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Jean Messagier

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Jean Messagier
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Biographie
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Jean Félicien Emile MessagierVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jean Messagier, né à Paris le et mort à Montbéliard le , est un peintre, graveur et sculpteur français.

Artiste prolifique, il se distingue comme peintre abstrait associé à la seconde École de Paris et à l’abstraction lyrique. Refusant de s’enfermer dans une catégorisation figée entre abstraction et figuration, il cultive un langage artistique singulier, puisant dans les forces profondes de la nature et dans sa relation intime avec elle.

Dès les années 1950, Messagier se distingue par ses compositions oniriques, marquées par des entrelacs et des tourbillons qui évoquent un mouvement constant, propulsant son œuvre au-delà des frontières françaises.

Son approche novatrice lui ouvre rapidement les portes de la scène artistique américaine, où il acquiert une reconnaissance internationale. Artiste engagé, Messagier a également exploré la gravure et la sculpture, affirmant sa polyvalence et sa passion pour la recherche créative.

Ses œuvres font aujourd’hui partie des collections permanentes de prestigieux musées en Europe et aux États-Unis.

Jean Messagier naît à Paris dans le 17e arrondissement[N 1]

Après ses études secondaires à Montbéliard, Jean Messagier intègre en 1942 l'École nationale des arts décoratifs de Paris où il étudie avec Roland Oudot, Maurice Brianchon, Raymond Legueult et François Desnoyer, ayant pour condisciple Jean Labellie dont il restera l'ami. Parallèlement, il suit les cours de poétique de Paul Valéry au Collège de France[1].

En 1944, Jean Messagier réalise ses premières gravures et épouse la céramiste Marcelle Baumann qu'il fréquente aux Arts déco. Ils ont en commun la Franche-Comté, puisque cette dernière est l'une des filles de Walter Baumann, directeur de la chaiserie de Colombier-Fontaine. Les parents de Messagier habitent alors Valentigney, son père étant employé aux cycles Peugeot de Beaulieu-Mandeure, tout près du berceau familial des Messagier qui est le village de Mathay. C'est grâce à la famille de sa mère originaire d'Alsace et habitant Paris, au sein de laquelle il voit le jour, qu'il sillonne très jeune la capitale avec son grand-père, agent d'assurances, mais surtout photographe amateur. Ce dernier lui apprend à regarder — pendant des temps interminables —, confie Jean Messagier dans son journal. C'est lui qui l'emmène voir les spectacles de Guignol présentés dans les squares parisiens. De cette période naîtra sa passion pour les marionnettes qu'il collectionnera toute sa vie et son envie d'amener l'art dans la rue. Cet aspect ne le quitte pas[2].

De 1945 à 1949, l'artiste est disciple de Pablo Picasso et de François Desnoyer, qui fut son professeur aux Arts déco de Paris.

En 1947, Messagier réalise ses premières sculptures, voyage en Italie et Algérie. Sa première exposition personnelle a lieu à la galerie Arc-en-Ciel, Paris[1]. Il devient sociétaire du Salon d'Automne, section gravure, en 1948.

L'année suivante naît son fils Matthieu, qui sera poète.

Il réalise une série de dessins et de collages entre les verres de diapositives photographiques et, en 1952, aménage son nouvel atelier du Moulin, précédemment dans la pièce du haut de l'ancien moulin puis définitivement dans un bâtiment en bois indépendant.

Messagier est révélé de nouveau au public lors de l'exposition organisée par Charles Estienne à la Galerie de Babylone, en 1952, sous le titre La Nouvelle École de Paris.

En 1952 est fondé un comité du Salon d'Octobre dont Charles Estienne rédige le communiqué :

« Un certain nombre de jeunes peintres désireux de se manifester dans des conditions normales et équitables de choix et d'accrochages ont décidé de fonder dans l'esprit de la peinture actuelle un Salon qui portera le nom de Salon d'Octobre. Ils se réservent par ailleurs le droit et l'honneur d'inviter leurs aînés. Signé : Néjad, Duvillier, Messagier, Pons[3] »

Le Salon d'Octobre se réunira deux fois, en 1952 et en 1953[2].

En 1953, il rompt avec le post-cubisme à tendance expressionniste. Il s'appuie alors sur Jean Fautrier et Pierre Tal Coat pour élaborer une vision personnelle dans laquelle il restitue « la lumière… une lumière différente de celle des impressionnistes » qu'il avait « pressentie abstraitement »[4].

Les années 1953 et 1954 « marquent un tournant décisif dans l'itinéraire de Messagier », selon Bruno-Pascal Lajoinie, « les formes allusives et en état de dissolution qu'il affectionnait jusque-là font place à de vastes étendues indéterminées, le plus souvent monochromes, où se lit l'attachement indéfectible qu'il porte à la nature, à l'air et à la lumière. Au fil des années, le geste se fait plus ample — plus délié aussi — et trouve finalement son épanouissement au cours de la décennie 60 dans de larges et élégantes "girations" : les œuvres ne sont plus qu'un réseau de boucles, boucles s'enroulant et se mêlant inlassablement les unes aux autres[1]. »

En 1954 naît son fils Thomas (qui sera taxidermiste) ; son père meurt. La famille Messagier change d'appartement au 8, rue Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, passant du rez-de-chaussée au 5e.

En 1955 il montre une cinquantaine de toiles, aquarelles, dessins, montages photographiques au Cercle Volney où il rencontre Jacques Putman qui lui présentera Bram Van Velde. L’accueil du public, bien qu’il soit encore peu connu, lui apporte de grands encouragements[5].

En 1957, Messagier voyage en Sardaigne et réalise des dessins sur le sable. L'année suivante naît Simon (qui sera peintre, avec un intermède entomologique de 1976 à 1986). En 1959, Messagier devient membre du comité du Salon de mai[2].

En 1962, Pierre Alechinsky et Jean Messagier, qui se connaissent depuis 1953, réalisent une toile à quatre mains rehaussée de phrases du critique Charles Estienne. La même année, Messagier représente la France à la Biennale de Venise aux côtés de Alfred Manessier, Serge Poliakoff, André Marfaing et James Guitet[2]

Pour Messagier, un artiste se doit d'être un acteur social, un « aiguillonneur » pour reprendre ce néologisme confié à un journaliste du journal La Croix. Pour cela, il devient organisateur de fêtes monumentales à l'instar de l'inauguration, le et les jours suivants, de son moulin de Lougres, sa demeure principale. Les familles Messagier et Baumann sont entourées des officiels nationaux, des artistes amis venus de Paris[N 2], des galeristes les plus connus (un match de football artistes/marchands de tableaux fait partie des festivités), des officiels locaux mais aussi des ouvriers qui ont construit la demeure, de toute la population des villages de Lougres et Colombier-Fontaine que Jean a conviée. Ainsi, le menuisier côtoie le député, le gamin du village parle à un monsieur au fort accent russe s'appelant Serge Poliakoff, l'architecte (Jean-Louis Véret, élève de Le Corbusier) a dansé avec la « nounou » Marguerite. Le peintre Pierre Alechinsky s'est essayé aux joies du tir à l'arc. Jean Messagier renouvellera cet esprit autant qu'il le pourra[2].

A Lougres, il réalise des sculptures d'herbes, des dessins sur la neige. Il obtient la médaille Pour un été, La Monnaie de Paris.

Entre 1963 et 1965, il voyage en Italie.

À Sao Paulo, lors de la 8e biennale d'art, Messagier est un des cinq peintres représentant la France. L'année suivante il crée un concours de tir annuel, et devient membre titulaire du Comité national de la gravure française, à Paris.

En 1965, il invite Hugh Weiss au Salon de mai. En 1967, il participe à la sortie d'une série de timbres artistiques et à la réalisation d'une fresque collective dans le cadre du Salon de mai[N 3],[6],[2].

introduit une nouvelle rupture dans l'œuvre de Messagier qui revient partiellement à la représentation[1].

Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres - Alexandrie : 7e biennale d'art. 2e prix - Rijeka : 1re exposition internationale de dessins originaux. Prix de la galerie d'art contemporain de Zagreb - Vela Luka : Participation à la réalisation d'une mosaïque collective dans le cadre de la rencontre internationale d'artistes. Il investit la Maison d'Art et Loisirs de Sochaux (MALS) avec la complicité de son directeur, Yves Deschamp, en 1969. Il participe aux carnavals de Montbéliard, il invente le ZNUP, architecture de thermoformages investie par les habitants de la ZUP de la Petite Hollande de Montbéliard. Il contribue grandement aux « fêtes du futur » de la Saline royale d'Arc-et-Senans durant les années 1970 et propose au Grand Palais à Paris en 1972 lors du festival d'automne son Grand palais des conversations de framboises et des collines respirantes[2].

1973 : Pétition contre la pollution du Doubs réunissant 3 000 signatures. Délégué pour le Pays de Montbéliard de l'APEDI (association pour la protection des eaux et des ressources naturelles du bassin inférieur du Doubs) - Pochette d'un disque de Vinko Globokar (d'après la toile Paysages à imaginer) - Tapisserie : Dolman pour un pêcheur - Lougres, Le Moulin : Sculptures de glace moulée dans des thermoformages. 1974 : Montbéliard : Réalisation de chars pour le carnaval - Paris, festival d'automne : Sculpture commémorative pour l'édition 1974 - Vaucresson : Décoration de l'école maternelle - Mougins : Réalisation, avec l'aide d'André Villers, des premiers dévelofixers : objets ou éléments végétaux jetés sur le papier photographique peint à l'aide du révélateur[2].

1975 : Chevalier de la Légion d'honneur - Médaille : Hommage à Watteau, La Monnaie de Paris - Etupes : Prix de caisses à savon - Metz : Décoration du collège de Metz-Queuleu - Montbéliard : Réalisation de chars pour le carnaval - Montbéliard, école maternelle du Petit-Chênois : Un jardin dans le ciel : décoration en thermoformages - Paris : Lancer du RAVNI (RAdis Volant Non Identifié) dans le cadre de l'exposition à la galerie Beaubourg. 1976 : Etupes : Prix de caisses à savon - Lougres, Le Moulin : Sculptures de glace moulée dans des thermoformages et dessins dans la neige à l'aide de bombes aérosol de peinture. 1977 : Arc-et-Senans, Fête du Futur : Hommage au sel, sculpture réalisée en thermoformages - La Colle-sur-Loup : Organisation du match de football artistes - marchands de tableaux dans le cadre de l'exposition à la fondation Maeght de Saint-Paul de Vence - Paris : Illustration du Théâtre de Beaumarchais pour l'Imprimerie Nationale. 1978 : Arc-et-Senans. Décoration de la montgolfière La Futurible dans le cadre du championnat de France de montgolfières et réalisation d'une médaille pour l'occasion Colombier-Fontaine. Char pour la fête du bois. Vitry-sur-Seine : Décoration des tribunes du stade et match de football artistes - marchands de tableaux[2].

1981 : Grande rétrospective au Grand Palais, Galeries Nationales, Paris, préface de Michel Troche et textes de Dore Ashton et de Charles Estienne. Officier de l'Ordre National des Arts et des Lettres. Réalisation de l'épée d'académicien du Professeur Marcel Bessis remise le à la Sorbonne Paris.

1982 : Son portrait de Jimi Hendrix illustre la pochette de l’album live « The Jimi Hendrix Concerts ». Un disque produit par Alan Douglas sorti chez CBS, Reprise Records[7].

Le peintre se tourne alors vers des thèmes ironiques ou absurdes et n'hésite pas à revisiter l'histoire de l'art en empruntant des images aux Grands Ainés[1].

« Auteur de natures mortes et de scènes de genre plutôt cubistes au milieu des années quarante, paysagiste subtil et minimaliste dix ans plus tard, dès l’aube des années soixante il préféra, aux sujets définis, la sublimation de leurs énergies. Tout se mit alors à vibrer. Le battement d’ailes d’un bouvreuil, le souffle d’une génisse, voilà ce qui inspira le peintre. Et au diable les détracteurs, disant de lui qu’il peignait comme un "laveur de carreaux" ! »

« Si ses somptueuses traces de brosse décoiffent la réalité, c’est pour mieux en dévoiler la vitalité. Observez bien la finesse des touches, l’élégance des graphismes, la translucidité de la matière, l’infinitude des nuances, renouvelées par l’artiste jusqu’à son jour dernier, en 1999. Tous ces volcans, toutes ces aurores nous rappellent combien l’existence peut-être, à la fois, puissante et délicate. »

— Françoise Monnin, 2009[8]

Après une vie entièrement consacrée à la création, Jean Messagier s'éteint à Montbéliard le . Il repose au cimetière de Valentigney (Doubs) sous l'épitaphe qu'il s'était choisie : « Ci-git Jean Messagier, Docteur ès printemps[1]. »

Dans la mémoire de ceux qui l'ont côtoyé, Jean Messagier restera également l'amoureux de la nature, le pêcheur, le chasseur, le mycologue, l'organisateur de fêtes, l'amateur de bonne chère et le passionné de sports (football plus particulièrement).

Collections

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De très nombreuses collections publiques, en France comme à l'étranger, possèdent aujourd'hui des œuvres de l'artiste : musée d'Art moderne de Paris, Bibliothèque nationale de France, musées de Dijon, Grenoble, Marseille, Montbéliard[N 4], Saint-Étienne, Châteauroux, Ornans, Bruxelles, Genève, musée d'art contemporain de Skopje, Rio de Janeiro, Jérusalem, Eindhoven, Nagaoka[1]

Expositions

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  • Nature morte (1944-45)*[N 6]
  • Les Arroseurs (1947)*
  • Femmes aux Nasses (1947)*, Paris
  • Promeneurs (1947)*
  • Jeunes Filles à la Cascade (1949)*
  • La Rivière (1951), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Haute promenade (1954), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Mer Ouverte (1955)*, Genève
  • Plaine battante (1956), Grenoble, musée de Grenoble
  • Novembre cerné (1959), Vitry-sur-Seine, Musée d'art contemporain du Val-de-Marne
  • Antichambre pour une plage (1960), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Mai à palier (1962), Vitry-sur-Seine, musée d'art contemporain du Val-de-Marne
  • Clef de mars (1963)*
  • Sous les statues d'Italie (1963), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Théâtre des marionnettes (1963), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Paul Valéry (1965), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Ni-chih-chin (1966), Nice, musée national du sport
  • Louis XIV (1966), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Aube à bijoux (1967), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Printemps du monde (1967), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Monstres d'été (1967)*
  • Mesdemoiselles Printemps (1968), Marseille, musée Cantini
  • Les traces du match de football Saint-Etienne-Bayern de Munich, Nice, musée national du sport
  • Le Sexe des vallées (1970), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Portrait de Kathleen et Pierre Granville (1973), Dijon, musée des Beaux-Arts
  • Projet pour onze penaltys de gala (1975), Marseille, musée Cantini
  • Picasso aurait dû pêcher à Antibes avec les Marsupilamis et Betty Boop (1982), Antibes, musée Picasso
  • Waterloo à Java (1983)*
  • Le Grand Equipage du Val-de-Marne (1986), Vitry-sur-Seine, musée d'art contemporain du Val-de-Marne
  • Neige pour Claude Monet (1986), Clamecy, musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland
  • Portrait de Fidel Castro, lithographie, 37 x 49 cm, Gray, musée Baron-Martin
  • Les Grands Grillons (1990)*
  • Enchevêtrements dirigés (1993), Vitry-sur-Seine, musée d'art contemporain du Val-de-Marne

Bibliophilie

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L'œuvre de Jean Messagier ne peut se concevoir que sur sa globalité. En effet, cet artiste conscient des courants et des modes, n'a jamais voulu se laisser étiqueter. Il suffisait d'un qualificatif le nommant pour qu'il change délibérément de cap. Il s'exprime plusieurs fois sur la question dans son journal en fustigeant les critiques, les priant de laisser les artistes travailler. Il suivit cette ligne de conduite jusqu'à son décès, ses dernières œuvres déroutant autant que les premières pour lesquelles il a essuyé des crachats au cercle Volney en 1955.

« Les gestes de Messagier, sont empreints de doutes et de certitudes. Ces gestes, fruits d’une recherche élaborée tout au long de la deuxième moitié du XXe siècle, rejoignent, par bien des aspects, ceux, commis, il y a plus de deux cents ans par un artiste anglais peu connu encore aujourd’hui, Alexander Cozens. Et même s’il existe quelques affinités formelles entre ces deux œuvres, c’est ailleurs que se situent les convergences réelles. Elles se retrouvent dans ce mélange profond de convictions et d’interrogations : la conviction de la nature, indéfectible, et l’incertitude du produit de cette conviction, la vacuité même de ce dernier. Ce qui lie véritablement ces deux démarches c’est l’engagement absolu dans la quête, la recherche et l’indifférence presque totale pour le résultat. Dans un commentaire, encore non publié à ce jour, Jean Messagier exprime bien cette ambition. Répondant à la célèbre phrase de Picasso, "je ne cherche pas, je trouve", il déclare, "moi, je ne trouve pas, je cherche." Dans ces quelques lignes, griffonnées quelques années avant la fin de sa vie, Jean Messagier livre quelques indices quant à la nature du geste, cette spirale, cette volute ou cet enroulement qu’il a déployé, tout au long de sa vie, dans toutes ses œuvres quels qu’en soient les natures ou les registres. Un tracé sinueux qu’il convient aujourd’hui de poursuivre, pour envisager, enfin, l’importance de cette œuvre au sein de l’histoire de la création.[11] »

Notes et références

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  1. État civil de la ville de Montbéliard : l'acte de décès de Jean Messagier indique qu'il est « né le 13 juillet 1920 à Paris (17e arrondissement) ».
  2. Parmi la foule sont présents Micky et Pierre Alechinsky, Jacques Benador, Huguette Arthur Bertrand, Renée Bolenger et Jean Degottex, Roel d'Haese, Lucien Durand, Charles Estienne, Roger-Edgar Gillet, Pierre Granville, Monsieur et Madame Kerchache et leur fils Jacques à la contrebasse de l'orchestre du bal, Edouard et Pierre Loeb, Marcelle Loubchansky, Jean Perrier, Marcelle et Serge Poliakoff, Jean Pollac, Jean Pons, Michel Puig, Claude Rivière, André Schœller, Daniel Smerck, Bram van Velde...
  3. [réf. nécessaire]
  4. 1979 : inauguration de la salle permanente d'exposition « Messagier Maintenant II » au musée de Montbéliard.
  5. Les commissaires d'exposition sont Amélie Lavin, directrice du musée de Dole et François Michaud, conservateur du musée d'Art moderne de Paris.
  6. Collection privée.
  7. Portfolio d'estampes de Henri Cueco, Daniel Clarke, Hervé Di Rosa, André Fougeron, Gérard Gosselin, Jean Messagier, Ernest Pignon-Ernest, Bernard Rancillac, Antonio Saura, Antonio Seguí et Vladimir Veličković, 225 exemplaires numérotés, Paris, Éditions de l'Association nationale contre l'apartheid, 1994.

Références

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Bibliographie

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Catalogues d'exposition

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  • Jean Messagier : -, 1943, musée du château de Montbéliard.
  • Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Younger European painters: a selection, exhibition catalogue, - .
  • Jean Messagier : au , 1954, Palais des beaux-arts de Bruxelles (Belgique), 1954.
  • Frank Elgar, Jean Messagier, Paris, Cercle Volney, 1955.
  • Charles Estienne, Jean Messagier, Peintures et aquarelles, galerie André Schoeller Jr., Paris, 1960.
  • Charles Estienne, Jean Messagier : Quinze années de peinture, œuvres de 1947 a 1962, 8 au , galerie André Schoeller Jr., galerie Bernheim Jeune, Paris, 1963.
  • Jean Messagier, monotypes : -, galerie Edwin Engelberts, Éditeur La Galerie, 1964.
  • Annette Michelson, Jean Messagier, Choix d'Estampes 1945-1966, Engèlberts, 1966.
  • Œuvres récentes de Jean Messagier, galerie André Schoeller, Paris, novembre/décembre, Paris, 1967.
  • Jean Messagier : sculptures, 1948 - 1969, - , galerie Knoedler, Paris, 1969.
  • Danièle Giraudy, Cantini 69 [i.e. soixante-neuf] : naissance d'une collection, Numéro 2, musée Cantini, 1969
  • Jean Messagier : exposition, mai-, galerie Ariel, Paris 8e, galerie Beno d'Incelli, Paris 8e, Éditions Galerie Ariel, 1973.
  • Les Dévelofixers : exposition, Jean Messagier, Fondation Claude-Nicolas Ledoux, 1976.
  • Jean Messagier : parcours d'un peintre de 1949 à 1979, musée Granet (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône), -, Maison de la culture d'Amiens, Centre national de recherche, d'animation et de création pour les arts plastiques (Le Creusot, Saône-et-Loire), 1979.
  • Galeries nationales du Grand Palais, Jean Messagier, Paris, - .
  • Jean Messagier, musée Despiau-Wlérick et Dubalen (Mont-de-Marsan), exposition, juin-.
  • Jean Messagier à Saint-Ursanne, au , diffusion Société jurassienne d'émulation, 1984.
  • Ante Glibota, Jean Messagier : bourgeons de papier, croquis 1940-1985, Éditions galerie d'art international, 1985.
  • Jean Messagier : œuvres choisies entre 1945-1985, musée d'Art contemporain, Dunkerque, 1985.
  • Jean Messagier au Musée de Brou : Bourg en Bresse, -.
  • Traces de visites, C. Tchirakadzé, Evelyne Salmon, Jean Messagier, musée du château de Montbeliard, 1986.
  • Jean Messagier : 1947-1990, Albi, musée Toulouse-Lautrec, (ISBN 978-2-901284-20-8 et 2901284205), du 16 juin au 16 septembre 1990.
  • Messagier à la Galerie Katia Granoff, Édition Katia Granoff (Paris), 1990.
  • Jean-Jacques Fernier, Jean Messagier : magicien d'imaginaires, Saline royale d'Arc-et-Senans, - ; musée Courbet, Ornans, -.
  • Messagier, Estampes, musée du dessin et de l'estampe originale de Gravelines, -
  • Matthieu Messagier, Jean Messagier, œuvres graphiques : (1943-1998), musée Baron Martin de Gray, du au .
  • Jean Messagier, 1920-1999 : portes pour une joie, musée Paul-Valéry (Sète), 2004.
  • Jean Messagier : la nature au creux de la main, Montbéliard (Doubs), musée du château (Montbéliard), musée d'art et d'histoire (Belfort), 2006.
  • Pierre Cabanne, Jean Messagier, Paris, Éditions du Temps, 1969, 136 p.
  • Danièle Alpers, Messagier : les estampes et les sculptures : 1945-1974, Paris, , 210 p. (ISBN 2-7004-0008-9) (avec un entretien de Jean Messagier avec Daniel Meiller et Patrick Le Nouene).
  • École du Louvre, Image et signification, Paris, Documentation française, 1983, p. 275-280.
  • Louis Ucciani, Jean Messagier, Marval, 1992, 181 p. (ISBN 2862340898)
  • Jean Messagier, Édition Arts et dialogues européens, 1995.
  • Francette Messagier, Jean Messagier : traces, Besançon, Néo éditions, (ISBN 978-2-914741-32-3 et 2914741324).
  • (en) Richard Leydier et Alain Jouffroy, Jean Messagier : Le Cercle d'art contemporain, Paris, Cercle d'art, , 207 p. (ISBN 978-2-7022-0805-2 et 2-7022-0805-3)
  • Philippe Piguet, Anaël Pigeat, Savine Faupin, Jean Messagier, Ceysson-Iac, 2019, 156 p. (ISBN 2490083368)
  • Cimaise, volume 41, numéros 228 à 233, 1994.
  • Nouvelles de l'estampe, Numéros 203 à 208, Comité national de la gravure française, Bibliothèque nationale de France, Cabinet des estampes, 2006, p. 61-64.
  • Alexandre Rolla, « Les gels de Jean Messagier et les taches d’Alexander Cozens : la conviction de la nature, l’incertitude du paysage », Philosophique. Les Annales littéraires de l'université de Franche-Comté, no 14,‎ (lire en ligne Accès libre).

Liens externes

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