Jean Kaspar
Secrétaire général Confédération française démocratique du travail | |
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Jean Kaspar, né le à Mulhouse (Haut-Rhin), est un syndicaliste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Aîné d’une famille de six enfants[1], il commence sa vie professionnelle comme apprenti à l'âge de 14 ans en descendant au fond de la mine aux Mines de Potasses d’Alsace[2].
Le , il se fait connaître publiquement en dirigeant l'occupation du Musée automobile Schlumpf à Mulhouse durant l'affaire Schlumpf[3]. Son ascension est alors rapide. À la tête de la CFDT d'Alsace, il succède à Edmond Maire en tant que secrétaire général de la CFDT en 1988 avant de laisser sa place à Nicole Notat en 1992. Il y est l'initiateur de la « stratégie des convergences » destinée à rapprocher les organisations syndicales réformistes en France. Dans cette perspective, il favorise les convergences entre la CFDT et la FEN[4].
Il est ensuite conseiller social à l'ambassade de France à Washington de 1993 à 1996[5]. En 1997, il est battu comme candidat divers gauche aux élections législatives avec 2,65 % des voix dans la 6e circonscription du Haut-Rhin. Le compte de campagne de M Kaspar a été rejeté pour financement illégal et il a été condamné à une peine d’un an d’inéligibilité[6].
Il est ensuite consultant en stratégies sociales et gérant de « J.K consultant » à Paris[7].
Il est par ailleurs vice-président de l'Observatoire social international[8] et lié à Entreprise&Personnel, un club RH regroupant plusieurs grandes entreprises françaises, par un contrat de partenariat. Il intervient dans divers cursus du CNAM, de Sciences Po Paris dans le master de gestion des ressources humaines[9], de l'IAE de Paris, de l'Université de Haute-Alsace (UHA) et de l'Université de Marne-La-Vallée. Il a été coordinateur pour l'ENA d'un séminaire sur le dialogue social (promotion Romain Gary 2003-2004). Il est conseiller de la Fondation pour l'innovation politique[10].
Il a été membre de la Commission pour la libération de la croissance française dite « Commission Attali »[1].
Il est nommé en 2012, président de la Commission du Grand Dialogue de La Poste par Jean-Paul Bailly[11].
D'abord premier adjoint, en 2014, sur la liste du maire Cyril Boulleaux, il devient ensuite conseiller municipal d'opposition à Villeneuve-sur-Yonne (Yonne), il est désormais premier adjoint au maire, chargé du développement économique et de développement durable depuis le 5 juillet 2020.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]Jean Kaspar est l'auteur de deux ouvrages :
- Mon Engagement, Flammarion, (ISBN 978-2-08066923-0)
- Refondre le syndicalisme, Gallimard, (ISBN 978-2-07041777-3)
Sources
[modifier | modifier le code]- « consulendo.com/Inventivite-soc… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Jean Kaspar représentant des mineurs de potasse
- « Jean Kaspar : «Le musée devrait être dédié aux salariés» », sur Dernières Nouvelles d'Alsace (consulté le ).
- « Entre deux », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
- « lavie.fr/archives/1995/01/12/j… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Décision Conseil Constitutionnel », sur Conseil Constitutionnel,
- http://dirigeant.societe.com/dirigeant/Jean.KASPAR.91222600.html
- Jean Kaspar, « Radicalisation des conflits sociaux », Ceras - revue Projet n°315, Mars 2010
- http://www.sciencespo.fr/formation-continue/sites/sciencespo.fr.formation-continue/files/brochures_dfc/MGP01.pdf
- « fondapol.org/debats/9/ »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Jean KASPAR, président de la Commission du Grand Dialogue de La Poste, a… », sur laposte.fr via Wikiwix (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Igersheim, « Jean Kaspar », in Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, vol. 20, p. 1889