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Jean Riboud

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Jean Riboud
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean Léon Marie Jules RiboudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Schlumberger (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire de
Lieu de détention

Jean Riboud (né le à Lyon et mort le à Paris)[1],[2] est un industriel français, ancien président de Schlumberger. Son épouse, Krishnā Riboud, d'origine indienne, était une chercheuse et historienne spécialiste des textiles d'Inde et de Chine.

Ils firent ensemble don de nombreux objets d'art et de bijoux indiens au musée Guimet, musée des arts asiatiques[3]

Issu d'une famille de la bourgeoisie lyonnaise (son grand-père avait été l'un des fondateurs de la Lyonnaise de Banque), Jean Riboud est le frère d'Antoine Riboud, président du groupe Danone, et de Marc Riboud, photographe. Résistant pendant l'Occupation[4], il est déporté en Allemagne. Après la guerre, il entreprend des études de lettres et de droit à la Sorbonne.

Entré en 1951 dans le groupe Schlumberger, il en devient président en 1965. Il est l'artisan du développement très important du groupe Schlumberger : en 2006, Schlumberger enregistrait un bénéfice de 3,7 milliards de dollars avec un chiffre d'affaires de 19,2 milliards de dollars. Jean Riboud est président de Schlumberger durant vingt ans (1965-1985).

Homme à poigne, c'est lui qui licencie Jérôme Seydoux (héritier de la famille Schlumberger). Celui-ci épousera en 1988 Sophie Desserteaux, veuve de Christophe Riboud.

Christophe Riboud (1950-1987), son fils, a étudié au Massachussett Institute of Technology (MIT) et a enseigné à l'ESSEC. C'était, avec Pierre Bergé, l'un des principaux donateurs de l'association SOS Racisme[5].

Esprit très cultivé, Jean Riboud fait partie des proches du président François Mitterrand et le conseille sur les affaires industrielles et économiques.

Passionné d'art, Jean Riboud était un ami de Max Ernst, et de Henri Langlois

Notes et références

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  1. Archives en ligne de Paris, 7e arrondissement, année 1985, acte de décès no 746, cote 7D 293, vue 18/31
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. « Riboud, Krishnâ (1926-2000) -- Collections d'art », sur data.bnf.fr
  4. (en-US) L. A. Times Archives, « Jean Riboud; Resistance Fighter, Oil Firm Leader », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  5. Serge Malik, Histoire secrète de SOS Racisme, éditions Albin Michel, 1990

Bibliographie

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