Jimmy Oihid
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Jimmy Oihid, né le à Blida, est un auteur-compositeur-interprète algérien, vivant à Lyon[1].
Sa musique s'inscrit dans la world music avec des influences à la fois reggae, funk[1] et chaâbi. Il a été surnommé « le James Brown algérien »[2],[3].
Début de carrière
[modifier | modifier le code]Originaire de Blida, il arrive en France à l'âge de six ans pour se faire soigner d'une poliomyélite, il est alors surnommé Jimmy en raison de sa passion pour Jimi Hendrix[2],[4]. Son premier album Vivre libre parait en 1990[2] suivi par Salam alikoum en 1992[2], tous deux chez Musidisc.
Indépendance artistique
[modifier | modifier le code]En 1995, il se fait filmer par Fred Grémaux en train de décrire sa musique entre les influences des mélopées arabes, le rhythm and blues américain, le lyrisme du reggae et le « réalisme » français[5].
Souhaitant être indépendant, il quitte sa maison de disque pour son album suivant, qui sera auto-produit, One 2 Free (1995)[2], puis paraissent en 1997 un « best of », Salam alikoum Algerie[2] (parfois noté Salam aleikoum Algeria)[3], ainsi que l'album Le Monde tourne enregistré avec Tyrone Downie, ex-Wailer, qui n'est pas un succès commercial[3], suivis par Freedom en 2001, enregistré avec The Wailers et Aston Barrett. Ces disques sont désormais épuisés et difficiles à trouver[2].
Développements ultérieurs
[modifier | modifier le code]Il a donné des concerts aux FrancoFolies de Montréal en 1997 et 2002[6]
Il a été invité en 1997 à l'émission télévisée musicale française Taratata[7]. Il utilise par la suite le web pour diffuser sa musique[2] avant de faire son retour en 2007 avec Oriental Roots[2]. En 2010 il fait une apparition sur Hors contrôle, un album du groupe stéphanois Dub Inc[réf. nécessaire].
Discographie
[modifier | modifier le code]Il a publié ou participé à différents albums[4]
- 1988 : La Rossa Yayema ; Yabeba (OCLC 658876388), (en) « Jimmy Oihid », sur Discogs
- 1990 : Vivre libre
- 1992 : Salam alikoum (OCLC 658900937)
- 1995 : One 2 Free
- 1998 : Salam alikoum Algeria (Best of/Meilleur de)
- ? : Le Monde tourne
- 2001 : Freedom
- 2007 : Oriental Roots (en) « Oriental Roots », sur Discogs
- 2009 : Festival international Nuits d'Afrique : compilation 2009 (OCLC 937766928)
- 2010 : Hors contrôle, avec Tarrus Riley, Amazigh Kateb (Dub Incorporation) (OCLC 742991279)
- ? : Marseille blues, avec Mercury (OCLC 661952080)
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1995 : Bye-bye, long métrage de Karim Dridi : le chanteur
- 1995 : Rai, long métrage de Thomas Gilou : bande originale du film
- 2012 : Rude Boy Story, long métrage de Kamir Meridja
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jimmy Oihid soigne son retour », sur RFI Musique, Paris,
- « Nougay TV rencontre Jimmy Oihid à Afriq'a Muret] »,
- L'autre Afrique, numéros 74 à 84, Continental News, 1999, page 23
- « Jimmy Oihid dans Taratata », sur Taratata
- Par Bouziane Daoudi, « Le raï de Jimmy : la vie duraille de Jimmy Oihid », sur Libération,
- « Jimmy Oihid », sur FrancoFolies de Montréal
- « Jimmy Oihid », sur Jimmy Oihid Dans Taratata, (consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :