Jean-Marc Gounon
Date de naissance | |
---|---|
Lieu de naissance | Aubenas, Ardèche, France |
Nationalité | français |
Années d'activité | 1993-1994 |
---|---|
Qualité | Pilote automobile |
Années | Écurie | C. (V.) |
---|---|---|
Minardi F1 Team MTV Simtek Ford |
Nombre de courses | 9 (10 engagements) |
---|---|
Pole positions | 0 |
Podiums | 0 |
Victoires | 0 |
Jean-Marc Gounon, né le à Aubenas (Ardèche), est un pilote automobile français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean-Marc Gounon est le fils de Jean-Louis Gounon, vice-champion d'Europe de course en côte et concessionnaire Fiat[1]. Après des débuts en karting, Gounon rejoint la Formule Renault en 1985 avec l'écurie Orion[1]. Vice-champion de France en 1986 et 1987 avec l'écurie Martini, il s'aligne ensuite en Formule 3 et termine quatrième place du championnat 1988 avec une Dallara[1].
En 1989, il remporte le championnat de France de Formule 3 à bord d'une Reynard-Alfa préparée par Oreca[1]. Il dispute ensuite trois saisons de Formule 3000. En 1991, il remporte le Grand Prix de Pau avec une Ralt-Cosworth de l'écurie 3001 International et se classe sixième du championnat[1]. C'est également son classement final en 1992 où Gounon se signale en remportant la dernière course la saison, à Magny-Cours, avec une Lola-Cosworth de l'écurie DAMS[1].
Gounon est alors recruté par l'écurie de Formule 1 March-Ilmor. Si l'écurie est bien présente à Kyalami, première manche de la saison 1993, les monoplaces n'arrivent jamais car le motoriste Ilmor n'est pas payé et fait bloquer ses containers par des huissiers[2]. Sans voiture, Gounon déclare forfait pour le Grand Prix puis son écurie renonce à participer aux épreuves de la saison 1993. Il obtient tout de même sa chance en Formule 1 en fin de saison lorsque la Scuderia Minardi-Ford se sépare de Christian Fittipaldi et l'appelle pour le remplacer lors du Grand Prix du Japon[1]. Qualifié en 24e et dernière position, il abandonne au vingt-sixième tour. En manque de forme, il abandonne également au Grand Prix suivant, en Australie[1]. Non conservé par Minardi à l'issue de la saison, il s'engage en Supertourisme avec une BMW en 1994[1].
Cette même année, il effectue son retour en Formule 1, recruté par l'écurie Simtek-Ford pour sept courses à partir du Grand Prix de France où il obtient son meilleur résultat en Formule 1 avec une neuvième place[1]. En fin de saison, il aurait pu conduire une Arrows-Ford mais le projet échoue pour des raisons financières[réf. nécessaire].
Après deux saisons incomplètes en Formule 1, il s'engage en Endurance, d'abord dans la série BPR avec une Ferrari F40 puis en FIA-GT pilotant de nombreuses voitures : McLaren F1 GTR, Mercedes CLK, Ferrari 550, Saleen S7R[1]. Il s'aligne également dans la catégorie Prototypes avec Lola-Judd puis BMW, Ferrari, Audi/Oreca, Courage et Epsilon Euskadi[1].
En 1997, il obtient son meilleur résultat aux 24 Heures du Mans avec une deuxième place au classement général et la première de la catégorie GT1[1].
Il est maintenant présent, entre autres, dans les courses de véhicules historiques.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
[modifier | modifier le code]Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1993 | Minardi F1 Team | M193 | Cosworth V8 | Goodyear | 2 | 0 | n.c. |
1994 | MTV Simtek Ford | S941 | Cosworth V8 | Goodyear | 7 | 0 | n.c. |
Année | Écurie | Châssis | Moteur | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | Classement | Points | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1993 | March F1 | March CG911C | Ilmor V8 | RSA Forf. |
NC | 0 | ||||||||||||||||||||
Minardi Team | Minardi M193 | Ford V8 | BRA | EUR | SMR | ESP | MON | CAN | FRA | GBR | GER | HUN | BEL | ITA | POR | JPN Abd. |
AUS Abd. | |||||||||
1994 | MTV Simtek Ford | Simtek S941 | Ford V8 | BRA | PAC | SMR | MON | ESP | CAN | FRA 9 |
GBR 16 |
GER Abd. |
HUN Abd. |
BEL 11 |
ITA Abd. |
POR 15 |
EUR | JPN | AUS | NC | 0 | |||||
Légende : ici |
Résultats aux 24 Heures du Mans
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Collectif, "Les 73 pilotes français en F1, 1950-2016", AutoHebdo, hors-série, page 62.
- Afrique du Sud 1993, www.statsf1.com
Article connexe
[modifier | modifier le code]- Jules Gounon (son fils)