Aller au contenu

Jean Lebrau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Lebrau
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
MouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Léon Timoléon LebrauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 6503-6556, 54 pièces, -)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Lebrau, né le à Moux (Aude) où il est mort le , est un poète et écrivain français.

Initié à la poésie par son compatriote Henry Bataille, Jean Lebrau a eu une carrière professionnelle anodine : attaché à Genève au consulat de France, attaché à la préfecture de l'Aude à Carcassonne, il était également propriétaire-viticulteur. Après une rencontre en Béarn avec Francis Jammes, le poète de Hasparren, fort de l'amitié de Joë Bousquet, de Joseph Peyré et de François-Paul Alibert, Jean Lebrau entre en poésie et devient le poète de la montagne d'Alaric, des vignes et du vin des Corbières. Il est élu mainteneur de l'Académie des Jeux floraux en 1942. Il laisse une production importante, pleine de finesse empreinte de sensualité. Jean Lebrau repose dans le cimetière de Moux[2],[3].

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Postérité

[modifier | modifier le code]

Une rue porte son nom à Moux, Foncouverte, Comigne et Lézignan-Corbières ainsi qu'une place à Saissac dans l'Aude.

Poésie
  • L'humble levée. La Voix de Là-Bas (Crès, 1914)
  • Le Cyprès et la Cabane (Au Divan, 1922)
  • Le Ciel sur la Garrigue (Librairie de France, 1924) - Prix de la Pléiade
  • Témoignage (Pigeonnier, 1925)
  • La Rumeur des Pins (Garnier, 1926)
  • Couleur de Vigne et d'Olivier (Garnier, 1929)
  • Béarn (La Herrade, 1931)
  • Quand la Grappe mûrit (Garnier, 1932)
  • D'une Amère Flore (Peyre, 1936)
  • Poèmes du Cabardès (1941)
  • Sous le Signe d'Octobre (La Nouvelle Édition, 1943)
  • Ellébore (Seghers, 1952)
  • Impasse du Romarin (Gallimard, 1953)
  • Couleur de Cèpe et de Colchique (La Nef de Paris, 1954)
  • Le Feu des Sarments (Subervie, 1958)
  • Corbières (Gallimard, 1959)
  • Au Secret des Pierres (Gallimard, 1962)
  • Florilège (L'amitié par le Livre)
  • Vallée Heureuse (Subervie, 1965)
  • Du Cyprès tourne l'Ombre (Aubanel, 1966)
  • Au Vent du Soir (Aubanel, 1968)
  • Jour après jour (Rougerie, 1972)
Prose
  • Images de Moux (le Divan, 1926)
  • Images de l'Aude (HG Peyre, 1934, réédité en 2003)
  • Au pays qui te ressemble (1943)
  • Ceux du Languedoc (Horizons de France, 1946)
  • Ce pays où l'ombre est un besoin (Dehan, 1950)
  • Diurnal I (Subervie, 1967) prix du journal intime
  • Diurnal II (Rougerie, 1971)
  • Diurnal III (Rougerie, 1975)

Lien externe

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom LEBRAU Jean (consulté le )
  2. « Carcassonne. Jean Lebrau à l'honneur à l'Académie des arts et des sciences », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  3. Pierre-Henri Simon, « Propos sur la poésie : MALLARMÉ, Paul ELUARD, Jean LEBRAU » Accès payant, sur lemonde.fr, (consulté le )