1883.
Il enseigne à Paris à l'École du livre Estienne, ainsi qu'aux Beaux-Arts du [5] jusqu'à sa mort en 1913[6]. En 1911, il devient membre de l'Académie des beaux-arts, dont il sera le vice-président en 1923 et le président en 1924.
Jules Jacquet meurt le à son domicile parisien du 5 bis, place du Panthéon[7].
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Bordeaux : musée des Beaux-Arts : Iéna, eau-forte d'après Ernest Meissonier.
- Paris :
- musée Carnavalet : Le Triomphe de l'Art, estampe d'après le plafond de l'hôtel de ville de Paris peint par Léon Bonnat[8].
- musée du Louvre : Madame Récamier, 1877, gravure d’après l'œuvre de Jacques-Louis David.
- musée d'Orsay : Vive la Nation, estampe d'après Ernest Meisonnier.
- Petit Palais : Le Triomphe de l'Art, 1898, estampe d'après Léon Bonnat.
Salons
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- 1866 : premier grand prix de Rome en gravure.
- 1875 : médaille de seconde classe.
- 1882 : médaille de première classe.
- 1883 : chevalier de la Légion d'honneur, remise le par Louis-Pierre Henriquel-Dupont.
- 1889 : médaille d'or à l'Exposition universelle de 1889.
- 1890 : médaille d'honneur.
- 1895 : officier de la Légion d'honneur, remise le par Jean-Louis Pascal, architecte diocésain, avec lequel il séjourna à la villa Médicis.
- 1900 : grand prix à l'Exposition universelle de Paris.
Élèves graveurs notoires
[modifier | modifier le code]- Jean Antonin Delzers (1873-1943).
- Charles-Paul Dufresne (1885-1956).
- Charles Mazelin (1882-1968).
- Pierre Munier (1889-1962).
- Lucien Pénat (1873-1955).
- Edmond-Jules Pennequin (1876-1925).
- Raoul Serres (1881-1971).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives en ligne de Paris, état civil reconstitué, cote 43/51, extrait du registre des actes de naissance de la commune de Batignolles (Seine), vues 43-44/51
- Archives de Paris, acte de décès n°350 dressé au 5e arrondissement, vue 15 / 31
- Annie Verger, notice biographique de l'artiste, villa Médicis[source insuffisante].
- Alain Garric, Geneanet[source insuffisante].
- En remplacement de Louis-Pierre Henriquel-Dupont.
- Il sera remplacé par Auguste Laguillermie.
- Alain Garric, op. cit.
- « Le triomphe de l'Art / Plafond allégorique.- Hôtel de Ville de Paris »,notice sur parismuseescollections.paris.fr.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Bénézit
- Catalogue des estampes de Jules Jacquet, de Laemlein, Henriquel-Dupont, dépendant de la succession de feu M. Jules Jacquet…, Paris, 1913 (en ligne).
Iconographie
[modifier | modifier le code]- Anonyme, Portrait de Jules Jacquet, 1866, huile sur toile, 22 × 32 cm, Rome, Académie de France à Rome.
- Arthur Mayeur, Portrait de Jules Jacquet, 1906, gravure à l'eau-forte, musée des Beaux-Arts d'Arras.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- « Jules Jacquet » sur le site de Paris Musée.
- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre français du XXe siècle
- Peintre lié à la région Île-de-France
- Graveur français du XIXe siècle
- Graveur français du XXe siècle
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Enseignant à l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Prix de Rome en gravure
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1895
- Naissance en décembre 1841
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès en mars 1913
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Décès à 72 ans