Juan Pedro Hernández Moltó
Juan Pedro Hernández Moltó | |
Fonctions | |
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Secrétaire général du Parti socialiste de Castille-La Manche-PSOE | |
– (6 ans, 6 mois et 25 jours) |
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Président | José Bono |
Prédécesseur | José Bono |
Successeur | José María Barreda |
Député aux Cortes Generales | |
– (9 ans, 11 mois et 1 jour) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Tolède |
Législature | IVe, Ve et VIe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | María Angeles Vázquez Pérez |
Conseiller à l'Économie et aux Finances de la Junte des communautés de Castille-La Manche | |
– (4 ans, 10 mois et 25 jours) |
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Président | José Bono |
Gouvernement | Bono I et II |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Isidro Hernández Perlines |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alicante (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Parti politique | PSOE (1976-2014) |
Diplômé de | Université complutense de Madrid |
Profession | Économiste |
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Juan Pedro Hernández Moltó [ˈxwãm ˈpeðɾo ɛɾˈnãn̪dɛð mol̪ˈto][a] est un homme politique espagnol ayant appartenu au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), né le à Alicante.
Biographie
[modifier | modifier le code]Juan Pedro Hernández Moltó naît le à Alicante. Il étudie les sciences économiques à l'université complutense de Madrid. En 1976, il adhère au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)[1].
Politique en Castille-La Manche
[modifier | modifier le code]Il devient en 1981 conseiller[b] aux Transports du gouvernement pré-autonome de Castille-La Manche, puis conseiller à l'Économie et aux Finances à partir de 1982. Il détient également des compétences sur le tourisme et le commerce jusqu'en 1983[1].
À l'occasion du IIIe congrès régional du Parti socialiste de Castille-La Manche-PSOE (PSCM-PSOE), il est désigné le vice-secrétaire général de la commission exécutive sur proposition du nouveau secrétaire général et président du gouvernement territorial, José Bono[2]. Cette désignation inattendue de Hernández Moltó est suivie de sa démission de l'exécutif de la communauté autonome, imposée par José Bono[3].
Deux ans plus tard, le IVe congrès le porte le au secrétariat général, Bono prenant le poste honorifique de président du PSCM-PSOE[4].
Du Congrès des députés aux municipales
[modifier | modifier le code]Au mois de , il est investi tête de liste du PSOE dans la circonscription de Tolède pour les élections générales anticipées du 29 octobre suivant. Il remplace ainsi Jesús Fuentes Lázaro[5]. Il est réélu au Congrès des députés en 1993 et 1996.
Il se présente aux élections municipales du 13 juin 1999 comme tête de liste du Parti socialiste à Tolède, contre l'ancien maire José Manuel Molina, du Parti populaire (PP)[6]. Il faut attendre le dépouillement de 98 % des bulletins de vote pour confirmer la victoire à la majorité absolue du PP, alors qu'un accord entre le PSOE et la Gauche unie (IU) était envisageable en début de soirée[7].
Président de CCM
[modifier | modifier le code]Juan Pedro Hernández Moltó démissionne le du Congrès des députés, afin d'être élu deux jours plus président de la caisse d'épargne Caja Castilla-La Mancha (CCM) par le conseil d'administration, avec 11 voix favorables sur 17. Il met ainsi un terme à son parcours politique[8].
La CCM traversant de grosses difficultés financières en raison de la crise économique de 2008, Hernández Moltó tente sans succès de faire absorber sa caisse par Unicaja. Le 28 mars 2009, la Banque d'Espagne prend le contrôle de l'entité et le gouvernement approuve une garantie d'emprunt à hauteur de neuf milliards d'euros. La banque centrale destitue en conséquence le conseil d'administration[9].
Il est ensuite mis en examen des chefs de faux en écriture comptable, et le parquet anti-corruption réclame à son encontre deux ans de prison. Il en tire politiquement les conséquences en renonçant à sa condition de militant du Parti socialiste le [10]. Il est condamné le par l'Audience nationale à deux ans de prison, deux ans d'interdiction d'exercer une profession financière et 30 000 euros d'amende pour avoir transmis en 2008 des comptes truqués laissant apparaître un excédent au lieu de pertes abyssales[11].
Notes
[modifier | modifier le code]- Prononciation en espagnol d'Espagne retranscrite selon la norme API.
- En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.
Références
[modifier | modifier le code]- (es) « Juan Pedro Hernández Moltó, una década al frente de CCM », El Mundo, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Isabel Abarca, « José Bono asume la dirección de los socialistas de Castilla-La Mancha », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Bono hace que dimita uno de sus consejeros por incompatibilidad de cargos aunque él tendrá dos », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) José Luis Fernández, « Moltó, sustituye a Bono al frente del PSOE de Castilla-La Mancha », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Los que se enfrentaron a Bono quedaron excluidos », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El candidato del PSOE a la Alcaldía de Toledo empieza su campaña con insultos a Conde », ABC, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Carlos E. Cué, « Bono consolida su mayoría absoluta », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Nuria Amago, « Moltó llega "de manera transparente" », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Íñigo de Barrón, « El Gobierno acude en ayuda de Caja Castilla La Mancha ante sus problemas de liquidez », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « El expresidente de Caja Castilla-La Mancha se da de baja del PSOE », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Íñigo de Barrón, « Dos años de cárcel para el expresidente de Caja Castilla La Mancha », El País, (lire en ligne, consulté le ).