Jean-Paul Capitani
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jean-Paul Eugène Capitani |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Françoise Nyssen (de à ) |
Enfant |
Anne-Sylvie Bameule (d) |
Jean-Paul Capitani, né le à Arles et mort le dans la même ville[1], est un éditeur français, cofondateur et directeur des éditions Actes Sud.
Formation
[modifier | modifier le code]Jean-Paul Capitani est ingénieur agronome de formation.
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]Il fonde la maison d'édition Actes Sud en 1978, avec le père de sa future épouse, Hubert Nyssen[2]. Jean-Paul Capitani en dirige les activités commerciales et le développement de l'entreprise durant de nombreuses années. Il contribue notamment à développer le secteur des "beaux livres", éditant par ailleurs de nombreux ouvrages sur la botanique, la nature ou l'agroécologie. Il crée notamment la collection Domaine du possible que dirige Cyril Dion[3]. Il épouse Françoise Nyssen en 1996[2]. Après son départ du directoire d'Actes Sud en 2022, il demeure membre du conseil de surveillance. Il meurt accidentellement le des suites d'une chute de vélo survenue dans sa ville d'Arles, à 78 ans[2]. Ses obsèques ont lieu le à Arles.
Œuvre et postérité
[modifier | modifier le code]Il est à l'origine du festival Jazz in Arles, l'un des principaux rendez-vous culturels de la ville, créé en 1984. Il est également à l'origine du festival Agir pour le vivant dont la première édition date de 2020 et le créateur de l'espace culturel du Méjan qui rassemble à Arles une librairie, un cinéma, un restaurant et des lieux d'expositions[3].
En 2015, il crée avec Françoise Nyssen une école expérimentale favorisant la recherche autonome et l'apprentissage, l'École du Domaine du Possible. L'établissement est parrainé par Edgar Morin et Pierre Rabhi.
Pour Le Figaro, il a été le principal artisan de la vitalité redonnée à la vie culturelle d'Arles[4].
Il fait l'objet de critiques concernant son influence à Arles. Sa gestion immobilière d'Actes Sud est pointée du doigt en raison de non respects répétés aux règles d’urbanisme[5],[6], tout comme ses montages financiers, accusés de se faire aux dépens d'Actes Sud et de ses salariés[7],[8]. Il est accusé par L'Arlésienne d'avoir utilisé la force pour censurer une photo représentant le maire d'Arles Patrick de Carolis aux côtés de Patrick Balkany, alors exposée par des étudiants de l'école de photo de la ville[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- Gilles Rof, « Après la mort brutale de Jean-Paul Capitani, entrepreneur et ancien dirigeant d’Actes Sud, la ville d’Arles sous le choc », Le Monde, (lire en ligne)
- Jacques Braunstein, « Un grand éditeur », Livres hebdo, le magazine, no 31, , p. 5
- « Décès de Jean-Paul Capitani, cofondateur d'Actes Sud, d'une chute de vélo », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- Claire Guillot, Sandrine Blanchard, « A Arles, les ennuis immobiliers de Jean-Paul Capitani », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Didier Rykner, « Arles : la curieuse défense de Jean-Paul Capitani dans Le Monde », La Tribune de l'art, (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolas Gary, « Arles : le montage immobilier du couple Nyssen-Capitani pour Actes Sud », ActuaLitté, (lire en ligne, consulté le ).
- Thomas Rabino, « Arles : enquête sur la mainmise du couple Françoise Nyssen-Jean-Paul Capitani sur la ville », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
- Eric Besatti, « Rencontres : A Arles, J.P. Capitani censure une œuvre des étudiants de l’école de la photo », L'Arlésienne, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :