Aller au contenu

John Perry Barlow

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
John Perry Barlow
John Perry Barlow en 2012.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Université Wesleyenne
Fountain Valley School of Colorado (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Mouvement
Site web
Distinction
Œuvres principales

John Perry Barlow, né le dans un ranch près de Pinedale dans le Wyoming[1] et mort le à San Francisco[2],[3], est un poète, essayiste, éleveur à la retraite, militant libertaire[4]. Il fut également parolier des Grateful Dead, ainsi qu'un des membres fondateurs de Electronic Frontier Foundation et de Freedom of the Press Foundation.

John Perry Barlow grandît dans une famille de grands fermiers mormons du Wyoming. Durant sa jeunesse hippie, John Perry Barlow a aussi été parolier du groupe de rock psychédélique Grateful Dead, qui comptait parmi ses fans Steve Jobs ou encore Marlon Brando. Il s'intéresse à l'informatique à partir des années 1980[5]. Il justifie son attirance pour le domaine informatique en déclarant : « Je me suis enthousiasmé pour les ordinateurs dans les années 1980 parce que je pensais qu'ils pouvaient devenir le substrat d'une nouvelle communauté à partir de la manière dont les Deadheads [les fans de Grateful Dead] les utilisaient. »[6]

En 1990, John Perry Barlow est l'un des cofondateurs de l'Electronic Frontier Foundation avec Mitch Kapor et John Gilmore.

Il est connu pour sa Déclaration d'indépendance du cyberespace, un texte écrit lors du forum de Davos de 1996, pour protester contre une loi de censure sur les télécoms que venait de signer le vice-président américain Al Gore.

Après cette déclaration, John Perry Barlow devient un militant du mouvement d'une cyberculture libertaire, s'opposant aux tentatives de censure et de régulation d'Internet par les Etats.

Le 17 décembre 2012, il participe à la création de Freedom of the Press Foundation, fondé par le lanceur d'alerte Daniel Ellsberg une association de soutien et de financement d'actions d'intérêt public axées sur la liberté d'expression et la liberté de la presse[7].

En , John Perry Barlow est admis au temple de la renommée d'Internet, dans la catégorie des innovateurs.

Il meurt le , à l’âge de 70 ans, à son domicile de San Francisco, en Californie[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « John Perry Barlow, 70, Dies; Championed an Unfettered Internet », sur The New York Times, (consulté le ).
  2. « Décès de John Perry Barlow, l'homme « venu du cyberespace » », NextInpact, 8 février 2018
  3. (en) Steven Levy, « Mourning John Perry Barlow the bard of the internet », Wired.com, 7 février 2018
  4. (en) Jack Goldsmith Tim Wu, Who Controls the Internet? : Illusions of a Borderless World, , 17 p. (ISBN 978-0-19-515266-1 et 0-19-515266-2, lire en ligne)
  5. « Internet perd John Perry Barlow, l'un de ses plus grands défenseurs », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  6. (en) « Keeping up with John Perry Barlow », sur tipjarmag.com, (consulté le ).
  7. (en) « Freedom Of The Press Foundation Launches To Support WikiLeaks, Increase Transparency », sur huffingtonpost.com, (consulté le ).
  8. « Figure libertaire d'internet, John Perry Barlow est mort », sur nouvelobs.com, (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Richard Barbrook (en), La liberté de l'hypermédia - Une réponse à John Perry Barlow, in Libres enfants du savoir numérique, éditions de l'Éclat, 2000, pp. 55-76, texte intégral.
  • Ahmed Dahmani, José Do-Nascimento, Jean-Michel Ledjou, Jean-Jacques Gabas, La démocratie à l'épreuve de la société numérique, Karthala, 2007, p. 67.
  • NSA : "despotique mais incompétente" ?, Arrêt sur images, , texte intégral.
  • Karim Benyekhlef, Une possible histoire de la norme, Thémis, 2008, pp. 98-99.
  • Jose Do-Nascimento, L’Internet entre acteurs publics et privés - Vers une régulation centrifuge ou centripète ?, in La démocratie à l’épreuve de la Société numérique, éditions Karthala, Paris, 2007, p. 67.

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]