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John H. Manley

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John Henry Manley
Description de cette image, également commentée ci-après
John Manley

Naissance
Harvard en Illinois, États-Unis
Décès (à 82 ans)
Los Alamos, Nouveau-Mexique, États-Unis
Nationalité Américain
Domaines Physique nucléaire, administration
Institutions Université Columbia
Université de l'Illinois
Laboratoire national de Los Alamos
université de Washington
Diplôme Université du Michigan
Renommé pour Assistant de Robert Oppenheimer

John Henry Manley est un physicien américain, né le à Harvard (Illinois) et mort le à Los Alamos (Nouveau-Mexique).

Il a servi d'assistant à Robert Oppenheimer au laboratoire de Los Alamos pendant le projet Manhattan.

John Henry Manley naît le à Harvard (Illinois) aux États-Unis. Il obtient un baccalauréat en sciences de l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign en 1929, puis son Ph. D. en physique de l'université du Michigan en 1934. Ensuite, il est chargé de cours à l'université Columbia puis professeur à l'université de l'Illinois de 1937 à 1942[1]. À cette époque, il épouse Kathleen ; le couple a ensuite deux filles : Kim (née à Los Alamos au Nouveau-Mexique) et Kathleen (née à Greeley au Colorado).

Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, Manley travaille au Metallurgical Laboratory de Chicago[1]. En 1942, Leslie Richard Groves, responsable du projet Manhattan, l'embauche comme assistant de Robert Oppenheimer, directeur scientifique du projet[2].

Le , Manley commence à travailler au Laboratoire national de Los Alamos. Les premiers jours, il monte des bâtiments et différents instruments qui serviront à la conception et la fabrication de la future bombe atomique. Il installe aussi un générateur Cockcroft-Walton, qu'il a emporté avec lui depuis l'université à Urbana-Champaign. Pendant la guerre, Manley sert surtout comme assistant d'Oppenheimer en supervisant les activités expérimentales au laboratoire[3].

Après la guerre, Manley quitte Los Alamos pour servir comme secrétaire exécutif du General Advisory Committee qui conseille la Commission de l'énergie atomique des États-Unis. Ensuite, il retourne à Los Alamos comme directeur adjoint à la recherche. De 1951 à 1957, il enseigne la physique à l'université de Washington[1]. En 1954, il reçoit une bourse Guggenheim[4].

Il prend sa retraite en 1974 et meurt en 1990 à Los Alamos à l'âge de 82 ans[1].

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Henry Manley » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d (en) Associated Press, « John H. Manley, 82; Helped Build A-Bomb », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Rival 1995, p. 114-115.
  3. (en) Stanley Goldberg, « Groves and Oppenheimer: The Story of a Partnership », The Antioch Review, vol. 53, no 4,‎ , p. 491
  4. (en) Guggenheim Foundation, « John Simon Guggenheim Memorial Foundation », Guggenheim Foundation, (consulté le )

Bibliographie

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