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Jozef Peeters

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Jozef Peeters
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
BelgiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
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Archives conservées par
Maison des lettres[1]
Archief voor Hedendaagse Kunst in België (d)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jozef Peeters ( - ) est un peintre et linograveur belge.

Jozef Peeters est né à Anvers. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers[3].

De 1915 à 1919, Peeters s'inspire de la théosophie pour peindre des œuvres sympbolistes puis futuristes. Il crée en 1918, aux côtés de Jan Cockx et Edmond Van Dooren le cercle Moderne Kunst à Anvers[3],[4]. Leur première exposition a lieu dans une librairie de la place Saint-Jacques à Anvers à l'hiver 1919 et y sont notamment exposés Jan Cockx, Edmond Van Dooren, Georges Vantongerloo et Jos Léonard[5].

En 1920, il devient l'un des premiers artistes abstrait en Belgique[6]. En 1920 et en 1922, il organise les Congrès de l'art moderne[3] auxquels participent de nombreux artistes avant-gardistes. Le deuxième Congrès qui se tient en 1922 connaît un succès international. Alexander Archipenko, Paul Klee, et Kurt Schwitters y participent notamment[4], tandis que toute l'avant-garde belge y est exposée : Felix De Boeck, Prosper De Troyer, Paul Joostens, Jos Léonard, Victor Servranckx, Marthe Donas, Jan Hubert Wolfs, Georges Vantongerloo, Edmond Van Dooren et Jozef Peeters lui-même[5]. Il codirige ensuite deux revues : Het Overzicht (« le panorama »), sous la demande de Michel Seuphor et De Driehoek (« le triangle »)[3].

Pour lui, les arts purs et les arts appliqués sont équivalents[3]. Ainsi, il réalise des affiches, des tapis ou encore des vases[3].

Entre 1925 et 1937, il ne peint presque plus[3]. Il réalisera ensuite pendant vingt ans de la peinture figurative pour subvenir aux besoins de sa famille sous le nom H. Angtze (jeu de mots avec hangt ze, « pends-les » en flamand)[3]. Il publie des oeuvres dans la revue Manomètre à Lyon, éditée par Emile Malespine[7].

Il meurt en 1960 à Anvers.

  •  : Autoportrait théosophique, aquarelle, pastel et crayon sur papier, 30 x 24 cm (collection Musée René Magritte - Musée d'Art Abstrait - Jette)[8]
  • 1919 : Fantaisies, série
  • 1921, Composition, lino original collé sur bois, 11,6 x 23,1 cm (collection Musée d'Art Abstrait - Jette)
  • 1920-1925 : Compisitions, série de peintures (dont Composition, 1921, huile sur toile, 150,5 × 150,5 cm), aquarelles et linogravures.
  • 1922-1957: Composition, huile sur toile, 83 x 38, 4 cm (collection Musée d'Art Abstrait - Jette)
  • 1938-58: Composition, huile sur toile (collection Musée d'Art Abstrait - Jette)

Notes et références

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  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_13116 »
  2. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_15582 »
  3. a b c d e f g et h Le Thorel, p. 207.
  4. a et b « Jozef Peeters | Abstract Modernisme », sur abstractmodernisme.vlaamsekunstcollectie.be (consulté le )
  5. a et b (fr   nl) Ronny Van de Velde (dir.), Catalogue publié à l’occasion de l’expositionJozef Peeters (1895-1960) et ses contemporains, Anvers, Galerie Ronny Van de Velde, , 155 p. (lire en ligne), p. 67
  6. Appartement atelier Jozef Peeters, Musée royal des beaux-arts d'Anvers. Consulté le 9 octobre 2010.
  7. Emile Malespine, Manomètre, réédition, Paris, Jean Michel Place, , numéro 4
  8. Garitte, André., Un siècle d'art abstrait : 100 abstraits belges ; [publication à l'occasion de l'exposition du même nom au Musée René Magritte à Bruxelles (Jette), du 18 septembre 2010 au 16 janvier 2011] = Een eeuw abstracte kunst, Bruxelles/Brasschaat, Pandora, , 336 p. (ISBN 978-90-5325-307-6 et 90-5325-307-6, OCLC 705931905, lire en ligne)
  • Pascale Le Thorel, Dictionnaire de l'art moderne (1905-1945), Jozef Peeters (p. 207), Larousse, 2005.
  • Michel Seuphor, Jozef Peeters, Belgisches Haus, Cologne, 1973.

Liens externes

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